Je ne vais pas faire un compte rendu complet comme vous avez déjà pu le découvrir sur ce blog mais je vais lister les erreurs que j'ai pu commettre. Ce genre d'erreur que j'ai tendance à répéter au moins une fois par an, là, cela c'est produit sur la course majeur de ma saison, dommage.
Bon alors ces erreurs ?
1. ère, un départ un tout petit peu rapide, bien que je n'en sois pas sûr après lecture de la courbe FC sur l'ordi.
2. ème erreur, un peu malgré moi suite aux newslaters de l'organisateur, celui-ci nous dresse un résumé du parcours par section en détaillant les différentes caractéristiques de chaque section. Et bien là, je dois dire que j'avais retenu que la 1ère partie était plus tôt facile et roulante avec la montée du Semnoz. En réalité il s'agit pas de la partie la plus dur mais cette section n'est pas si roulante que ça, surtout quand on n’est pas montagnard, alors si vous êtes comme moi, peu habituer à "Trailer" en Montagne soyer prudent.
3. ème erreur, je ne me suis pas assez approprié le parcours, même si la veille, le samedi après-midi, j'avais remarqué que les courbes de niveau du profil étaient particulièrement relevées au tour de la Forclaz. Ce sera la partie la plus dure pour moi, la partie qui aura fini par m'achever. Je prends aussi conscience que mon arrivée à Bluffy coïncidera presque avec le départ du Marathon Race, et j'ai peur d'être gêné, quelle erreur de penser cela. Cela aura une grosse incidence le jour "j".
4. ème erreur, la principale, je ne me suis pas assez concentré sur mes temps de passage, j'arrive au 1er ravito avec 5 à 10 min d'avance, je retrouve également Danielo que j'avais perdu devant le camping du Belvédère à Annecy le Vieux. Et là plus tôt que de repartir doucement et gérer cette avance pour s'économiser, nous repartons assez fort, rattrapant Cathy Dubois et la dépassant. C'est alors avec 25 min d'avance sur le temps de passage prévu que nous arrivons à Doussard. Nous sommes accueillis et encouragés par tous les coureurs du Marathon Race, environ 400 et par nos collègues de club environ 20 membres, c'est pas rien et cela nous mets une certaines pression. Décoller du ravito avant le départ à 9:00, il est 8:51. Danielo part 3 à 4 min devant, j'ai décidé de prendre les bâtons et de changer de chaussures. Je parviens tout de même à partir juste devant le meute, quelle erreur ! Je me suis à peine ravitaillé, j'ai tout de même rempli la poche à eau. Je repars sur un rythme effréné et rapidement absorbé par tout le peloton du Marathon. Et dire que je pensais être gêné par l'arrière du peloton et bien je dois l'avouer, c'est moi qui les freine dans la montée, tous mes collègue de club, finissent par me doubler et m'encourage, ils ne pensaient pas pouvoir le faire un jour.
5. ème erreur, une mauvaise gestion des imprévus, je me focalise que sur les choses qui ne vont pas, je ne parviens pas à penser à des choses positives. Dés la descente du Semnoz mes cuisses me fond mal. Je ne pensais pas souffrir si tôt musculairement. S'ajoute à cela, la douleur à la malléole gauche qui me fait vraiment mal lors de la montée de la Forclaz, des douleurs lombaires. Enfin j'ai mal partout les genoux s'y mettent sérieusement dans la descente de la Forclaz, les cuisses n'en peuvent plus, les plantes des pieds sont meurtries, la galère.
Au delà de ça, je me suis malgré tout fait plaisir. L'environnement y est pour beaucoup. C'est d'ailleurs, ce qui m'a fait avancer encore plus loin dans la montée de la Forclaz car je m’étais arrêté, au croisement de la route, je voulais faire demi tour et rentrer à Doussard. Alors j'ai continué animé par la curiosité et la beauté du paysage, j'ai aussi retrouvé Daniélo, qui comme moi en avait plein les bottes. Je lui fais part de mon envie d'abandonner puis nous buvons un verre ensemble au chalet juste avant le sommet. Lui ça l'aura reboosté moi enterré. Plus loin je m'assoie au coté des biquettes et je leur fais la conversation. Ce n'était pourtant qu'un Perrier. Je m'en vais alors vers cette descente horrible en direction de Bluffy, c'est que cette descente n'a rien d'agréable, pentu et toute droite dans la caillasse, dommage. Voilà s'en est fini, j'arrête mon chrono, coupe le GPS environ 9:45 de course, arrivé au ravitaillement j'attends pourtant un bon quart d'heure avant de donner mon dossard, j’attends peut-être une résurrection, mais non rien du tout. Une décision pas si facile à prendre, il reste encore 14 km. J'arrête je ne veux pas me blesser, je n'en peux plus.
A découvrir sur le site du club, des photos de la course, des CR et des vidéos de la course : http://rumba-athle.fr/blog/index.php?post/2011/06/11/Compte-Rendu-Annecime-2011
1 commentaire:
Content de voir que tu as retrouvé la motivation ;)
A bientôt
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