mardi 22 décembre 2009

Décembre au coin du feu...

déjà 6 semaines sans courir, enfin presque hormis 2 petites tentatives de 25 min pour voir ou en était la situation. Donc pas terrible la douleur au genou gauche revient dés 5 min de course. La douleur à l'air de ce localiser sur les 2 ménisques interne et externe du genou gauche, passé la séance il subsiste une douleur diffuse coté interne et coté externe une douleur au touché le temps d'une demi journée. Alors j'attends le début d'année 2010 pour faire des examens complémentaires. Forcément je n'ai pas couru l'Origole, sage décision du fait des conditions très particulières de cette course nocturne. Alors, j'essaye de me tourner vers la saison prochaine mais toujours au conditionnelle surtout pour le 1er trimestre, c'est vrai je ne sais pas de quoi je souffre mais bon il faut bien dresser un petit programme de course :

23 janvier l'Ice Trail 15 km
31 janvier ou 7 février 1 cross
14 Février cross de la Sablière
24 Février 1 Cross ou un 10 km
14 Mars Semi- Marathon de Rambouillet
04 Avril Trail de la vallée de Chevreuse - Bénévole
11 Avril Marathon de cheverny ou Trail du Josas
23 Mai Le Lozère Trail ou le Trail de Guerledan
27 Juin Trail de L'Ecir ou Marathon du Mont Blanc ou le
3 Juillet Ardennes Méga Trail
12 Septembre Semi-marathon et 10 km de Bois d'Arcy - Bénévole
19 Septembre 1 Trail
24 Octobre Les Templiers nouvelle version

Mon coup de coeur cette année est le trail de 6666occitane, région que je viens de découvrir cet été lors de mes vacances. Très belle région aux paysages riches et variés mais aussi ses belles pierres et son vignoble, il y en a pour tous les goûts. D'ailleurs je me disais, ce petit coin de paradis à un gros potentiel pour une épreuve de trail et à la rentrée surprise j'apprends qu'une épreuve est sur le point d'être créée, reste que 115 km en solo cela ne s'improvise pas, mais les versions en relais à 2 ou à 3 sont plus abordables, Allez découvrir cette épreuve sur : http://www.6666occitane.fr/accueil_016.htm

Sinon la neige à fait son apparition la semaine dernière, ce qui a un peu plus pimenté mais aller et retour boulot en VTT, profitant des chemins enneigés pour rallonger mon parcours surtout le soir à la frontale sur les chemins des étangs de la Minière et de la Forêt de Bois d'Arcy, un exercice d'équilibre très intéressant, d'ailleurs le seul exercice me permettant de garder une petite condition physique et un moral d'acier. Ah oui, sans oublier la luge avec les enfants, ça aussi c'est du sport. Pour finir je vous souhaite d'excellentes fêtes de fin d'année en espérant que le Père noël exauce vos voeux les plus fous, je vous donne rendez-vous début 2010 pour des nouvelles. A bientôt, le coureur des Bois.

dimanche 15 novembre 2009

Course nocturne des Flambeaux et OFF "Origole"

Ce week-end, c'était pour moi la dernière occasion de faire une grosse sortie avant l'Origole le 5 décembre prochain, j'avais pour cela décidé de courir les Flambeaux sur le 18 km le samedi soir puis de participer à une sortie "Off l'Origole" organisée par des Kikoùreurs en vu de faire une petite "reco" du parcours. Sur les Flambeaux, ce n'est pas les sensations des grands jours mais je me pique au jeu de la compétition faisant un départ prudent et grignotant des places tout au long de ces 18 km pour enfin atteindre la 20 ème place en 1:21. Ce fut un peu poussif, le marathon de New York encore dans les jambes et dans la tête, les feuilles fraîchement tombées et poussées par le vent remplacent le public New yorkais. Frédéric Lejeune remporte cette jolie course en 1:14:18.
Le lendemain, rendez-vous à 9:00 avec une vingtaine de Kikoùreurs pour une sortie au départ du Perray en Yvelines, au programme une boucle dans les Vaux de Cernay, par une belle matinée ensoleillée nous profitons des chemins plus ou moins vallonnés et plus ou moins humides. Une fin de parcours un peu dispersée mais au bout du compte 3:10 d'effort dans la bonne humeurs certains en profiterons jusque tard. Bilan 3:10 d'effort dans la musette soit environ 50 km avec les Flambeaux et en incluant l'échauffement le tout en moins de 16 heures depuis hier soir.
Place à la récup, une petite douleur sur la face interne du genou gauche m'inquiète un peu et rend ma participation à l'Origole conditionnelle, je n'irai pas si j'ai mal, c'est certains. D'ici la, il n'y aura plus de sortie longue d'ici le 5 décembre, il faudra beaucoup de fraîcheur pour l'Origole. http:/www.alternature3r.fr/origole.html

lundi 9 novembre 2009

Marathon de New York 2009 dans le cadre du projet "Marathon : agir pour mon emploi"

Jour "J" :
Et bien voilà nous y sommes, déjà 5 mois que nous préparons cet évènement, l'objectif sportif pour nos "jeunes". Ce fameux et mythique marathon de New York et son départ magnifique sur le pont Verrazano, est-ce qu'ils vont tenir le coup ? C'est une question que l'on se pose, je suis confiant. C'est une chance inouïe, que se soit pour nous tuteurs sportifs ou bien pour eux. Une chance parce que l'on participe depuis 5 mois à une aventure humaine qui restera très longtemps dans nos esprits, je pense que l'on prendra vraiment conscience de la dimension de cette aventure que lorsque nous franchirons la ligne d'arrivée mais aussi une chance incroyable car tout le monde ne va pas courir ce mythique marathon de New York. Je savoure et j'ai bien conscience de cette chance car mon objectif est de revivre cette grande émotion lors de l'arrivée 2005, pour cela il me faudra arriver avec Guy Stéphane tout comme en 2005 avec Sébastien.
Après une grosse heure de ballade en bus nous posons les pieds sur l'île de Staten Island à quelques hectomètres du site de départ. Là, c'est un peu la pagaille, les bus bouchonnent, nous marchons et rattrapons le cortège marathonien, il y a énormément de monde et c'est à pas de fourmi que nous cheminons vers notre camion UPS afin d'y laisser nos vêtements en consigne pour l'arrivée. Déjà nous avons laissé filer Rezak et Yann, nous les retrouverons ce soir à l'hôtel (Waldorf Astoria). Yann et Rézak 2 bons coureurs en tandem puisque Yann est le tuteur sportif de Rezak, Rezak vise un temps proche des 2:30. Yann lui doit se contenter de faire le lièvre le plus longtemps possible. Quant à nous, Romuald, Moussa, Franck, Fred, Guy Stéphane et Guillaume nous poursuivons notre chemin, notre objectif est beaucoup moins élitiste mais il n'en demeure pas moins important car dans ce lot il y a 4 néo-marathoniens et tant que l'on a pas couru la distance on se demande toujours si on arrivera au bout. Je stresse un peu, il est 9:30, les minutes défilent très vite et nous n'avons toujours pas rejoint notre aire de départ. Franck nous lance : « on se croirait à Woodstock », c'est vrai nous marchons dans la boue et un groupe de rock crache du gros son, nous sommes dans l'ambiance. Mais bon il faut reprendre nos esprits et trouver ce départ, la lettre « C » est là bas dépêchons-nous, nous sommes les derniers à rentrer dans le SAS du départ orange 9:40. Ouf ! Il était temps. Nous écoutons l'hymne Américain puis nous entendons le starter, le temps de s'encourager mutuellement et de s'empoigner comme une grande équipe et nous voilà partis pour 42 km de folie.
Le Marathon :
C'est parti par une météo moyenne, ciel nuageux avec tout de même une bonne luminosité, le mercure affiche environ 10 °, le vent souffle assez fort sur le pont Verrazano. Je n'ai pas grand chose à dire tant cela se passe bien, bon allez je vous raconte quand même. Nous partons à 6 : Rezak et Yann sont devant avec le Départ bleu, ils ont d'ailleurs le privilège de passer sur le haut du pont contrairement à nous en départ vert nous sommes sur la partie basse du pont, la vue est moins saisissante du bas. Je ne vais pas disserter sur le marathon mais la seule chose que je puisse dire c'est que j'ai pris un énorme plaisir à courir les photos parlent d'elles même. Une immense joie partagée tout au long de ce périple à 8 puis à 6 puis à 4 puis à 2 puis à 3 et enfin tous ensemble..., un marathon où l'on est autant acteur que spectateur. C'est vraiment incroyable cette ferveur du public. Nous avons laissé légèrement derrière nous Fred et Franck depuis la fin du pont Verrazano, nous allons rester à 4 durant près de 18 miles (28 km) et profitons du très chaleureux public, "allez la France" "allez les bleus" on arrête pas de saluer le public, les filles crient à notre passage (rires) si si c'est vrai c'est arrivé !! Nous tapons dans les mains du public, on en profite un maximum c'est un peu comme un tour d'honneur, ou un peu comme si tous les marathoniens venaient de libérer New York : les baskets et le débardeurs à la place de la mitraillette, un tour qui dure 42 km. Au 16 ème miles (25 km) on retrouve notre fan club dont nos 2 compagnes (Isabelle et Sabine), cela revigore et redonne le moral à la troupe. Puis arrive l'approche du 18 ème miles (29 km), celui-ci marque un changement, l’organisme commence à être fatigué, Moussa en fait les frais, il est décramponné, il souffre ? Il souffre d'un point de coté, peut-être a-t-il surconsommé les bananes offertes par le public ? Je demande à Guy Stéphane de rester concentré et de penser à sa course. C'est un peu dur comme décision mais nous sommes à un moment de la course où il est délicat de s'arrêter, musculairement celacommence à être difficile, si l'on s'arrête, il sera difficile de repartir. Nous continuons, Romuald est devant nous en visuel et je sens que pour Guy Stéphane cela commence à être difficile mais il va ainsi tenir ce bon rythme jusqu'au 23 ème miles (37 km) sur les bases de 3:35 au kilo, mais non au marathon. D'ailleurs depuis le départ nous jouons à cache cache avec le meneur d'allure des 3:40. Celui-ci nous dépassera définitivement au 25 miles (40 km) dans Central Park. Nous essayons d'encourager les coureurs(es) en perdition. La fin de course est difficile pour tout le monde. Guy Stéphane se montre très courageux, l'allure n'est plus la même qu'au départ mais il ne cède pas, courant à 10 km/h, je l'encourage et invite parfois le public à l'encourager. Nous voilà à 800 m de l'arrivée, allez Guy Stéf plus que 2 tours de piste, c'est rien du tout, puis 400 m allez plus qu'1 tour de piste allez, allez, go, go, puis ...mais ?... ? mais c'est Moussa qui nous double, eh ! Moussa ! ... les 100 derniers mètres sont avalés à la vitesse d'Usain Bolt.
Main dans la main : Nous franchissons la ligne en 3:41:24 (temps réel), grand moment d'émotion, de satisfaction, cela vaut tous les remerciements du monde, Je suis fier de mon poulain, fière d'avoir accompli ce bout de chemin avec lui d'avoir réussi cet objectif dans un temps vraiment raisonnable, je tablais sur 3:50/4:00. Portés par les sensations et le public. Mais quelle joie à l'arrivée, Moussa nous rejoint malheureux de ne pas avoir pu nous attendre à l'arrivée, il cherchait à échapper aux crampes. Mon sentiment et je pense qu'il est partagé par nous tous, c'est peut-être comme si j'avais gagné la coupe du monde, c'est très fort, plus fort que si j'avais réalisé un chrono en ayant atteint un objectif personnel, un très grand moment de partage. Voilà pourquoi je fais du sport : c'est pour vivre des moments comme ça. Nous immortalisons ce moment par la photo d'arrivée. C'est déjà fini, nous suivons le cortège fatigué mais heureux, nous voilà devant notre camion, on y récupère nos vêtements. Puis tout doucement nous quittons cette méga Teuf avec un petit pincement au coeur, c'est déjà fini.
De retour à l'hôtel en charmante compagnie après avoir quelque peu slalomé dans les rues de Manhattan nous retrouvons tout le groupe.Romuald termine en 3:35..., Franck en 3:55..., Fred en 4:02..., Yann et Rezak eux passent à coté de leur course, Yann n'a pu suivre Rezak que les 2 premiers miles (3 km) souffrant de séquelles musculaires consécutives dues au marathon d'Amsterdam et Rezak a craqué mais termine ? Ils finissent respectivement en 3:04 et 3:02, je pense qu'ils seront en tirer les conclusions ... Dans le sport on apprend dans la défaite comme dans la victoire. Je continu en tirant mon chapeau à Fred car il n'a pas été épargné par les ennuis physiques durant la préparation et à Moussa car il nous a montré qu'il pouvait se dépasser mentalement ce qu’il nous avait pas encore montré jusqu'ici, il m'a/nous a bluffé. Très sincèrement je ne pensais pas le voir nous rattraper ; craignant même qu'il abandonne. Bravo parce que tout seul tu as su trouver les ressources nécessaires pour finir et finir très fort. Quand ton mental sera au niveau de ton physique tu feras de très grandes choses.
Congratulations Misters, maintenant place à l'After, les visites le Shopping ...Vive New York !! Allez les jeunes vous avez une autre histoire à écrire ... le projet professionnel. Go go go !




Un grand Merci à FACE à Tiguida, Farida, Isabelle ...

lundi 5 octobre 2009

Les Foulées des Portes de l'Essonne

Dans le cadre des Foulées des Portes de l'Essonne nous avons participé dimanche dernier au semi-marathon avec les participants au projet « marathon 2009 : agir pour mon emploi » http://lecoureurdesbois.blogspot.com/2009/09/marathon-agir-pour-mon-emploi.html , semi-marathon planifié dans notre préparation au marathon de New York le 1er novembre prochain.
Nous sommes tous présents, je suis accompagné par les autres tuteurs sportif à savoir Franck ,Yann et Romuald ainsi que nos 4 filleuls Fred, Moussa, Guy Stephane et Rezak. L'objectif principal étant de se fondre dans l'ambiance et d'acquérir de l'expérience. Aussi à titre plus personnel je dois faire le lièvre pour Romuald afin de réaliser un chrono au tour de 1:26/:127 permettant l'autorisation de partir avec les moins de 3 heures au marathon de Paris 2010.
Les résultats obtenus sont excellents puisque notre remarquable Rezak remporte ce semi en 1:15:06, devant BEN-HOUDJA Mohammed et Sébastien Lefevbre le dernier que je croise fréquemment étant plus un spécialiste du trail venu là en voisins. Les bons résultats pour notre équipe ne s'arrêtent pas là, puisque Guy Stéphane mon "jeune poulain" remporte le classement Espoir
en 1:43:13 et de plus notre équipe Club Face remporte le challenge du groupe le plus rapide et ses 300 € en bon d'achat à valoir chez Endurance Shop Corbeil.
Suivent ensuite Yann en 1:19:56 , moi après avoir emmené Romuald sur 17 km en 1:26:28 , Romuald en 1:27:19 , Franck juste en dessous les 1:40 en 1:39:54 , Guy Stéphane en 1:43:13 , Moussa en 1:44:30 après avoir longtemps accompagné Fred, ce dernier a fait preuve de courage puisque malgré des problèmes aux mollets il franchi la ligne en 1:55:39.
Enfin bref, que du très bon, le groupe a fait preuve d'une bonne cohésion, les 1er allant chercher les suivants pour les encourager.
Sûr que cette expérience c'est montrée enrichissante, démontrant
qu'avec un peu de volonté, d'assiduité à l'entraînement la course à pied est accessible. J'espère que cette journée leur aura fait comprendre que l'on ne cherche pas uniquement à aligner des kilomètres mais qu'au contraire on cherche à vivre au travers de ces expériences des émotions. En quelque sorte je peux dire que ce semi les aura récompensé de leurs efforts mais il ne faut pas se rellacher pour au tant, encore 2 grosses semaines d'entraînement avant l'objectif final, rendez-vous le 1 novembre à Staten Island et la traversée avec les jambes encore fraiches du mythique Pont Verrasano. http://fr.wikipedia.org/wiki/Pont_Verrazano-Narrows

vendredi 25 septembre 2009

EKIDEN SQY


Dimanche dernier avec plusieurs collègues de travail de la CASQY j'ai participé au 1er EKIDEN de St Quentin-en-Yvelines, c'est aussi ma première expérience sur ce type de course d'équipe en relais.
L'ASPTT Yvelines nous a concocté un circuit de 2,5 km comportant de nombreuses relances et petits faux plats, donc ce circuit est assez exigent et ressemble à un cross sans la boue.
Nous alignons 3 équipes sur le challenge entreprise. J'ai la chance de faire parti de l'équipe SQY - Nature 1, composée de Mathieu (5 km), Sylvain (10 km), Charles (5 km), Romuald (10 km), Jean-François (5 km) et moi (7,195 km). Je suis le dernier des 6 relayeurs et j'ai le plaisir de terminer le travail accompli par mes collègues et de franchir l'arrivée dans un chrono de 02:44:30. Le travail avait déjà été bien commencé après un départ rapide de mathieu qui prit la 2ème place de son relais à quelques enjambées du 1er relayeur du Team GTT, sylvain prend le relais pour le 10 km, il comble l'écart en 10 foulées et nous place sur orbitre avec un chrono de 36 min, ensuite venu le tour de Charles qui maintient cette avance d'environ 3min30 sur nos principaux rivaux, maintenant Romuald s'élance pour le 10 km en mode diésel mais sur un bon rytme qu'en même, il paie sa séance de VMA de vendredi. Pendant ce temps là, l'équipe Zen Team sort son meilleur atout puisque sur ce 10 km l'équipe Zen Team revient à 1min30, la pression monte, Jean François qui s'apprète à s'envoler pour l'avant dernier relais est obliger de tout donner impossible de ce contenter de gérer ne connaissant pas la valeur des autres relayeurs, Jeff donne tout ce qui l'a, quand je prend le relais l'écart est remonté à 4min30, le chrono affiche 02:16min à mon départ, je ne lâche rien, je donne le maximum et j'ai enfin le plaisir de couper la ligne d'arrivée pour l'équipe dans un chrono de 02:44:30.
Suivent ensuite l'équipe ZEN TEAM (mixte) en 02:49:17 et Les DOM - EASQY en 02:49:47, grosse bagarre pour la 2ème place !!
Quant à nos collègues, ils ne démérittent pas, l'équipe SQY - Nature 3 fait 19 ème et l'équipe SQY - Nature 2 fait 28, dommage elles auraient pu prendre part au challenge mixte.
C'est une belle expérience conviviale où chacune des équipes encouragent l'autre, un bon moyen aussi de faire du qualitatif.
A noter la belle performance de l'équipe mixte Zen Team qui monte sur la 2ème marche du podium scratch.
Une organisation bien réussi qui aurait mérité un peu plus que les 37 équipes engagées, alors à vous de jouer pour l'année prochaine, cela devrait être en octobre 2010.

mardi 15 septembre 2009

marathon : agir pour mon emploi

Au mois de janvier au cœur de l’hiver francilien lorsque je vous ai dévoilé mon programme 2009, j’avais laisser entendre qu’il y aurait une surprise. Aujourd’hui le projet se concrétise et la destination n’est plus un secret. Il est temps pour moi de vous le dévoiler. La destination avait été gardée secrète pour le recrutement et le début du projet. Ce projet « marathon : agir pour mon emploi » va permettre à 4 jeunes de 19 à 27 ans en difficulté d’insertion professionnelle de participer au Marathon de New York 2009. (ils étaient 5 au départ du projet en avril)
Face St Quentin : « Il s’agit d’utiliser le marathon comme outil de recrutement alors que les procédures classiques, excluent de fait, ces personnes en difficultés sociale et professionnelle pour ainsi accéder à un emploi pérenne au sein des entreprises partenaires.
Cette épreuve est appréhendée comme un outil pédagogique d’insertion professionnelle grâce auquel, les compétences mobilisées par les jeunes (savoirs êtres, endurance, persévérance, sérieux, assiduité...) pour poursuivre un entraînement sportif régulier sur 6 mois, sont transférables au niveau professionnel.
Encadrés par des tuteurs « professionnels et sportifs » issus des entreprises du club F.A.C.E. http://www.face-yvelines.org/, cette configuration facilitera la rencontre entre les protagonistes lors des entraînements sportifs créant une complicité et favorisant la transmission des valeurs et connaissances du monde de l’entreprise.
Très concrètement, cela permet de lier discipline sportive et professionnelle pour mener de front et parallèlement 2 parcours :
Le premier menant 4 jeunes en difficulté d’insertion professionnelle à une formation qualifiante et un emploi pérenne dans l’entreprise du tuteur référent,
Et le second, à participer à une discipline sportive exigeante = un marathon »
Donc je pense que vous l’avez deviné, j’interviens en tant que tuteur sportif au près de Guy Stéphane, son assiduité et sa motivation devrait lui permettre de devenir marathonien si aucune blessure ne vient perturber sa préparation.
Aussi Guy Stéphane pourra profiter de mes encouragements et conseils lors de ce marathon puisque je vais l’accompagner. C’est aussi une chance pour moi car grâce à ce projet je vais participer pour la 2ème fois au plus grand marathon du monde.
Le rythme des entrainements est monté crescendo pour atteindre depuis fin aout 4 entrainement par semaine soit environ 6 heures d’entrainement hebdomadaire. Nous travaillons ensemble principalement le seuil (allure marathon), la VMA longue et l’endurance. Dimanche dernier dans le cadre de la préparation sportive nos coureurs ont participé au 10 km de Bois d’Arcy, pour certains d’entre eux ce fus la 1ère expérience en compétition. Ils s’en tirent avec les honneurs puisqu’ils figurent tous dans la 1ère moitiée du classement général. Comme quoi l’entrainement paie…
L’objectif majeur étant de finir se marathon honorablement (sans marcher) même s’il est vrai que l’entrainement auquel ils participent peut leur permettre de prétendre à un temps de 4 :00 à 4 :30.
D’un point de vu professionnel Guy Stéphane vient de reprendre le chemin de l’école afin d'y suivre ses cours pour son BTS assistant de Gestion.

dimanche 23 août 2009

La 6000 D

C'est au retour de mes vacances soit près d'un mois après la 6000 D que je livre mon récit devant faire appel à mes lointains souvenirs.

Pour la 2ème année consécutive je participe à la 6000 D. L'année dernière j'étais reparti avec une légère déception suite à ma fin de course difficile, j'avais coincé dans la partie finale de la longue descente vers le plan d'eau de Macot, les muscles meurtris. Depuis, avec du recul, le résultat obtenu 112 ème en 6:26 lors de cette 19 ème édition me satisfaisait. J'entrevoyais la possibilité d'une progression que ce soit en monté comme en descente. Je n'avais pas non plus de regret car j'avais tout donné avec la forme du moment. La modification du parcours pour le 20 ème anniversaire de la 6000 D ne me permettra pas de comparer les résultats mais je décide de relevé à nouveau le défi.

C'est encore en chemin de fer que je me rend à Aime depuis Bois D'Arcy, bien pratique puisque cette année toutes les festivités se déroulent à Aime et j'ai aussi choisi l'hébergement à la salle des fêtes de Macot, outre les économies réalisées... cela permet de faire des connaissances où se mêle coureurs de la 6000 D classic et coureurs de l'Ultra 6000 D. Le moins c'est que je serai réveillé à 3:00 du mat' par les Ultratrailleurs dont le départ de l'Ultra est fixé à 5:00 contre 8:00 pour la classic. M'enfin de toute manière je ne me souvient pas avoir beaucoup dormi, entre les ronflements et les changements de cotés intempestifs de mes voisins, de toute manière je m'y attendais.

Au petit matin le co-voiturage ou le stop est de mise pour redescendre sur Aime sinon c'est 15/20 min à pied, je préfère m'économiser, j'en ai fais assez hier totalisant environ 8 km au total, c'est qu'il n'y a pas beaucoup de bus par chez moi à 4:30 du mat'. Je ne me souviens plus du prénom du chauffeur/coureur mais c'est en compagnie de Jérôme que nous montons dans la voiture et que nous descendons dans le chaudron.
Il y a du monde, ça grouille et très vite je me retrouve dans le sas de départ. Je remonte un peu dans la foule pour me placer au tour de la 150/200 ème position. Cette année, il n'est pas nécessaire de bien se placer le parcours ayant été modifié, les chemins restes relativement larges et offrent l'opportunités de dépasser sur les 7/8 premiers km.

8 heures pétante le départ est lancé, hélas sans nos percussionnistes, où sont-ils passés ? peut-être les verons-nous sur le glacier, à suivre...

Je pars assez tranquillement, rien ne sert de "courir" le parcours est porté à 60 km cette année soit environ 10 km de plus que l'année dernière, aussi je ne me fixe pas de temps de passage. Je gère aux sensations et pourtant le mental n'est pas au beau fixe même si mes sensations sont bonnes j'ai l'impression d'être un peu collé, je trouve que je me fais beaucoup doublé, mais en faite il faut attendre les pentes les plus raides pour voir les écarts se creuser et voir la tendance s'inverser, déjà certains payent leur départ trop rapide, je les plaind car leur calvaire ne fait que commencer nous sommes au quart du parcours. En effet, c'est entre Montalbert et Aime La Plagne que le peloton s'étire et que les écarts se creusent vraiment. Les jambes sont là et le mental va de mieux en mieux, j'ai en point de mire 2 coureurs de la Plagne et décide de rester à leur contact, je sais qu'ainsi je profiterai des encouragements qui leur sont adressés, de plus ils connaisses très bien le parcours. Je resterai à leur contact de la Plagne Centre jusqu'au glacier de Bellecôte. Juste après le col de la chiaupe et son ravitaillement dans la partie commune de l'aller retour au Glacier je croise la tête de course au même endroit que l'année dernière Dawa Sherpa en tête suivi d'Aurélien Brun, cela me rassure, c'est que j'ai fais une montée honorable. J'arrive au glacier avec toujours au tant d'émotions, les encouragements fusent mais toujours pas de percussionniste. Dans la dernière partie montante du Glacier je double Jérôme (il a flirter avec la 50 ème place et Corine Favre avant qu'elle ne retrouve ses jambes) sans même m'en rendre compte c'est lui qui me reconnaît. Je reste un peu avec lui et lui divulgue quelques conseils avant d'aborder la descente qui est vraiment très raide par moment pour rejoindre de nouveau le col de la Chiaupe. Il convient de ne pas se griller les cuisses car le chemin est encore très long par la suite. L'année dernière je m'étais laissé griser par l'émotion sur cette section dévalant la pente comme un fou surfant sur les névés. Cette année fort de mon expérience je suis plus prudent et plus décontracté et je fais attention à bien ventiler. 18 min plus tard j'arrive au ravitaillement contre 45 min pour la montée du glacier. Je décide de faire une pose pour retirer les cailloux des chaussures et relasser le tout correctement, je perds environ 6 min dans cette opération mais préserve ainsi mon capital pied, à ce moment je ne sais pas où est Jérôme, quant aux coureurs de la Plagne ils sont encore au ravito à mon départ. Je me sent vraiment bien mais reste assez prudent, je sais que la course vient réellement de commencer donc je ne m'enflamme pas je reste sur la retenu. Arrive le Col de l'Arpette dernière véritable ascension où je retrouve Jérôme, d'ailleurs c'est à cet instant que j'ai les premières info sur mon classement il m'annonce que nous sommes dans les 100 er cela booste mon moral. Arrivée au sommet j'attends Jérôme pour faire le reste du parcours avec lui, c'est plus facile à deux. Cet ainsi que nous allons conforter notre classement dans le top 100, doublant doucement mais sûrement quelques coureurs, j'arrive même à le faire souffrir dans les petites parties montantes après Plagne Bellecôte, je les cours alors que l'année dernière je les faisais péniblement en marchand. Je me sent vraiment bien dans les jambes et dans la tête et malgré tout il reste du chemin environ 20 km et c'est encore long à ce rythme nous arrivons assez rapidement à Montchavin d'ailleurs peu avant je me souviens avoir aperçu sur ma gauche le chemin de la descente finale du tracé de l'année dernière, est-ce un signe, une envie de couper ...
Montchavin dernier ravitaillement avant Aime, il reste 10 km et la fatigue commence à ce faire sentir et le mental tien encore bon mais plus pour longtemps. Alors que je faisais le tempo depuis un long moment nous ramassons lors de ce ravitaillement 2 ou 3 autres coureurs qui ce disent morts. ont repart à 4 / 5, le rymthe accélère ? En faite je ne vais pas vraiment digérer ce petit changement de rythme, ils accélèrent vraiment, je ne comprend pas les mecs me disent qu'ils sont morts mais ils se permettent de tourner la poignée de gaz, je reste collé sur le sentier, quant à Jérôme il emboîte le pat des garçons et me largue inexorablement. Je prends un coup de buis, ce n'est pas le moment car c'est 7 derniers kilomètres ne sont pas des plus ludiques le profil n'est pas vraiment montant ni descendant, d'ailleurs il me reste 300/400 mètres à descendre et ils se fond attendre. Cette dernière section gâche un peu ma satisfaction ressenti jusqu'ici. Enfin je me retrouve sur la partie finale de la piste cyclable retrouvant quelques vieilles connaissances victime de leur résurrection. La monotonie de cette fin de parcours aura eu raison du mental de bon nombre de coureur dont j'en fais parti. Je limite tout de même la casse avec 4 ou 5 places de perdues. Je finis 83 ème en 7:41:28 min, je retrouve de nouveau Jérôme qui fini 78 ème en 7:37:20 et bien heureux de retrouver ce compagnon avec qui nous partagerons encore quelques moments. Tout comme moi il rentre en train Lunéa sur Paris ce soir. En attendant place à la détente en dégustant une petite mousse bien mérité et encourageant les arrivées de la 6000 D Classic et de l'ultra 6000 D, nous profitons à fond du moment et de l'ambiance...

Bravo à Dawa pour sa victoire en 5:47:44 et à Corine Favre en 6:45:47 qui nous a été annoncé à la sortie de Plagne Bellecôte et puis un grand bravo à cette très belle organisation...

Le week-end s'achève encore en marchant et oui pas de bus le dimanche matin chez moi. Une petite pensée aux Ultratraillers qui pour certains sont encore en chemin. Je profite de la boulangerie sur mon chemin pour faire le plein viennoiseries. Je retrouve la petite famille au petit matin avec les bras chargés de croissant, de pain chaud et de souvenir. Bien heureux de les retrouver mais aussi bien crevé. Maintenant place aux vacances.
Mes temps de passages et classements :
C1 Départ TS des Coqs : 01:38:13 / 105
C2 Plagne centre : 02:03:20 / 99
C3 Roche de Mio : 03:08:17 / 96
C4 Glacier (G5) : 04:04:14 / 93
C5 Chalet du Carroley : 05:04:53 / 96
C6 Arpette : 05:28:28 / 94
C7 Plagne Bellecote : 05:45:17 / 92
C8 Les Tuiles : 06:18:27 / 84
C9 Montchavin : 06:38:01 / 75
Arrivée Aime : 07:41:28 / 83

jeudi 25 juin 2009

Marathon des Burons

Cela fait déjà 7 ans que j'ai participé à mon 1er trail et pour fêter cela j'ai choisi l'Aubrac ici même où je m'étais élancé pour la 1ère fois sur un trail, il s'agissait de la Fila Aubrac au départ de Laguiole. Cette fois si c'est à Nasbinals que le marathon des Burons s'élance, la course n'a que le nom de marathon il s'agit bien d'un trail de 44 km pour 1300 m de dénivelé positif. une ballade traversant de jolis paysages assez variés. Entre fond de vallée et forêt humide et plateau de l'Aubrac battu par le vent. Ce vent qui nous pousse au départ et qui nous ralenti lors des 10 derniers km.
Il fait assez froid pour un 21 juin, environ 6°C sur la ligne de départ. nous sommes 1000 à prendre le départ. Je pars en compagnie de Daniel assez doucement ou plus tôt sur un rytme normal pour ce genre d'exercice. Je ne veux pas retenter l'expérience de la Bouillonnante et du trail de la vallée du Couesnon où j'étais parti beaucoup trop vite, j'ai donc besoin de retrouver des repères, c'est d'ailleurs mon principal objectif.
Pour réussir cet objectif, je décompose le parcours en 5 sections, la 1ère section est peu vallonnée sur le plateau de l'Aubrac, les chemins sont assez roulant, il s'agit d'être prudent et de ne pas s'emballer. la 2 ème section est à profil descendant, on y retrouve le fond de vallée, un peu de boue, des cailloux des ruisseaux et l'unique ravitaillement. La 3 ème section est majoritairement un long faux plat montant interrompu par de bons coups de culs principalement en forêt. La 4 ème section c'est la montée de la piste noir de Brameloup une belle ascension que j'aborde assez frais, j'arrive même à relancer en courant sur certaines parties moins pentues. C'est une montée sèche sur laquelle je double une dizaine de coureurs. Enfin la dernière section consiste à rallier Nasbinals au Nord par le plateau de L'Aubrac. Donc 10 km vent de face, je m'attendais à ce que le vent perturbe quelque peu la progression, en fait après avoir fait une bonne ascension de Brameloup je pensais mieux relancer sur la dernière section, je suis peut-être allé trop vite dans l'ascension. Je suis pas si mal que sa car je double encore des concurrents, cela me permet de ne pas baisser les bras car finir en marchant doit être horrible.
Sur l'ensemble du parcours je compte près de 10 min d'interruption de course, 3min au ravito, je perds du temps à chasser l'air de ma poche à eau, j'aurai pu le faire en marchand !!. 3min30 après un passage très boueux, le passage du ruisseau n'ayant pas suffit à laver les chaussures je décide de trouver un endroit propice (un tronc d'arbre) pour retirer les petits cailloux dans la chaussure et donc relacer les lacets, mes pieds commençait à flotter. Et pour finir à 5 km de l'arrivée je suis contraint à un arrêt au Stand, encore 3min30 de perdu mais je me sent beaucoup mieux.
Je rentre à l'écurie en 4:17 min soit plus d'1 heure après un Thierry Breuil Supersonique, l'écart est impressionnant car je n'ai pas chaumé. Je ne tarde pas trop à retrouver Daniel qui arrive 5 min derrière moi, nous avions fais les 10 ers km ensemble. Maintenant nous acceuillons le reste de la troupe on se joint à Aneth arrivée des Capucins et Kamel et Odile nos fidèles supporter du jour, Laurent, Manu, Jean-Pierre, Elisabeth, Valérie et Hyacinthe. Les chronos sont très honorables.
Nous sommes tous ravis, la course c'est parfaitement déroulée, de quoi regonfler le moral avant la 6000 D et les vacances.
Un retour plein de souvenir dans la tête et les jambes sans oublier la gastronomie locale. Vive l'Aubrac.

mardi 16 juin 2009

Suite du programme

Après un printemps passé à courir trop vite je me dirige vers un été plein de bonne résolution où je tacherai avant tout de bien gérer mes courses. Aussi pour ceux qui suive un peu ce blog vous verrez que je ne déroge pas à mon programme publié au mois de janvier.
Les 2 prochains Trail :
Le Marathon des Burons le 21 juin dans le cadre du week-end AUBRAC 2009. Au menu 44 km et 1300 m de D+ au départ de Nasbinals en Lozère (limite Aveyron et Cantal). http://www.vo2.fr/aubrac/infos.php4


La 6000 D le 25 juillet dans sa version classique mais légèrement modifiée puisque le parcours est légèrement revu cette année. Le circuit devrait nous amener au sommet du glacier de Bellecote.
Au menu 60 km et un peu plus de 3000 m de D+ au départ de Aime. http://www.la6000d.com/




Après place au repos en attendant septembre pour d'autres objectifs.

mardi 19 mai 2009

Trail de la Vallée du Couesnon

Le trail de la vallée du Couesnon c'est aussi l'occasion d'aller passer un long week-end en famille. Nous logeons au domaine du Logis charmante propriété située A 30 min au Sud de St Malo, à la Chapelle aux Fitzméens. Nous profitons des 3 jours précèdent l'épreuve pour faire une virée entre Canqual et St Malo. Le soleil nous accompagnera tout le week-end.
La veille de la course nous sommes rejoint par une garnison de coureur de mon club de Bois d'Arcy, le trail de la vallée du Couesnon est l'une de nos sorties Club. L'ambiance est conviviale et nous nous retrouvons au tour d'une grande tablée où s'improvise une "Pasta Party". De quoi faire le plein pour les efforts de demain après-midi.
Nous sommes environ une vingtaine du club à être alignés sur les 2 parcours et la randonnée. 35 km, 15 km et 10 km. Le parcours du 35 s'avère piégeux dans le sens ou la majeur partie des difficultés se trouves sur les 10 derniers km. J'écoute pourtant les conseils du briefing mais je vais encore prendre un départ trop rapide ce qui me conduit vers une fin de course difficile. Heureusement qu'il n'y avait que 35 km. J'essaye de tenir bon sur les portions plates et en descente où je m'efforce à courir voir à trottiner, hélas les jambes sont parties en fumée. Cette fin de course est difficile et je me console à l'idée de retrouver ma famille et les copains de club à l'arrivée. La ligne d'arrivée est franchie en 3:02:24 en compagnie de "MARIO" voir photo. Cela témoigne bien de l'ambiance festive qui règne dans ce petit coin de Bretagne surtout que ce soir c'est la finale de la coupe de France entre Renne et Guingamp.
Le trail est remporté par Johan SERAZIN en 2:34:32 soit un peu moins de 30 min avant mon arrivée. Notre week-end s'achève dans une Pizzeria histoire de refaire le plein.

lundi 27 avril 2009

La Bouillonnante, comment "boire le Bouillon"

La Bouillonnante 2009 : trail de 50 km et 2050 m de D+ à Bouillon au coeur des Ardennes Belge.
Devons-nous parfois se résoudre à abandonner ?
Quand la douleur est trop forte et que le plaisir de courir c'est envolé, est-il raisonnable d'abandonner ou devons-nous continuer coûte que coûte.
Cette question ma torturée l'esprit durant 4 heures dimanche.
Après 2:30 de course, je chute de façon impressionnante je pense et heureusement sans gravité. Je me relève difficilement souffrant d'une grosse crampe au mollet droit. Le mollet restera douloureux tout le restant du parcours. Je repart et parviens à recoler à mon groupe de coureur puis plus rien alors que j'approchais du top 10. (13 ème lors de la chute)
Je suis tout de même allé au bout de mon chemin de croix. Je reviendrai prochainement sur ce trail à travers mon récit et je vous ferai part de mes erreurs et de mes questions. Mes vous pouvez déjà réagir à cette question : Devons-nous parfois se résoudre à abandonner ?
17/05/2009,
Je reviens un peu tardivement pour vous comté ma farouche chevauchée mais il est vrai qu'après un échec on a un peu moins envi. Ce n'est pas non plus vraiment un échec car j'ai su aller au bout grâce aussi aux encouragements trouvés dans les moments difficiles traversés sur le dernier tiers du parcours. Je ne vous livre pas tous les détails mais vous fais part de mes principales erreurs.
Alors que m'est-il arrivé ? Et bien comme je l'ai dit plus haut je chute entre le 25 et 30 ème km, j'ai bien une douleur au mollet mais je ressent un petit coup de moins bien, le moral est un peu effiloché et le physique légèrement en baisse. Par la suite le physique ne cessera pas de diminuer tout comme le mental et c'est là que la fameuse question m'est venue vers le 35 ème.
La raison de cette déroute je l'ai trouvé quelques jours après le trail en ouvrant mon fichier POLAR sur mon PC, le verdict est sans appel, je suis partis trop vite et pourtant je n'ai pas cessé de freiner mes ardeurs, c'est pour dire. Je me suis laissé embringuer dans une course trop rapide qui m'aurait permis de prendre une bonne place sur le 24 km, oui mais seulement je fais le 50 km.
Pas trop mal placé au général je me laisse aussi grisé par le jeu du classement, l'envie d'aller chercher une place dans les 10 premiers me presse. Pourtant je sais que le classement général il faut y penser que lors des 10 derniers km. (je visais un temps de 5:30 et je réalise 6:20)
Bref beaucoup d'erreur, dommage car le cadre et le parcours savoureusement bien dosé avec ses vrais parties techniques aurait mérité une autre gestion de mon effort. Le calvaire aurait été que plaisir.
La seul fausse note concernant cette belle organisation réside dans une "pasta party" un peu légère, une assiette peu copieuse et 2ème tour interdit, pas de pain voilà un repas bien maigre la veille d'une course. Avec Francis et Christian nous sommes tentés d'aller au restaurant pour une 2 ème assiette mais elle sera remplacée par une Godefroy (breuvage local).
Nous avons tout de même bien rigolé durant ce week-end, c'est le principal...

mardi 14 avril 2009

Forêt des 3 Pignons circuit des 25 bosses

Le circuit des 25 bosses,c'est l'occasion de faire un entraînement complet, presque tous les muscles sont mis à contribution car c'est un circuit qui se situe entre l'escalade et la course à pied donc un vrai circuit de trail, très ludique et un peu beaucoup labirintesque.

Christophe et Xavier fond la pose dans la descente du Monument. Juste avant nous avons vu une météorite supersonique et profitons de la pose pour récupérer.








Et bien là c'est moi qui fais la pose et c'est christophe qui prend la photo. "le coureur des bois"








Ça commence à sentir l'écurie, n'est ce pas Xavier...



Enfin une petite dernière pour clôturer cette belle matinée, avec Christophe on s'offre une petite variante supplémentaire en guise de dessert et quant à Xavier il est reparti à la voiture préférant se désaltérer, au total 900 m de Dénivelé + pour environ 20 km et 3 heures de course.

Eh Christophe comment c'est passé ton Raid de dimanche ?


mardi 7 avril 2009

En chenmin vers le Trail du Josas

5 avril 2009, malgré quelques difficultés pour obtenir mon précieux dossard, comme promis je me rends au trail du Josas en VTT vu la météo clémente. C'est que ce trail Francilien a été énormément plébiscité.

Alors l'aventure démarre par une première étape en VTT jusqu'au centre sportif et associatif de Jouy en Josas, 55 min de VTT par les chemins longeant la vallée de la Bièvre. D'ailleurs j'ai une petite pensée sur la Minière car j'emprunte un petit bout de chemin de la Guyancourse théâtre dans quelques minutes d'une belle empoignade entre coureur. Il y a des course partout ce week-end !

Le temps de récupérer mon dossard et d'aller saluer les amis et autres connaissances au départ du 28 km, je change ma tenue de cycliste pour celle de coureur à pied faisant disparaître mon sac à la consigne (bien pratique) et le vélo solidement accroché à une barrière. Il me reste 20 min pour habituer mes cannes à un autre effort. Quelques courbatures sont encore présentes suite à un entraînement intensif cette semaine basé sur le dénivelé notamment avec un passage pour une séance sur la colline d'Elancourt (650 m D+ en 1:30) et puis hier 2:15 de vélo de route en vallée de Chevreuse, enfin bref je ne me sens pas bien frais au départ. Je ne m'en fais pas car je suis là dans le but de faire une séance intensive, dans mon esprit environ 50 min pour le 12 km. Ce sera un peu plus long...

L'organisation est impressionnante pour une 1ère, ça promet pour la suite, à mon avis l'année prochaine il y aura une autre surprise. Enfin me voilà planté là comme près de 250 coureurs (une centaine de moins que sur le 28 comme quoi les longues distances n'effraient plus).

C'est parti pour 13,5 km théorique, l'organisateur nous indique qu'on à le droit à 1,5 km de plus pour le même prix, c'est sympa, alors me voilà parti bon train comme les alcooliques, heu acolytes qui me suivent, je ne sais pas ce que j'ai fait mais j'ai 250 coureurs qui me cours après, je vous jure j'ai rien fais ! Rien à faire ils ne me lâchent pas ! Merde mais c'est vrai j'ai pris la tête de la course en haut de la 1ère bosse, je suis pas si mal que ça pour finir. Cela ne va pas durer vous vous en doutez et oui à la faveur de la seconde bosse je suis rattraper par 2 coureurs et oui le futur vainqueur est parmi cela, oui mais c'est dur pour moi, j'éprouve des difficultés à relancer sur les partis plates, pourtant je les garde à distance jusqu'au passage des marches. Dommage. A ce moment, nous sommes 2 à la bagarre pour accéder à la 3 ème place sur le podium, d'ailleurs nous zigzaguons entre les coureurs du 28 km partis 20 min plus tôt et là se mêlent à nous d'autres prétendant au podium, nous avons quitté la 1ère partie vallonnée, je laisse filer 1 coureur puis 2 et puis 3 , me voilà 7 ème incapable de relancer sur les partis planes de ce parcours me sentant bien que lorsque le parcours se dresse. Je ne me résigne pas et à la faveur d'une descente très bien négocier avec un brin de folie. Cette prise de risque me permet de reprendre un contact visuel, je saisis cette chance pour en remettre une couche dans la dernière bosse de notre parcours, je lâche les chevaux laissant traîner une épaisse poussière dans mon sillage, je me fais vraiment plaisir. De retour en ville pour un final me paraissant interminable et après 2 virages mal négociés cherchant la rubalise et les instructions des bénévoles sur la direction à emprunter je perds mon maigre avantage acquis quelques hectomètres plus tôt. Alors que j'assure le train, me voilà doublé par un coureur que je n'avais pas vu dans mes rétroviseurs, je mets du temps à réagir pensant un instant qu'il doit s'agir d'un jogger qui se pique au jeu. Très vite je m'aperçoit que son allure me dit quelque chose. En effet, il m'avait doublé à la mi course et m'avait distancer assez rapidement faisant bonne impression. C'est qu'il a dû faire une erreur de parcours, merde mais aller bouge toi, c'est une place sur le podium qui est en jeu. J'accélère et reviens à 5 mètres histoire de le garder à distance pour un sprint final, mieux vaux faire le mort et l'attaquer par surprise dans les cinquante dernier mètre. Plus facile à penser qu'à faire, c'est qu'il en avait gardé sous la semelle l'animal. Une quatrième place de plus à mon maigre palmarès. Bon c'est vrai je ne suis pas venu avec une âme de guerrier, je ne m'attendais pas non plus à jouer un rôle dans la course. Félicitation tout de même à ce podium constitué dans l'ordre de Michael Delobelle en 1:03:02 , Samuel Renaudin en 1:03:03 , Franck Enjolras en 1:04:55 et je fini à un souffle du podium en 1:05:02. La 1ère féminine Mary arrivant 5 min après moi et prend une belle 9 ème place au scratch, bravo.
Je retourne me changer dans le gymnase et profite de la présence des ostéopathes. L'ostéo m'apprend que mes mollets sont assez contractés. Je lui dis que c'est normal vu ce qu'ils ont subi cette semaine. Cet arrêt me permet de voir le 1er du 28 km en la personne de Sébastien Lefebvre en 2:08:56 suivi de Rodolphe Haroutel 3 min plus tard.

Bon aller il est temps pour moi de repartir pour ma 3 ème étape retour à Bois d'Arcy par les chemins. J'ai parcouru un total de 36 km en VTT pour 1:50 et 15 km de trail un peu plus que prévu. Une bonne séance, un peu longue en intensité pour la CAP.
La forme est ascendante et devrait vraiment être pas mal je l'espère d'ici la fin du mois pour la Bouillonnante. Place à la récupération jusqu'à jeudi.

lundi 30 mars 2009

Rencontre entre passionnés

De retour d'une sortie au coeur des Vaux de Cernay où j'ai eu le plaisir de courir avec quelques membres de l'ASRTRAIL, l'association de courses natures fondatrice du renommé Trail de la Vallée de Cheuvreuse. C'est ainsi que je vais parcourir un bon bout de chemin avec Xavier, Rémy et Christophe et ce pendant un peu plus de 2 heures. L'ambiance est excellente et notre rythme permet d'échanger sur notre passion commune. En faisant la conversation avec Christophe j'apprends que nous avons un ami en commun, le Christian m'en avait bien parler mais nous nous étions encore jamais rencontré et pourtant nous nous sommes croisés à de nombreuses reprises sur différents trails de la région et même à la 6000 D 2008.
Un peu plus loin, Rémy me confirme l'annulation du TVC 2009 et m'informe des difficultés de plus en plus croissantes quant à l'organisation d'un trail et de toutes autres courses d'ailleurs, j'apprends aussi que le semi du Perray est annulé. Enfin voilà tout ceci confirme ce que je connaissais déjà un petit peu, qu'il est dur d'offrir un terrain de jeux.
Le sport hors stade serait-il en danger ? ... A qu'en le trail du stade de France... ???
Alors que les courses natures ne finissent pas de remplir les sentiers, les rivières ... face à une demande toujours plus importante, la Nature est plébiscité !
En tout cas nous sommes bien loin du stade de France et à l'occasion d'un changement de chemin nous tombons sur Christophe Martin organisateur du Trail des Cerfs, autre trail bien connu en Ile de France. Je ferai la fin de parcours du TVC avec Christophe, je souhaitais faire un peu de dénivelé en prévision de la Bouillonnante le 26 Avril. A l'arrivée un peu plus de 21 km et 625 m de D+ au compteur.
J'en arrive naturellement à faire un point sur la forme à 4 semaines de l'un de mes 1er objetifs. C'est assez laborieux, en effet depuis début janvier je n'ai pas encore passé une semaine sans avoir eu le nez qui coule ou un petit bobo. Le plus important fut une chute en CAP avec un impact sur le thorax ce qui me valu 2 semaines avec des cotes bien douloureuses et l'après trail de la Mtne de Reims 10 jours de coupure forcée suite à une douleur sur le haut de la cuisse droite. Allez, j'arrête de de me plaindre comme un petit vieux. Je pense tenir le bon bout et je devrai rendre visite au Trail de Jouy en Josas dimanche prochain dans la version 12 km histoire de travailler un peu la vitesse et comme ils annoncent du beau temps pourquoi ne pas y aller en VTT ?
D'ici là, je ferai un tour sur la Colline de la Revanche à Elancourt pour encore travailler les montés et les descentes sur mon circuit spécial renforcement musculaire. Et dans 2 semaines normalement le 12 avril je me rendrai sur le circuit des 25 bosses histoire de parachevé la préparation.

mardi 17 mars 2009

Trail de la Montagne de Reims - Opération Champagne

C'est reparti pour une nouvelle aventure en pays Champenois au royaume de la fine bulle.
En effet j'ai rendez-vous avec le Trail de la Montagne de Reims au Coeur du Parc naturel Régional du même nom. Le Départ et l'arrivée sont situées sur la commune D'Eceuil, petit village perdu dans les vignes.
Nous sommes près de 500 sur la ligne de départ des 2 courses proposées, au menu un 18 et un 34 km comportant 400 et 800 m de dénivelé positif.
Le départ est donné au pied de la 1ère difficulté serpentant dans les vignes, 100 m de D+ à avaler pour s'échauffer. La météo est clémente, le soleil généreux et le mercure avoisine avec les 8°C. Le départ commun (18 & 34) est rapide et je me laisse un peu entraîné par l'ivresse de la vitesse, ça doit-être les bulles. Enfin voilà, j'accuse légèrement le coup quelques km plus loin. Je me retrouve un peu coincé, impossible de prendre le pat. J'échange quelques mots avec Johan COOPMANN, mais je ne fais pas l'erreur d'essayer de m'accrocher, j'attends patiemment que le tracteur retrouve un régime normal. Mon objectif est de ramener une bouteille de champagne, seul les 10 premiers du scratch Féminin et Masculin sont récompensés, vous vous en douterez les récompenses sont couleur locale. Je file toujours bon train sans savoir où je me situe dans la course à la bouteille. Un coureur situé juste derrière moi me lance, "allez on y va, on va rentrer sur le coureur de devant". Bien sympa les encouragement mais seulement quelques mètres plus loin ils prennent la direction du circuit du 18 km. Nous sommes alors au 9ème km courus en à peine 40 min. Et là je me retrouve bien seul. Reste IRON TITOF alias Christophe en point de mire environ 1 min devant, je ne m'occupe pas trop de ce qu'il se passe derrière.
A ce rythme, nous arrivons rapidement au seul ravitaillement du parcours situé au16 ème km, le temps de récupérer pour une petite boucle le parcours du 18 km. Encore quelques km et je finis par faire la jonction avec Iron Titof poussé par une troupeau de Cerfs et de Biches, si si ils sont passés juste devant d'ailleurs 3 km plus loin ce sont une dizaines de sangliers qui me passe devant, nous échangeons quelques mot histoire de faire un peu mieux connaissance, (nous nous connaissons surtout par nos pseudo via Kikouroù). Iron marque un peu le coup, je continu donc avec un nouveau point de mire en la personne de Johan, il y a bien 2 min d'écarts, j'ai réussi à contenir l'écart creusé peu après le départ. Mais voilà que moi aussi je commence à me sentir un peu moins bien, cette sensation est confirmé par le retour de Judicael CHAMPION, je ne cherche pas trop à m'accrocher. J'accuse le coup, je m'alimente et fini par assez bien gérer se passage à vide. Quoique les passages très boueux deviennent un calvaire, les cuisses me tirailles.
Et me voilà à environ 4 km de l'arrivée, je suis revigoré, je reconnais le village de Sacy, à ne pas confondre avec Ecueil, pour certains c'est une mauvaise surprise...
Car il reste 2 coups de cul à passer avant de se laisser glisser jusqu'à la coopérative d'Ecueil.
C'est fais je sirote enfin une coupe de champagne offerte à chaque finisher après avoir franchi la ligne d'arrivée près de 17 min après le vainqueur du jour Lhoucine AKHDAR en 7 ème position et en 2:47:12 soit environ 10 min de moins que l'an dernier puis je me retrouve devant ma potée champenoise, un bon moyen de partager nos impressions. J'ai même le plaisir de bavarder avec un finisher de l'Eco Trail terminé sur la 3ème marche du podium V2 moins de 24 h plus tôt, il s'offre en guise de récupération le petit parcours, respect !
Après ce déjeuner bien convivial il est temps pour l'équipe de récompenser tout ce petit monde, près de 40 bouteilles seront distribuées et 3 magnums seront tirés au sort. Ce trail est encore une réussite, l'équipe est très généreuse et dévouée.
Satisfais de cette grande matinée je prend la direction du match de rugby pour une autre histoire...(Angleterre - France 34 - 10...)

Photo tirée du site de Trail Aventure : http://www.trail-aventures.fr/4.html

dimanche 1 mars 2009

Sortie Trail dans les Vaux de Cernay

Dans 2 semaines, je cours le Trail de la Montagne de Reims dans la Marne. Mais en guise de préparation je me suis offerts une semaine sportive avec vélo de route et course à pied. J'ai d'ailleurs pu cette semaine profiter de belles conditions météos. Nous avons eu le droit à 2 belles journée, jeudi et samedi, des journées de février très ensoleillées faisant exalter l'odeur de la terre des champs réchauffé, j'adore l'odeur de cette terre fraîchement retournée et gorgée de soleil. Avec ces belles journées ma motivation revient tout comme la végétation commence à renaître et nous rappelle que le début de saison de trail s'approche.
Samedi soir je décide d'appeler Daniel pour lui proposer une sortie dans les Vaux de Cernay, au coeur du Parc Naturel de la Haute Vallée de Chevreuse. Le lendemain matin RDV à 8:00 pour une belle sortie, au programme 2 heures d'endurance vallonnée. Le parcours n'est pas vraiment définit à l'avance.
A peine sortie d'Auffargis nous tombons nez à nez avec un troupeau de biche, nous empruntons à ce moment là, le départ du TVC puis nous nous laissons guider par le parfum des chemins et par notre instinct d'apprentis grimpeurs pour les coureurs de pleine que nous sommes. Nous partons sur une base de 200 m de dénivelé positif à la 1/2 heure, nous enchaînons montés et descentes sur un bon rythme, nous éprouvons beaucoup de plaisir, à courir ainsi sur ces chemins tant le terrain est varié, du sable, des rochers de grès, des racines... enfin bref l'on ne s'ennuie pas. Pour finir nous revenons au foyer rural d'Auffargis avec 815 m de dénivelé positif et 2:03, il y avait quelques temps que nos cuisses et nos mollets n'avaient pas subis ce genre de traitement de faveur.

Courbes de Fréquence cardiaque et et d'altitude de mon Polar :


jeudi 26 février 2009

Aurélien un futur trialiste ?

Aurélien lors d'une promenade c'est tracé une zone, regardez le résultat, n'oubliez pas de mettre le son , vous apprécierez le bruit du moteur. Incroyable le mimétisme, alors que quelques jours avant il a vu son Papi moto lors d'une sortie trial.


Et la promenade continue en compagnie de Marine et d'Aurélien jusque tard dans la nuit...



lundi 2 février 2009

Cross de la Sablière, à toutes enjambées


Premier rendez-vous de la saison 2009, la 30 ème édition du cross de la sablière à Viroflay propose un parcours exigent et vallonné notamment avec l'ascension de la cote de la Chaumière 490 m à 10 %, de quoi bien réduire l'allure. Le circuit long de 4970 m est à parcourir 2 fois pour le cross long et compte un dénivelé positif par tour de 90 m ce qui est assez important pour un cross.
Pour ma part et la plus part de mes collègues de club nous sommes engagés sur le cross long.
Le Départ du cross long est prévu à 11:30 et cette course clôturera cette matinée sportive où règne une bonne ambiance. Pas moins de 7 courses seront organisées dans la matinée de quoi bien occuper l'équipe organisatrice. D'ailleurs quelques minutes plus tôt, ce sont les coureurs Dunes D'espoir http://dunespoir.free.fr/ qui partent sous les clameurs du public.
11:30, c'est à notre tour d'en découdre. Nous sommes près de 400 à être alignés sur la ligne de départ et cela se sent tant cela pousse derrière. Nous sommes quelques coureurs du Rumba regroupés en 3 ème ligne environ, alors qu'il y a à peine 1 min nous étions en 1er rideau !
C'est parti, ça ce bouscule, j'essaye de passer les bras devant, je suis poussé à droite à gauche et j'y vais aussi bon train, tels de vrais bourrins avec de la fumée sortant des naseaux.
La meute s'étire sous des conditions météos favorables, ciel bleu avec une température glacial - 1°C - 0°C. Très vite à ma surprise je trouve mon rythme alors qu'il y a 1 semaines j'étais dans les choux. Je grappille des places tout au long du 1er tour et je me présente au pied de la cote de la Chaumière en 17 ème position, 500 m à 10 % c'est long et tous ceux qui ont présumé de leur force vont le payer heureusement le public est présent, c'est ainsi que je suis pointé 12 ème à son sommet. Il met assez pénible de relancer derrière cet effort, c'est dur et cela s'entend tant nous soufflons fort.
20 min 32 sec au 1er tour, allez il faut que je garde l'allure. Mon objectif est d'améliorer mon temps de l'année dernière (42'03), c'est bien parti même si un chrono inférieur à 41 min me trotte un moment dans l'esprit. Je rattrape maintenant peu après l'entame du second tour les coureurs "Dunes d'Espoir" après avoir gagné et perdu une place. Donc statuquo, je vais finir seul ce cross, les écarts sont irrémédiables, 15 sec me séparent du 11 ème (un V2 + de 50 ans). Les places sont faites et ne changeront pas d'ici l'arrivée.
Je franchi la ligne en 41 min 17 sec, j'ai un peu fléchi dans le second tour, il m'a manqué un peu de niaque. Très vite je file récupérer mes affaires pour me couvrir et part à la rencontre de mes collègues, je les encourage et Josette en termine et fini sur le podium scratch féminin 2ème.
La victoire revient à Cédric Leseney (UA Versailles), en 36'49. A noter que quelques minutes au part avant Cédric avait remporté le Défi de la Sablière enchainant 5 montées de la cote de la Chaumière puis une 6 ème pour la finale.
Voilà une belle matinée !

dimanche 25 janvier 2009

Dans les Choux...


Dimanche 25 Janvier, Mon petit Aurélien souffle avec succès ses 2 bougies. Cela passe bien vite.
Sinon à par cela, la sortie de ce matin ne me rassure pas vraiment, La pharyngite du milieu de semaine à laisser des traces. Déjà que j'avais du mal à monter les escaliers à pied, essouflement et douleurs aux jambes. Voilà que ce dimanche je décide de faire ma reprise, pas couru depuis mardi, jour des 1er sympthomes. Eh bien ce fut dur, très dur, complétement dans les choux. J'ai tout de même fini mon petit tour d'1 heure et 210 m D+.
Heureusement que courir ce n'est pas toujours comme ça, parce que faut bien le dire, le plaisir je ne l'ai pas trouver.
Pour le cross de dimanche prochain ce sera peut-être une sortie collective. Je demanderais à mes enfants de m'acheter une paire de jambes ... on sait jamais ?

lundi 19 janvier 2009

Le Menu SVP






C'est le début d'année et la gestation de mon programme 2009 se finalise, il est temps pour moi de le dévoiler. Peut-être que quelques courses de préparations viendront compléter le programme mais je n'y crois pas trop, alors le voici :





  • 1 er février : Cross de la Sablière à Viroflay (78) - 9,940 km 190 m D+.
  • 15 Mars : Trail de la Montagne de Reims à Eceuil (51) - 34 km - 800 m D+
  • 26 Avril : La Bouillonnante à Bouillon (Belgique) - 50 km 2100 m D+
  • 9 Mai : Trail de la Vallée de Couesnon à Mézière sur Couesnon (35) - 33 km 550 m D+
  • 21 Juin : Le Marathon des Burons à Nasbinals (48) - 45 km 1500 m D+
  • 26 Juillet : La 6000 D à Aime la Plagne (74) - 55 km 3060 m D+
  • 27 Septembre : Le CAP Trail (95) - 50 km 1200 m D+
  • 14 Novembre : Les Flambeaux à Montfort L'Amaury (78) - 22 km 400 m D+
  • 6 Décembre : L'Origole au Perray en Yveline (78). nocturne 70 km 1500 m D+
Donc ce sera un programme riche avec normalement une surprise supplémentaire que je dévoilerai dans le milieu de l'année. Il est encore un peu tôt pour en parler. Je pense que ce programme ne devrait pas subir trop de changement si le mental et le physique suivent. A moi de bien gérer la saison et de m'accorder quelques plages de récupération.
Pour l'histoire la photo a été prise le 10 janvier 2009 en forêt de Rambouillet par environ - 10 °C.
A bientôt sur l'un de ces chemins.