vendredi 17 février 2012

Chaussures minimalistes, la chaussure fait sa révolution.

Le fait d'avoir effectué des cross cet hiver et d'avoir fait l'acquisition d'une paire de chaussures pour cette discipline, je me suis posé une question qui me parue évidente lorsque j'ai enfilées ces chaussures.
Pourquoi inventer des chaussures minimalistes alors qu'elles existent déjà dans le commerce ?
Je pense sans trop me tromper que l'on peu considérer les pointes de cross ou d'athlétisme comme étant des chaussures minimalistes. Non ?
Elles regroupent tous les avantages procurés par les chaussures minimalistes.
Légèreté, souplesse, prés du sol... et les inconvénients, manque d'amorti, de maintien et de protection, aucune correction possible...
C'est vrai à leur pied, lors des départementaux de cross j'avais l'impression de voler. C'est sûr, il n'y a pas photo entre une Riot 3 à 400 grammes en pointure 47 et une paire de cross à moins de 250 gr ammes en pointure 46,5. Mais pour autant je me vois mal courir avec une telle paire de chaussures plus de 10 bornes et de surcroît sur un terrain dur.
J'ai souvent entendu des louanges pour la course effectuée pieds nus sur pelouse, à petite dose pour faire de la proprioception ou de la rééducation, de nombreux sportif de haut niveau pratiquent des séances pieds nus sur stade de foot par exemple, je trouve ça intéressant et c'était avant l'arrivée des chaussures minimalistes.
Alors est-ce que ça serait uniquement commercial ?
je ne répondrai pas à cette question, mais je pense que la chaussure de sport est en plein boom tout comme notre pratique. Notamment par l'afflux croissant d'adeptes avides de nouvelles sensations.
Entre retour aux sources et modernisme la chaussure minimaliste se positionne sur ces 2 aspects. Vous pouvez alors découvrir cet article sur la clinique du coureur les chaussures recommandées, plusieurs chaussures minimalistes y sont testées. Vous n'aurez que l'embarras du choix tant les modèles sont pléthoriques !
A coup sûr avec cette nouvelle pratique ce sont aussi les salles d'attentes des praticiens qui risque d'emplir, si les changements d'entraînements sont mal conduits. Mes conseils, si vous êtes tenté, allez y progressivement, le corps n'aime pas les changements d'habitudes trop brusques surtout quand celui-ci a ses petites habitudes.
Alors à vous de voir, moi je me contente pour le moment des chaussures de cross pour les cross, chaque chaussure pour son domaine de prédilection, pour le minimalisme j'attends encore, mais je reste curieux.

dimanche 5 février 2012

Foulées de Vincennes 2012 - 10 km

Nous sommes le 05 février 2012, il neige chez moi dans les Yvelines, 5 cm de neige ce sont amoncelés cette nuit et il neige encore un peu et il fait -7°C. Première réflexion, j'y vais j'y vais pas (...).
Un hiver tardif, mais nous sommes encore en hiver, alors surprise l'hiver est arrivé cette semaine. donc j'y vais, je pars en me disant je verrai bien au coin de la rue et ainsi de suite. L'objectif vous l'aurez compris s'est déjà d'atteindre la ligne de départ, il est presque 09:00 quand je pars, je ne sais pas pourquoi mais je n'ai pas réussi à partir plus tôt bien que j'avais prévu cette intempérie. N12, A12, A13, toutes les routes empruntées sont aussi blanches les unes que les autres, mais rien à faire, je tiens bon entre 40 et 50 km/h. Une voiture c'est arrêté pour chaîner ? Les miennes sont dans le coffre au cas ou, mais si je m'arrête je loupe le départ, c'est sûr. La capitale approche, je passe St Cloud et à l'autre bout du tunnel la neige commence à être moins abondante comme souvent. La météo annonce, quelques flocons sur Vincennes, plus je vais vers l'Est et plus c'est dégagé. Un tunnel sur le périf, c'est verglacé, les gars de l'équipement y sont à la pioche ! bon courage. Arrive enfin la porte de Vincennes, près d'une heure de route, ouf !
Je récupère mon dossard et je vois qu'il reste encore de nombreux dossards à distribuer. Je retrouve Benoît qui décide de ne pas prendre le départ, là, vu les conditions il faut en vouloir, il neige sur Vincennes et il fait - 5°C, assez peu mais suffisament pour rendre le parcours glissant.
Dossard 747, il y a des dossards comme ça qui inspire le respect, 747 ça siffle, c'est rapide comme un avion, c'est un dossard que l'on respecte, je n'ai pas le droit de faire dans la demi mesure.
La course, mon premier 10 km :
Malgré ce beau dossard, j'en ai pas les privilèges, encore aucune marque sur cette petite distance, alors je pars en 3 ème ligne et j'essaye de me rapprocher tant bien que mal.
La course est partie et après 5 secondes environ je passe sur le tapis. Il y a du monde beaucoup de monde, les 2 départs séparés se rejoignent assez tôt et forme un léger ralentissement, j'ai aussi l'impression que le départ pair avait un peu d'avance sur nous, une vingtaine de mètres... C'est dense et je peine à me faufiler, arrive le 1 er kilomètre, 03:55 ! houlala. Mon objectif de 03:40 au kilo est largement dépasser, 10 X 03:40 = 36:40 l'objectif idéal, 15 sec à reboucher, c'est mission impossible d'autant plus que ce n'est pas le boulevard devant moi, 2 ème kilo en 03:17 !? il y a un problème puis 3 ème kilo en 03:58 !? Visiblement, sur cette section de 2 km la marque est mal placée. Je commence à pouvoir me caler sur une allure régulière mais je double encore du monde et même des coureurs courant à 10 km/h, là ça devient dangereux. J'ai oublié de vous dire, ça glisse un peu, les appuis glissent et les virages ne sont pas pris à fond, prudence. Les kilomètres s'enchaînent à 03:40, mais je n'ai pas trop confiance aux marques kilométriques il y a trop d'irrégularités il me semble. Reste 3 kilomètres, ça sent l'écurie et c'est du chacun pour soi, le rythme s'accélère au fur et à mesure que l'arrivée approche. Bon en fait, ça passe vite 10 km. Je me grouille un peu car je ne veux pas finir au dessus de 37 min, j'accélère et je donne tout ce que peux pour faire les 200 derniers mètres à bloc, la ligne est coupée à bout de souffle. 00:36:55 temps officiel et 95 ème sur 2776 arrivants, mon record, pas de mal c'est le 1er d'autant plus qu'en rejetant un coup d'oeil sur les résultats, il y a maintenant le temps réel indiqué, et là c'est beaucoup mieux enfin pas beaucoup mais cela me rapproche de mon objectif, alors 00:36:46 et 93 ème. Cela me laisse encore une petite marge de progression avec un meilleur dossard et de meilleures conditions météo, soyons patients.
résultats sur Topchrono
Pour ma première vraie expérience chronométrée, j'ai remarqué qu'il n'était pas si facile d'aligner comme ça les kilomètres avec régularité comme à l'entraînement, ici les 200 m ne sont pas indiqués et je manque de repère et d'expérience sans compter sur la foule très présente lors des 3 ers kilomètres. A noter tout de même que la parcours est assez roulant quelques relances difficiles avec la neige mais un parcours absolument plat excepté les 50 derniers mètres en léger faux plat montant.
Prochain rendez-vous, semi de Rambouillet, place à une semaine tranquille et encore froide.