dimanche 11 décembre 2011

Reprise ! Cross de Verrières le Buisson

C'est fait, je viens de faire ma reprise, sur un cross, Label régional. Je n'ai pas choisi le plus facile mais j'ai adoré. Un parcours varié à souhait, exigent, un cross quoi !
Coté course après avoir récupéré mon dossard je jette un coup d'oeil du coté de la course Junior/Vétéran, je salut mon ami Romuald qui est en train dans chier, dans quelques minutes ce sera mon tour.
Maintenant les Séniors environ 80, je me glisse dans le milieu du paquet, le peloton reste assez compacte encore à l'entame du 2 ème tour, j'essaye de garder ce rythme, mais pas facile. A la mi course les sensations commencent à être meilleures, peut-être vais-je moins vite ? mais je sens mieux ma gestuelle, j'affine mes trajectoires, mes SNova Riot m'obliges à prendre un peu plus large dans certains virages glissant mais de cette manière je garde de la vitesse donc la relance est moins dur. Je m'en sors bien et ne perd pas de temps face aux pointes. Ça va vite, très vite, j'ai laissé le cardio dans la voiture, j'ai bien fais, il ne sert à rien je n'ai pas le temps de regarder la montre. Le dernier tour, je me sens encore des forces alors je prends les choses en main, je fais le forcing pour rester en tête de notre petit groupe d'environ 8 coureurs puis dans la dernière bosse je me laisse déborder volontairement par 2 coureurs pour me laisser un mini temps de répit avant d'aborder à fond les gamelles les 500 derniers mètres. C'est sans compter la fougue de mes compagnons dont trois d'entre eux me laissent sur place à l'entame de la dernière ligne droite, mais sa patine un peu, et ma cuisse me chatouille, j'assure donc cette 45 ou 46 ème place. Ce qui n'est pas si mal quand je vois mon chrono 33:27 pour 8,720 km le 1er Michael Simon est en 28:00 tout rond, le parcours n'est vraiment pas évident.
Les résultats des courses :
http://cd91athle.free.fr/ACD91-2009-P/R111211-CROSS.pdf

mercredi 7 septembre 2011

A bout de souffle...

Changement de direction en cette fin de saison. La fatigue se faisant sentir au travers des sensations qui ne décollent toujours pas en se mois d'août, une lassitude s'installe. J'ai bien essayé en vain de persévérer mais sans plaisir je préfère observer une coupure et de reprendre quand l'envie se manifestera. Presque pas de course à pied au mois d'août, pas du tout en ce début septembre, mais place à d'avantage de vélo, (VTT et route) à tel point que les sensations sur le vélo ne tardent pas elles à revenir me faisant largement plaisir dans mes bosses préférées du Coté de Maule et Bazemont. Même sur le plat, je commence à fendre l'air et moins ressentir l'effet du vent contraire signe d'une forme convenable. Alors fatigue ou lassitude, certainement les deux mais la course à pied ne me manque pas.
Par contre mon corps semble toujours fatigué, chaque sortie appuyée fait suite à des douleurs lombaire du coté gauche et ce depuis le mois de juin, il faut patienter 1 ou 2 jours pour que cela passe.
Du coup le programme de cette fin de saison se retrouve fortement chamboulé, alors que début août je pensais encore m'aligner sur l'Impérial Trail (35 km) et le Trail du Lison plus tôt que les Hospitalliers en raison de l'éloignement géographique de cette dernière mais aussi en raison de la distance proposée. En effet, les 45 km du Lison me suffisent amplement vue ma déconvenue à Annecy. J'ai besoin de refaire mes gammes et trop de douleurs m'ont accompagnées durant ce trail et encore aujourd'hui. D'ailleurs avec encore plus de recul je commence à mieux comprendre les raisons de cet échec. Du coup je me dis qu'il sera peut-être possible de retenter l'aventure sur ce type de format (80 km avec 4500 à 5000 de D+), mais se sera pour plus tard avant il faut refaire ses gammes et reprendre tout doucement et progressivement. Cela va bientôt faire 2 ans que ma pratique est chaotique, blessure, reprise, blessure... . Et plus que tout ou la compétition, ce que j'aime c'est faire du sport, les blessures m'éloignent du sport et cela m'ennuie. En regardant un peu en arrière, je m'aperçois que cela faisait 4 années consécutives que je préparais une course en automne (Sparnatrail 2007, Templiers 2008 et 2010 et marathon de New york 2009), cette année il n'en sera rien et cela me fait un peu drôle car j'adore cette période de septembre à fin octobre avec ses changements de couleurs et d'odeurs.
Un peu de regret, mais il me reste encore de nombreuses années donc patience.
Photo : hermitage St Etienne à Saint Nazaire de Ladarez - Hérault.

mardi 16 août 2011

Trail du Caroux - 28 km - 2100 m D+

Le Trail du Caroux, en conclusion de notre séjour dans l'Hérault, c'est la cerise sur le gateau. Après 15 jours passés à jouer au vacancier et à profiter de tous ce que la région peu nous offrir je vais enfin voir ce qu'il me reste de force dans les jambes. Pendant ce séjour, quelques sorties en course à pied sont venues ponctué mes matinées, avec notamment une sortie majeure en boucle de St Nazaire de Ladarez à Roquebrun, une très belle sortie sur sentier parfois oubliés offrant de jolis point de vu sur les villages et du dénivelé, 23 km pour 1150 m de D+, 2:45 min, c'est déjà pas mal dotant plus que les sensations ne sont pas terribles, ce qui me sort du lit, c'est l'envie de découverte d'espace, d'aventure. Je dois dire que l'envie de courir n'est pas vraiment rendez-vous.



Mais me voilà tout de même au départ de ma 7 ème course de la saison à Mons la Trivalle, une petite averse vient de laisser suffisamment d'humidité pour que les rochers de notre 1ère montée soient très glissant, heureusement c'est la montée.


C'est partie je m'accroche au groupe de tête jusqu'au pont des soupirs, je dis bien je m'accroche, je ne suis pas dans un bon jour mais je me dis aussi qu'il y a une justice car après 2 semaines de débauche il est normal d'être à l'agonie. Passé le pont des soupirs la montée qui suit à de quoi faire soupirer, 3,6 km pour près de 800 m de D+. Il faut souvent crapahuter à 4 pattes sur des rochers mouillés. Il me faudra 1:10 pour atteindre le sommet, 1:10 pour faire 5 km avec notamment un passage à 50 % (300 m parcourus et 150 m D+) je n'avais encore jamais fais de grimpette aussi dur, peut-être la 6000 D sur le glacier de Bellecote. Je me dis alors, que ça va être long, car si la descente se révèle aussi technique que la montée ...), ch'u pas arrivé. Heureusement, les descentes suivantes seront techniques mais on peu courir, ouf.


A noter que l'on évolue dans un somptueux décor, ce n'est pas pour rien que les autochtones surnomme cette colline "Montagne de Lumière", mais aujourd'hui et surtout ce matin le soleil a décidé de jouer à cache cache. Mais malgré tout nous profitons de jolis points de vues. Sur le plateau un vent à décorner ... nous accueille m'obligeant à réajuster ma casquette, ce zef nous dévies parfois de nos trajectoires, attention à ne pas s'envoler.




Déjà, que j'avais fais un très sur le classement depuis longtemps (un top 20 m'aurai bien plu), voilà que je me rajoute un peu de chemin et de dénivelé avec un groupe d'une dizaine d'unité, résultat 600 m de plus à parcourir et 50 m de D+. Arrive enfin le ravito de Colombière sur Orb, je prend le temps de me ravitailler et de refaire le plein de boisson. Mon seul objectif, finir avec les moyens du bord. Arrive maintenant la seconde ascension du Caroux, je me sens mieux, je ne vais pas plus vite mais cette 2 ème grimpette me parait moins longue et pourtant c'est tout même 800 m de D+ pour 3,2 km à escalader. Je relance même très bien sur le haut lorsque que la pente se fait plus douce, mais pas pour longtemps, pas de chance des crampes dans le début de la descente vont me contraindre à faire une petite pose, un coureur sympa va me filer du sel, 5 min plus tard c'est reparti. J'essaye de prendre un maximum de plaisir en descente, je me donne à fond, j'en affole même mon cardio, bien plus qu'en montée, serait-ce le fruit du régime pratiqué pendant 2 semaines ?


Nouveau ravito, un verre et puis repart, je tiens le bon bou, la petite famille qui m'attend en bas ne va pas tarder à me voir apparaître. Encore faut-il grimper la dernière difficulté du jour après le petit hameau d'Héric, 175 m de D+ en 650 m, c'est presque facile pour le coup. Encore une fois alors que j'attaque la descente finale, je suis encore contraints à m'arrêter, encore les crampes. Décidément les transitions montées descentes sont difficiles. La 1 ère féminine passe avec beaucoup d'élégance, tout compte fait je ne regrette pas cette pose.


Mons la Trivalle arrive déjà, les 3 dernières heures ne mon vraiment pas paru longue contrairement à la 1 ère heure. Je savoure enfin l'arrivée avec mes enfants après 4:33 d'absence et une 45 ème place.


Comme je l'ai dis au micro, c'est un beau parcours, d'une technicité que je n'avais encore jamais connu en course avec un ratio dénivelé/distance très intéressant. Comme nous sommes en plein Tour de France, je qualifie ce parcours de Trail de Hors Catégorie.


les photos : Vieussan avec le Caroux en arrière plan, Gorges d'Héric et arrivée à Mons la Trivalle.

mercredi 29 juin 2011

Trail du Caroux

Le 17 juillet prochain, c'est le Trail du Caroux. C'est où ?


Alors il faut se rendre dans l'Hérault, dans le Parc du Haut Languedoc, dans les Monts de l'Espinouse et trouver le Mont Caroux. Le départ a lieu à son pied, à Mons la Trivalle entre Ollargue et Lamalou-les-Bains. 2 parcours sont proposés, l'un de 19 km et l'autre 28 km avec un dénivelé positif allant 1200 m + à 2100 m+. Un trail de Mouflon !


Je participerai pour la 1 ère fois à ce trail avec l'objectif de m'y balader, peut-être plus si la condition est présente.


Pourquoi ne pas venir nous encourager, et profiter de la fraîcheur des gorges d'Héric et de L'Orb, après être venu nous applaudir vous pourrez vous rendre à Cessenon-sur-Orb pour voir passer le Tour de France, une journée consacré au sport et n'oubliez pas le petit plongeon dans l'Orb.

Alors, au 17 juillet sur les sentiers du Caroux.

samedi 18 juin 2011

Maxi Race du Lac d'Annecy - retour sur ma course

Déja 3 semaines que l'Annecime c'est achevée, le temps pour moi d'analyser cet échec, de récupérer, de retrouver l'envie de courir et de s'entraîner. Aussi le temps de découper le bulletin d'inscription pour le Trail du Caroux et de le glisser dans l'enveloppe.

Je ne vais pas faire un compte rendu complet comme vous avez déjà pu le découvrir sur ce blog mais je vais lister les erreurs que j'ai pu commettre. Ce genre d'erreur que j'ai tendance à répéter au moins une fois par an, là, cela c'est produit sur la course majeur de ma saison, dommage.

Bon alors ces erreurs ?

1. ère, un départ un tout petit peu rapide, bien que je n'en sois pas sûr après lecture de la courbe FC sur l'ordi.

2. ème erreur, un peu malgré moi suite aux newslaters de l'organisateur, celui-ci nous dresse un résumé du parcours par section en détaillant les différentes caractéristiques de chaque section. Et bien là, je dois dire que j'avais retenu que la 1ère partie était plus tôt facile et roulante avec la montée du Semnoz. En réalité il s'agit pas de la partie la plus dur mais cette section n'est pas si roulante que ça, surtout quand on n’est pas montagnard, alors si vous êtes comme moi, peu habituer à "Trailer" en Montagne soyer prudent.

3. ème erreur, je ne me suis pas assez approprié le parcours, même si la veille, le samedi après-midi, j'avais remarqué que les courbes de niveau du profil étaient particulièrement relevées au tour de la Forclaz. Ce sera la partie la plus dure pour moi, la partie qui aura fini par m'achever. Je prends aussi conscience que mon arrivée à Bluffy coïncidera presque avec le départ du Marathon Race, et j'ai peur d'être gêné, quelle erreur de penser cela. Cela aura une grosse incidence le jour "j".

4. ème erreur, la principale, je ne me suis pas assez concentré sur mes temps de passage, j'arrive au 1er ravito avec 5 à 10 min d'avance, je retrouve également Danielo que j'avais perdu devant le camping du Belvédère à Annecy le Vieux. Et là plus tôt que de repartir doucement et gérer cette avance pour s'économiser, nous repartons assez fort, rattrapant Cathy Dubois et la dépassant. C'est alors avec 25 min d'avance sur le temps de passage prévu que nous arrivons à Doussard. Nous sommes accueillis et encouragés par tous les coureurs du Marathon Race, environ 400 et par nos collègues de club environ 20 membres, c'est pas rien et cela nous mets une certaines pression. Décoller du ravito avant le départ à 9:00, il est 8:51. Danielo part 3 à 4 min devant, j'ai décidé de prendre les bâtons et de changer de chaussures. Je parviens tout de même à partir juste devant le meute, quelle erreur ! Je me suis à peine ravitaillé, j'ai tout de même rempli la poche à eau. Je repars sur un rythme effréné et rapidement absorbé par tout le peloton du Marathon. Et dire que je pensais être gêné par l'arrière du peloton et bien je dois l'avouer, c'est moi qui les freine dans la montée, tous mes collègue de club, finissent par me doubler et m'encourage, ils ne pensaient pas pouvoir le faire un jour.

5. ème erreur, une mauvaise gestion des imprévus, je me focalise que sur les choses qui ne vont pas, je ne parviens pas à penser à des choses positives. Dés la descente du Semnoz mes cuisses me fond mal. Je ne pensais pas souffrir si tôt musculairement. S'ajoute à cela, la douleur à la malléole gauche qui me fait vraiment mal lors de la montée de la Forclaz, des douleurs lombaires. Enfin j'ai mal partout les genoux s'y mettent sérieusement dans la descente de la Forclaz, les cuisses n'en peuvent plus, les plantes des pieds sont meurtries, la galère.



Au delà de ça, je me suis malgré tout fait plaisir. L'environnement y est pour beaucoup. C'est d'ailleurs, ce qui m'a fait avancer encore plus loin dans la montée de la Forclaz car je m’étais arrêté, au croisement de la route, je voulais faire demi tour et rentrer à Doussard. Alors j'ai continué animé par la curiosité et la beauté du paysage, j'ai aussi retrouvé Daniélo, qui comme moi en avait plein les bottes. Je lui fais part de mon envie d'abandonner puis nous buvons un verre ensemble au chalet juste avant le sommet. Lui ça l'aura reboosté moi enterré. Plus loin je m'assoie au coté des biquettes et je leur fais la conversation. Ce n'était pourtant qu'un Perrier. Je m'en vais alors vers cette descente horrible en direction de Bluffy, c'est que cette descente n'a rien d'agréable, pentu et toute droite dans la caillasse, dommage. Voilà s'en est fini, j'arrête mon chrono, coupe le GPS environ 9:45 de course, arrivé au ravitaillement j'attends pourtant un bon quart d'heure avant de donner mon dossard, j’attends peut-être une résurrection, mais non rien du tout. Une décision pas si facile à prendre, il reste encore 14 km. J'arrête je ne veux pas me blesser, je n'en peux plus.

A découvrir sur le site du club, des photos de la course, des CR et des vidéos de la course : http://rumba-athle.fr/blog/index.php?post/2011/06/11/Compte-Rendu-Annecime-2011


lundi 30 mai 2011

Maxi Race du Lac d'Annecy - " Plus fort que moi"

Abandon au 66 ème km, à Bluffy ravitaillement n°3. Retour en image sur cette aventure inachevée :














































vendredi 20 mai 2011

Annecime - Maxi Race





Je vous invite à vous rendre sur le lien suivant Over Elément : http://www.overelement.com/?utm_source=mail&utm_medium=lien-texte&utm_campaign=overelement26
Vous pourrez alors découvrir une vidéo présentant ce week-end sportif avec notamment la présentation des 3 courses avec de joilies vues sur le Lac d'Annecy. Rendez-vous entre la 9 ème et la 13 ème minutes.

lundi 16 mai 2011

Maxi Race du Lac d'Annecy - tour du lac d'Annecy




Dans maintenant moins de 2 semaines nous partons avec le club et environ 30 membres à l'assaut des pistes et sentiers du tour du Lac d'Annecy où nous tenterons de donner le meilleur de nous même sur la Maxi Race 78 km avec 4400 m de D+ et le Marathon Race 33 km avec 2100 m de D+. Un très gros menu en perspective. Les parcours sont disponibles sur le site de l'épreuve. Pour certains ce sera la 1 ère expérience sur ce type de profil montagnard, donc pas forcément facile pour des coureurs de plaine comme nous.


Pour ma part, j'ai pu suivre une préparation assez sérieuse et sans trop de souci malgré quelques petites douleurs (fatigue) avec notamment quelques Trails de préparation (Le Creusot, Josas, Montaigu et Bugeat) auxquels il faut ajouter des sorties longues assez musclées sur le circuit des 25 Bosses / Belvédère avec 1 sortie de 8 heures (sans doute un peu longue malgré le rythme rando course) et sur la colline d'Elancourt. C'est sur ces 2 sites que j'ai totalisé le plus de dénivelé positif et négatif à l'entraînement qui je l'espère me permettrons d'aller au bout des 78 km. J'espère que mon tendon du tibial postérieur ne viendra pas gâcher la fête comme ce fut le cas en fin de saison dernière, il est vrai que je ressens toujours une faiblesse sur cette zone lors des longues sorties. J'espère me faire plaisir tout au long de ce parcours qui se promet magnifique en espérant que le beau temps ce maintienne jusque là. Voilà, tout est fait, place à la récupération et à dans 2 semaines.

jeudi 28 avril 2011

le Bugeat Corrèze Raidlight Trail 2011

Après une semaine âpre en entraînement et un trail de Montaigu dans l’Aube lors d’un séjour shoppinotouristicosportif avec famille et amis, le Bugeat Corrèze Raidlight Trail se dresse devant moi.
La Corrèze mélange de chlorophylle et de granit dans ce Limousin qui me tient à cœur de par mes racines qui y sont quelque peu rattachées. En général à chaque fois que j’ai pu faire une compétition en Limousin je n’ai jamais été déçu. Raid Multisports , VTT voire même trial et oui avec les 4 jours de la Creuse, le Limousin sait organiser, ce Bugeat Trail est donc à l’image de toutes ces manifestations auxquelles j’ai pu participer dans cette jolie région. Il n’y a donc rien à redire ou sauf peut-être un léger manque de participants. Environ 150 classés sur l’ensemble des 3 courses proposées ce dimanche, 11 - 22 et 45 km.
A cinq semaines de l’Annecime, l’objectif de cette première moitié de saison, je me suis inscrit sur le 45 km avec ses 1700 m de D+ annoncés, j’y vais pour m’aguerrir et améliorer ma condition physique. Dans cette optique je décide de prendre le départ pour la 1ère fois sur un trail avec des bâtons que j’ai encore peu utilisés à l’entrainement, il s’agit de bâtons en alu avec dragonne escamotable de marque Française SVP. J’ai vraiment besoin de m’exercer, je n’en aurai pas souvent l’occasion d’ici le 29 mai, alors je préfère prendre le risque, ici, plutôt qu’à Annecy. Pour compléter mon équipement j’ai opté pour des guêtres pour ainsi éviter toute intrusion de cailloux ou autre petit branchage dans la chaussure, ces guêtres se montrent particulièrement efficaces vu le nombre de km en hors piste et l’épaisseur des tapis de feuilles dans ces forêts.
Sur la ligne de départ je remarque une chose, je suis bien chargé par rapport aux autres coureurs, c’est vrai je n’ai pas fais attention, je ne sais pas combien de ravito compte ce parcours. J’ai pris mon sac à dos en configuration Annecime, c’est à dire avec poche à eau de 1,5 l et l’équipement obligatoire, couverture de survie, imperméable barres énergétiques téléphone portable…, ne manque que les manchettes et le corsaire à la place du short. Je n’ai pas pesé le sac de peur de me briser le moral, je pense avoir 3 kg sur le dos peut-être plus, tout équipé je dois bien peser 83 à 84 kg. Promis je vais peser tout ce barda.
Nous sommes partis, avec une cinquantaine de coureurs nous effectuons le tour du stade Alain Mimoun qui est originaire de cette petite ville Corrézienne puis nous attaquons la 1ère descente avant de quitter Bugeat par une petite grimpette, le rythme vient de s’accélérer et s’accélère encore à chaque petit talus. A la faveur de ces petites difficultés, un groupe de tête commence à se former, d’abord 3 coureurs dont je fais parti avec Sylvain de l’Elan Ussel et Christophe du Tulle AC. Le rythme s’accélère encore et Christophe finit par partir seul. Derrière un nouveau regroupement s’opère avec un groupe de 4 coureurs, nous retrouvons le soutien de Frédéric de Bugeat et de Didier du Herbauges AC, pour ce dernier je ne suis pas sûr que ce soit lui. Le rythme est élevé voire très élevé et Thierry des Twix Creusois ne l’entend pas de cette façon, il en remet une couche et part à la poursuite de Christophe. Nous avons avalé les 5 premiers km à plus de 12 km/h de moyenne. Nous attaquons alors une nouvelle bosse à la sortie de la Bâtisse et tout semble vouloir s’éclaircir, mon groupe explose et je laisse filer pour quelque temps Sylvain mais j’ai aussi la surprise de me faire doubler par l’homme qui était en tête en la personne de Christophe certainement un peu distrait, il a loupé la bifurcation dans le pré avant la Bâtisse, je suis alors 4 ème puis 3ème quand Sylvain lâche prise lors d’un arrêt technique, je ne le reverrai qu’à l’arrivée.
Alors 3ème, j’essaye de rester au contact visuel avec les 2 loustics de tête, avez-vous suivi, qui sont-ils et bien Thierry le véloce et Christophe le distrait, j’attaque la descente du Roc des Jacques, 200 m de dénivelé négatif en hors piste tout droit dans la pente, (à ce moment me vient une petite pensée, je ne suis pas déçu de mettre aligné sur ce trail, parfait pour parfaire ma préparation). Plus tôt à l'aise dans les descentes je reviens sur les talons des hommes de tête, mais sa remonte dur après le Pont Piquemenu au-dessus du ruisseau Menouiex, nous attaquons l’ascension du Puy le Cluzard et je reperds un peu de temps, décidément je ne suis pas bien dans les bosses, c’est vrai je ne me sens pas dans un grand jour à moins que ce ne soit le chargement, je suis obligé de marcher assez rapidement, il me semble plus qu’a l’accoutumée. Malgré tout j’arrive au prix d’un effort somme tout à fait raisonnable à recoller au duo, nous voilà enfin tous les 3 réunis. Il reste encore 30 km, et je décide de mettre à contribution ma technique en descente pour m’évader, je veux ainsi prendre un peu d’avance vu ma piètre prestation en montée. Je suis ainsi le premier coureur à entrer dans le Village de Tarnac où le Journaliste de la Montagne me demande d’où je suis, c’est marrant. Qui dit village dit ravitaillement, seul Christophe prend le temps de se rafraichir et nous repartons tous les trois, nous longeons la Vienne jusqu’au rocher Ste Marguerite. L’ascension qui suit va voir la propulsion de Thierry dans les nuages, il court alors que je marche, je ne cherche pas à m’accrocher nous sommes tout juste à mi-parcours, je me porte maintenant à la hauteur de Christophe qui grimace, il n’a pas l’air au mieux, enfin je ne lui en dit rien. Nous échangeons quelques mots, il m’informe qu’il a couru Tulle Brive il y a 2 semaines, (plus tard, en regardant les résultats je constate qu’il avait pris la 7 ème place de cette classique remporté par Thierry Breuil et que l’autre Thierry lui avait prit la 5 ème place) et qu’il doit courir le Nivolet Revard dimanche prochain, sacré programme. Pour finir je finis par me retrouver tout seul et arrive au ravitaillement du bois de Cholet sur les hauteurs de la Combe avec déjà 6 min de retard sur Thierry, Ouille petit coup sur la tête. J’indique à Christophe qui arrive tout juste avant que je ne reparte que nous sommes au 27,8 km, il a l’air de souffrir. Je repars revigoré par le coca et les tucs, ce coup-ci nous traversons la Combe, je commence moi aussi à être un peu entamé, un départ un peu rapide c’est sûr mais j’ai voulu prendre le risque pour voir et prendre ainsi le bon wagon. Arrive maintenant le village de Bessette où je suis d’abord accueilli par 2 enfants, l’un à vélo et l’autre en courant, tels 2 messagers ils partent rameuter tout le village, un coureur arrive ! J’adore ces petits villages authentiques, le temps s’est ici arrêté, je poserai bien mes valise, mais v’là t’y pas que je m’étrangle avec mon coca à la vue de 2 coureurs se rapprochant de la table du ravitaillement, je ne les attendais pas et je ne les attends pas, je repars dare-dare, déjà 15 min que Thierry est passé, merde j’ai vraiment dû m’endormir en chemin, en fait, je le saurai plus tard mais ils s’agit je crois de Frédéric et de Didier déjà entrevus en début de course. Ils se sont perdus et vont attendre le passage des coureurs pour réintégrer leur place initiale, très bon état d’esprit dont ils font preuve, bravo. En tout cas n’en sachant rien à ce moment de la course je repars de plus belle, il faut que je résiste, la fin de course va se jouer au mental, tout le monde est entamé et il faut que je sois hors de portée de fusil. Cette fin de parcours est moins exigeante le difficile est derrière nous, mais il faut se forcer à courir dans les faux plats, il est tentant de marcher, nous longeons les étangs de la Voûte et du Condeau on m’indique encore 5 km puis le village de Condeau arrive et son dernier ravitaillement, ce n’est pas faux mais j’ai 41 km sur le GPS. Les tourbières me rappellent celles du début de parcours et je commence à me demander si je ne suis pas reparti faire une 2 ème boucle. Ouf, non je reconnais enfin la dernière tourbière qui était la première tout à l’heure et la succession de troncs d’arbres à escalader. Je sors de l’écrin de verdure et voilà Bugeat, j’aperçois le complexe sportif mille sources là-haut, encore un dernier petit effort, avec quelques crampes je passe enfin la ligne d’arrivée accompagné par quelques gouttes de pluie annonciatrices d’orages.
Thierry Mignon est déjà arrivé depuis presque 28 min, cela fait un peu plus de 1 min au km depuis qu’il m’a quitté, et me voilà en train de raconter la course au micro. Ce fut un très beau trail, bien sympa. Dites, à quand le TTLV (trail tour du lac de Vassierre).
Finalement ce sont 46,5 km qui seront parcourus pour 1850 m de D+.

Les 20 premiers :

1 MIGNON Thierry 04:26:03 twix creusois ; 2 BRESSON Guillaume 04:53:58 RUMBA ; 3 VIMONT Sylvain 05:01:49 Elan USSEL ;4 EYMARD Olivier 05:10:46 ; 5 BUCHON Damien 05:15:31 ; 6 DESPROGES Frederic 05:16:36 Bugeat athlétisme ; 7 LOYEN Didier 05:16:36 HERBAUGES AC ; 8 GRELAUD Bruno 05:23:21 Kikourou.net ; 9 FORDIN Christophe 05:23:26 TULLE AC ; 10 RONDEAU Herve 05:23:36 SAM GUERET ; 11 DOUCET Eric marie 05:25:51 ; 12 LACOTE Sylvain 05:26:01 CSA GUERET ; 13 BACONNET Gerard 05:26:46 ; 14 ROUCHIER Frédéric 05:48:51 ; 15 CUGGIA Bruno 05:52:26 Villenove AC ; 16 DUCROT Alexandre 05:54:21 ; 17 NEDELEC Fanny 05:56:16 – 1ère Femme ; 18 BERRET Gilles 05:56:51 ; 19 PORTE Jean claude 06:00:15 ASPTT BLOIS ; 20 BINOVSKI Christophe 06:04:31 Rambouillet sports.

Toutes les photos sont de Jacques Delhiere.

lundi 4 avril 2011

Trail du Josas 2011



Bien que le ciel soit couvert, les conditions météos seront clémentes contrairement aux prévisions annoncées, nous passerons presque entre les gouttes, sauf que cette nuit ce fut le déluge. Les pluies et orages de la nuit ont laissé un terrain bien détrempé et gras ce qui rajoute une note plus technique à ce trail se déroulant 1 semaine après l’éco trail de Paris. A Jouy-en- Josas, les organisateurs nous proposent un beau parcours en vallée de la Bièvre semé d’embûches et de quelques passages pittoresques, avec notamment le passage dans une grotte qui me vaudra une petite erreur de parcours et un passage humide dans l’ouvrage de la Bièvre en dessous les Arcades de Buc (photo) . Nous sommes à quelques kilomètres de la capitale et pourtant le parcours s’inscrit presque majoritairement en forêt en faisant quelques incursions en milieu urbain, de la N118 à la RD 91 tout proche de Guyancourt. D’ailleurs au moment de bifurquer vers le chemin du retour au niveau de l’étang de la Geneste, nous empruntons la même côte que l’Eco Trail une semaine plutôt. Je disais beau parcours bien gras, ce gras qui va me poser quelques problèmes pas tant technique mais plus tôt physique mon gabarit me faisant un peu défaut dans ces conditions. Parti dans les 10 premiers, je laisse filer un petit groupe composé des favoris avec notamment Sebastien Lefebvre, Ludovic Durieux et Rodolphe Haroutel, je me positionne en retrait avec JC Blum, c’est parti assez vite devant, d’ailleurs Rodolphe fera une petite erreur de parcours ce qui nous permet de retomber sur son paletot, hélas pas longtemps, il va vite le bougre et puis je pense que comme d’habitude nous ne tarderons pas à récupérer 1 ou 2 coureurs dans le dernier tiers de la course. Pour le moment je reste avec JCB et nous avançons à bon rythme jusqu’au moment où nous rejoignons le parcours du 20 km et à la faveur des toboggans et des zigzags entre les coureurs et à une petite erreur de parcours je perds le contact sur JCB, je ne le reverrai plus. J’arrive alors au ravito encouragé par quelques amis. Je suis pointé en 8ème position puis 7 ème à mon entrée sur les Etangs de la Minière puis 6 ème à la sortie des étangs où file la bièvre en direction de Buc, il reste normalement 6 à 7 km et à la faveur d’un coup de cul j’aperçois JCB à tout juste 40 sec. Je pense alors pouvoir recoller avant l’arrivée pour disputer une 5 ème place mais c’était sans compter sur le fait que JC en avait encore sous le pied et que lui aussi avait un autre coureur en point de mire, Ludo s’est fait distancer par le groupe de tête après un petit coup de moins bien. Mon erreur, un peu trop sûr de moi je pensais pouvoir rentrer au train tranquillement, or j’aurais dû faire l’effort pour au moins rentré à 20 sec, la physionomie de la course aurait changé et m’aurait peut-être permis de disputer la 4 ème place. Bien-sûr avec des si…, ça reste conditionnel surtout que la fin de parcours me parait bien longue, avec un dernier kilomètre qui va en réalité durer 4 km grâce à une petite variante de dernière minute de l’organisateur. Je commence à être moins efficace sur cette fin de parcours et reperd un peu de terrain sur Jean Claude. C’est Sébastien qui l’emporte devant Stéphane Floury que je ne connaissais pas et Rodolphe Haroutel qui paye ses efforts consentis dans la chasse derrière le groupe de tête après son erreur de parcours. Pour ma part je prends une 6 ème place encourageante en 3 :02 :57 à 8min41s du vainqueur sur un circuit qui finalement faisait 38,2 km et 850 m de D+. En complément, je vous invite à vous rendre sur le site running café http://www.runningcafe.fr/news/trail/le-trail-du-josas-2-4134 pour découvrir l'article portant sur ce joli Trail Francilien, à découvir aussi les résultats et une galerie photo. A bientôt. Crédit photo : Pierre De Meerler.

lundi 21 mars 2011

Circuits des 25 bosses et Belvédère + petit tour d’appoint


Première journée de printemps magnifique, tant mieux car j’ai programmé ma 1ère grande sortie d’endurance dans l’optique de l’Annecime, au programme 4 heures de crapahute sur le massif des 3 Pignons. Un ciel dégagé offre de jolis points de vus, restent encore quelques brumes matinales qui ne tardent pas à disparaitre. Que de monde ce matin sur le parking, pas de chance, j’ai choisi le même jour que l’organisation d’une course d’orientation majeure du calendrier national ou régional, je n’en sais rien mais à mon retour 4 heures plus tard, c’est la sono qui m’accueille et les encouragements d’un public en ébullition, le contraste est saisissant comparativement entre le calme spirituel qui m’a accompagné presque toute la sortie. J’en ai quand même bien profité partant à 7 :45 du mat’, je n’ai pas croisé trop de monde durant les 3 ères heures. L’anecdote c’est qu’à 2 reprises j’ai remis dans le droit chemin des orienteurs désorientés, ça c’est marrant. Durant ces 4 heures passé seul, je ne me suis pas embêté, je n’ai pas souffert, j’étais facile au regard de ma préparation Templiers 2010, je me considère en meilleure forme à 2,5 mois de l’objectif. Je me sens bien, vraiment bien, cela fait un bon bout de temps que je ne me suis pas senti aussi bien physiquement. A moi maintenant de ne pas faire n’importe quoi de façon à ce que la saison dure longtemps et éviter les blessures. Prochain rendez-vous pour faire le point avec la forme le trail du Josas. http://www.openrunner.com/index.php?id=881884

mardi 8 mars 2011

Trail des 3 Châteaux au Creusot 5&6 mars 2011

Mon premier rendez-vous de l'année m'amène au Creusot en terre Bourguignonne. Le Trail des 3 Châteaux propose une formule combinée avec un trail de 18 km le samedi soir en nocturne qui en fera en réalité 20 km avec 650 m de D+ et un Trail le dimanche matin de 34 km et 1000 m de D+. Un programme intéressant permettant d'accumuler de la distance presque en douceur. Ces 2 trails sont ouvert également à des courses open pour un classement indépendant, parallèlement au parcours de 34 km les organisateurs proposent un 20 km. Le départ du samedi soir est donné sur le parvis du Château du Creusot avec fumigène façon Templiers. Je viens prendre la 7 ème place au scratch et la 5 ème place du général pour le combiné, j'échappe de peu sur la fin à une erreur de parcours, une flèche indiquait une direction contraire à la rubalise, après une hésitation de quelques secondes je rebrousse chemin pour me fier à la rubalise, ouf c'est le bon chemin. Apparemment j'ai eu de la chance car d'autres se sont fait prendre au piège. Je passe de la 10 ème à la 7ème place sans doubler entre un pointage intermédiaire et l'arrivée. 5ème du combiné à l'issue de la 1 ère étape, la 4 ème place est déjà loin à plus de 6 min. L'objectif pour demain sera au mieux de sauvegarder cette 5 ème place, et puis je ne sais pas encore si je repars sur le 34 ou le 20 km, il y a 3 semaines je me suis blessé au mollet gauche ce qui m'a contraint à couper la course à pied 10 jours et ma plus longue sortie à l'entraînement est de 22 km. C'est un peu juste. On verra demain. Dimanche matin c'est reparti, je me laisse jusqu'au 8 ème km pour réfléchir, c'est là que les 2 parcours se séparent, pour finir je m'engage sur le long et commence à être gêné par une douleur sous la plante du pied gauche, je suis contrains de m'arrêter une 1 ère fois pour me masser. Passé mi parcours, je commence à me perdre et cela commence à être un peu plus dur, les relances en haut des bosses sont très difficiles mais je parviens encore à courir dans la plupart des bosses. Je dois encore m'arrêter une fois, ça fait trop mal. Je repars et parviens à finir ce dernier tiers de course pas si mal que ça malgré ma baisse de régime puisque je reprends quelques places pour finalement atterrir à la 6 ème place de l'étape et 11 ème en open, malheureusement au classement général du combiné, je rétrograde d'une place, mon poursuivant ayant fait une bonne étape. 1ère étape 01:34:54 (5è) - 2 ème étape 02:59:09 (6è) total de 04:34:04. C'est Stéphane Maure qui l'emporte après s'être fait un petit peu peur la veille au soir, pris dans le jardinage, en 04:07:38. J'en avais fait mon favori le connaissant un petit peu pour l'avoir croisé sur des trails Franciliens. En résumé un très bon trail de début de saison pour préparer les échéances printanières et estivales, pas trop dur, assez roulant même si vallonné, un trail accessible pour un coût modique, tenez vous bien, 32 € pour les 2 étapes avec le repas du samedi soir, le petit déjeuner, le repas du dimanche midi, l'hébergement gratuit dans la halle des sports et le journal avec les résultats. Cela devrait faire réfléchir coureurs et organisateurs... Tous les résultats : http://trail3chateaux.free.fr/resultats.htm

mercredi 9 février 2011

Programme 2011

Il est temps pour moi d'arracher cette peau d'ours qui me colle à la peau et de la remiser au pied du lit, l' hibernation est terminée, j'ai faim, je veux bouffer du chemin.
La gestation du programme a été longue. Une réflexion accrue en raison des blessures connues l'année dernière. De ce coté là, ça va mieux, les ondes de chocs se sont montrée très efficace pour traiter l'aponévrose plantaire. Pour le genou et le tibial postérieur il est encore trop tôt pour se prononcer, la suite de la saison sera un bon indicateur. Quant au dos, je pense avoir trouvé l'ostéopathe qui me convient.
Alors ce programme qu'en est-il ?
  • 5 et 6 mars Trail des trois Châteaux au Creusot (71) 18 km le samedi avec 650 D+ et 34 km le dimanche avec 1000 m D+ - Ce sera une reprise en fanfare
  • 3 avril Trail du Josas (78) 35 km avec 800 m D+

  • 24 avril Bugeat Correze Raidlight Trail 45 km 1700 m D+

  • 29 mai l'Annecime (maxi race du lac d'Annecy) à Annecy le Vieux (74) 78 km 4400 m de D+ The objectif !

  • 16 Juillet Trail du Caroux à Mons la Trivalle (34) 28 km 2200 m de D+

  • 28 août Le Cul d'enfer à Mondeville (91) 21,6 km avec 350 m D+ (manche du challenge des courses vertes de l'Essonne)

  • 24 septembre l'impérial Trail de Fontainebleau (77) 65 km 1500 m D+

  • 23 octobre trail des 7 Hameaux à Magny les Hameaux (78) 27 km 800 m D+

  • 30 octobre Festival des Hospitaliers à Nant (12) 75 km 3500 m D+

Ce planning est bien sûr susceptible d'évoluer selon la motivation, la forme et les blessures, si tout se passe bien, mon rêve pour 2012 serait de participer à la 6666 occitane, un trail de 118 km pour 6666 m de D+. D'ailleurs, je n'en dévoile qu'une partie, mon programme doit m'amener jusqu'à fin avril 2012 pour accomplir ce rêve. Alors bonne saison à tous.

samedi 1 janvier 2011

Voeux 2011



Bonne année sportive

Où vais-je courir, qu'elles seront les courses au programme ?



photos :http://www.photo-libre.fr/