mercredi 19 décembre 2012

39. BMW BERLIN MARATHON 30 septembre 2012

l'objectif de l'année 2012
02:58:03
Congratulation !

Le jour "J",
Notre arrivée sur l'aire de départ ce fait en métro et le moins que l'on puisse dire c'est que l'accès est très facile et fluide jusqu'à  l'arrivée dans notre sas. Donc aucun stress, le métro est gratuit pour les marathoniens.
Voilà déjà quelques minutes que nous avons laissé Christian, nous poursuivons avec Romuald jusqu'à l'arrivée devant notre sas. (Le sas "C" réservé au coureur dont l'objectif est situé entre 2:50 et moins de 3:00)
Là, chacun part de son coté pour un petit échauffement. Romuald est malade depuis quelques jours, je pense qu'il ne veut pas perturber ma course ni la sienne et préfère rester en retrait, alors il me laisse seul. C'est qu'il a bien faillit ne pas prendre le départ. Du coup, nous nous reverrons que bien plus tard dans l'après midi.
Après un bon quart d'heure d'échauffement, et j'ai de la chance, car je partage l'échauffement dans la foulée des élites. Alors, je me décide et je me jette dans le chaudron bouillant. le départ est dans moins de 10 min. Ça y est j'y suis, 10 mois qu'on en parle.
Concentré, je vous ai dis...
Le compte à rebours commence, la musique, le tempo, font monter l'adrénaline, les sacs poubelles ... les maillots volent pendant que d'autres éclaboussent ma paire d'Adidas Glide. Grrrh ! Restons calmes.

Pah !
C'est parti, dés les premières foulées je me sens bien, voir très très bien, je dirais même encore plus,  mieux qu'à l'entraînement. J'ai très envie d'accélérer mais je suis déjà légèrement au dessus de mon allure cible. Le fait de courir dans un peloton dense modifie la perception de ses sensations, alors je reste prudent 42 km c'est long.
Je passe le 1er kilomètre en 4'05 environ mais je ne me souvient pas très bien. Je rencontre un petit problème technique ou de logistique, je ne sais comment nous pouvons appeler ceci. Ces derniers temps, je me suis équipé d'un GPS que l'on ma gentiment prêté pour cette course. Pour éviter toute déconvenue je l'ai essayé à l'entraînement sur des séances longues et courtes. Jusque là pas de problème, plus tôt même très satisfais.
Mais là, une dizaine voir même une vingtaine de mètre avant l'indication du 1er kilomètre le GPS m'indique déjà le 1er km. Imaginez, ce que cela va donner à la fin du marathon si tous ces mètres s'additionnent ?

C'est pour cette raison que je fais du sport.
EMOTION - SENSATION - COMMUNION

Pas possible, ils se sont trompés. Mais non cela se répète inexorablement, et les mètres deviennent des hectomètres et presque,... non qu'en même pas.
Mais cela aurait pu avoir son importance surtout quand une montre moderne comme celle-ci est capable de donner d'innombrables informations dont par exemple mon l'allure en temps réel, l'allure moyenne durant le kilo en cours, l'allure moyenne sur l'exercice en cours, enfin j'en passe.
Mais à mon bras droit j'ai une arme fatale, un bracelet avec mes temps de passage mais encore une fois je les ai écris trop petit si bien qu'il me fallait un peu de temps pour réussir à les lire. Tout ça pour vous dire qu'en fait je suis bien dans mon allure. Ouf ! Cette aventure aurait pu me faire ralentir heureusement je me suis fié à mes sensations.

Alors un marathon, c'est comme une longue histoire d'un film et croyez moi j'ai trouvé le temps bien moins long sur ce marathon que devant le dernier James Bond. Imaginer 3 heures à ce tortiller sur un siege de cinéma. Vous me direz que ce film est sorti en salle un mois après le marathon et que je prends mon temps pour écrire. Eh oui le temps fil presqu'au si vite que les Kenyans et déjà pas loin de 3 mois que le marathon c'est couru.

Alors pour faire plus court, quel était mon état d'esprit au fil des kilomètres :

Yeah !

J'étais dans ma bulle dans une autre dimension, rarement au tant concentré lors d'une course. Ce n'est pas pour rien que je redoutais ce défi chronométrique.

Je me souviens de quelques silhouettes et visage, d'échanges amicaux avec un coureur d'Aras. Alors les kilomètres se suivent et ce ressemblent, le tout dans une belle ambiance. Dans des rues où le public est venu presque continuellement nous encourager. D'ailleurs, je reçois beaucoup d'encouragement. Croise à l'occasion des tête connues...

Le film du marathon :
  • 5 km, je me sens bien je calme le jeu, le peloton est dense, je suis surpris, nous sommes très nombreux à chercher de courir ce marathon en moins de 3 heures, je suis parfois un peu géné dans mes trajectoires surtout dans les virages.
  • 10 km, tout va pour le mieux les conditions météos sont excélentes, je prends le soin de m'hydrater tout les 5 km environs. Le premier Gel a déjà été ingurgité. Le peloton reste dense.
  • 15 km, pas de changement.
  • 20 km, arrive le moment où le 1er bilan s'impose comme une sorte de révision, j'intérroge mes jambes, je resens une très légère fatigue musculaire. Je ne resens plus la fraicheur des 15 ers km. Je pense pouvoir accélérer à partir du 30 ème, mais non me dis-je, ne changeons pas les plans il faut attendre le 35 ème. Un changement commence à s'opérer au sein du comportement du peloton, des coureurs commencent à marcher tandis que d'autre accélèrent alors qu'il reste plus de 20 km ?!
  • 25 au 30 km, attention ! je dois gérer un moment d'euphorie, je pense déjà au contre coup qui peut s'en suivre, alors prudence, tout doux.
  • 30 au 35 km, l'euphorie passée je continue à gérer mon allure, le peloton commence à ce désintègré. Je me sens bien, quelques douleurs, certaines en remplacent d'autres, tout est sous contrôle, même si je ne comprend pas pourquoi j'ai perdu une quinzaine de secondes sur ce 5 km alors que je me sentais encore vraiment bien.
  • 35 au 40 km, un moment décisif alors que 10 km plus tôt je me disais attend le 35 ème pour accélérer, le moment venu ce n'est plus possible, je gère et m'intien mon allure. Passé le 37 ème, les genoux sont difficile à lever. Impression que les kilomètres sont plus long alors que l'allure ne faiblie pas vraiement.
  • 40 à l'arrivée, moins de 02:50 au 40 km, c'est bon ça va le faire sauf gros problème. Les muscles répondent encore, pas de crampes en vues. Déroulez le tapis rouge j'arrive, malheureusement il m'est toujours impossible d'accélérer, mon corps se désynchronise.
  • L'arrivée, très importante cette arrivée, une imense joie et de l'émotion, la satisfaction.
  • Une image : un homme allongé à terre à un peu plus de 100 m de la ligne d'arrivée, ses yeux fixant le chrono officiel de l'arrivée, cet homme à terre souffre de crampe. Le visage en détresse, il voit sont objectif s'éloigner...
Mes temps de passage aux 5, 10, 15 ... puis les temps entre 5 000 m :

5 km : 00:20:44
10 km : 00:41:50  / Tps 5000 = 21:06
15 km : 01:02:52 / Tps 5000 =  21:02
20 km : 01:24:00 / Tps 5000 = 21:08
25 km : 01:45:04 Tps 5000 = 21:04
30 km : 02:06:05 / Tps 5000 = 21:01
35 km 02:27:22 / Tps 5000 = 21:17
40 km : 02:48:41 / Tps 5000 = 21:19
42,195 km : 02:58:03

Allure moyenne 4'13

1 er semi = 01:28:35
2 ème semi = 01:29:28

.... et pendant ce temps là mon Petit Romuald est en train d'écrire une nouvelle page à son histoire, puisque mine de rien il faisait grise mine le matin. Il s'en sort bien puisqu'il fini en 03:04, il fut longtemps sur mes talons...
...Et mon Christian a essayé malgré lui un  marathon sans ravitaillement, dur fue la fin de course... 03:28 qu'en même...

dimanche 14 octobre 2012

Marathon de Berlin 2012 - La préparation

Par ou commencer, le temps passe, deux semaines que la marathon s'est déroulé et j'avoue, je ne trouve pas grand chose à écrire. Alors par où commencer ?
Le début !
Petit retour en arrière, celui-ci nous amène à janvier 2012, Christian lance l'idée de faire un grand marathon, nous trouvons cette idée très intéressante. depuis quelques temps, l'idée de faire un marathon pour un chrono me trotte dans la tête , mais je ne trouvais pas assez de volonté. Pas seulement, une certaine crainte m'accompagne par peur de me mesurer au chronomètre et cela m'a jusque là, éloigné de ce terrain. Il n'y a pas de demi mesure soit c'est un échec ou une réussite, il faut donc trouver le bon objectif. Mon rêve est de passer sous la barre mythique des trois heures et je ne veux pas attendre l'âge de la retraite pour le tenter. Je saisis cette opportunité, nous sommes trois copains à nous inscrire pour le marathon de Berlin, l'un des plus grands, faisant parti des "Majors", c'est à dire des 5 plus grands marathons du monde, Boston, Londres, Berlin, New York et Chicago dans l'ordre chronologique. Notre flamme, nous rêvons tous de battre notre record ou d'inscrire une première marque.
Pour cette raison la saison 2012 fut axée sur la route afin d'habituer mon corps aux exigences de ce terrain. La saison commence par des cross, puis j'enchaîne avec la route,10 k et semi. Mais le corps montre des signes de fatigues, l'apparition ou la réapparition d'une tendinite à la patte d'oie va contraindre mon printemps et une partie de mon été. Je rappel au passage mes records, 36'46'' pour mon 1er 10 km, 01'19'42'' pour mon second semi, un hiver pleinement réussi, si ce n'est cette tendinite qui vient perturber mes plans...
Pas de panique le prochain objectif c'est Berlin et il me reste 6 mois et 3 mois avant de démarrer la préparation. Mais je vais assez mal gérer cette période, confondant un peu les objectifs.
L'objectif numéro un c'est Berlin, en deux le semi de Rambouillet, objectif intermédiaire l'UTCO, pour ce dernier je vais vouloir m'accrocher et prendre des risques à l'entraînement ne laissant pas assez de temps à la récupération de mon genou. Du coup, je vais traîner cette saloperie de tendinite tout le reste de la saison avec des degrés de gène diverse contraignant mon entraînement. Je passe aussi complètement à coté de l'UTCO, non pas à cause de la patte d'oie mais en raison d'une erreur de parcours, s'en suivra une grosse fatigue au mois de juin. Un mois de juin presque blanc pour la course à pied. Heureusement une belle randonnée dans les Alpes sauvera ce mois accueillant mes 37 printemps.

Arrive juillet, le temps est compté. L'envie de courir n'est pas vraiment présente en ce début juillet, de plus la patte d'oie me gène encore un peu. Tempi, il faut que je tante le tout pour le tout si je veux réussir mon objectif. Alors je me force à sortir de ma léthargie, enfourche mon vélo, hein Romuald ! j'espère que l'ont se retrouvera pour d'autres petites parties de manivelles. Très vite la forme revient, la coupure de juin m'a fait du bien. L'envie de courir revient peu à peu, les sensations de course aussi.
Résultat en juillet 132 km de parcourus pour 12 sorties à pied et 680 km de vélo (route et VTT) pour 10 sorties dont une sortie sur route de 120 km à 33 km/h de moy avec un "Golgotte", sans compter la salle de sport que je n'ai jamais déserté, y effectuant du renforcement musculaire.
Ça y est je suis reparti sur de bons rails, oueh !

Août, les vacances, un passage attendu mais délicat. Pas de vélo car je ne l'ai pas pris. Donc la course à pied va occuper la major partie de mes entraînements. Je me lève tôt pour éviter que ma préparation ne pèse trop sur l'emploi du temps familiale. Mais je suis embêté, les vacances nous conduisent vers des terres de trails, les routes n'y sont pas droites. Alors je ne cours pas contre nature, je m'aventure sur les sentiers de la Haute Vienne puis ceux de la Drôme et enfin ceux de l'Hérault où nous resterons deux semaines. Là, à St Nazaire de Ladarez, bien évidemment je me fais plaisir, courir ici c'est le paradis. L'eau m'accompagne tous les jours, la mer mais surtout l'Orb, je nage. Je plonge dans les Gorges d'Héric où je vais avoir mon premier vrai torticolis, 4 jours sans courir, Zut.
Je profites de ces vacances de tous ce quelles peuvent m'offrir et cela passe vite, il est temps de rentrer. Je vais retrouver mes compères, Christian et Romuald.
En août c'est 232 km de parcourus en 16 séances dont une sortie de 31 km pour 1500 m de D+ en 3:20, un peu long mais la dernière montée de 30 min m'a confirmé que j'avais toujours de l'endurance, j'étais frais !

Déjà septembre, le marathon c'est dans 30 jours. Ouh lala. mais c'est demain !
La pression monte, plus de temps à perdre pour travailler mon allure spécifique.
Nous sommes le 8 septembre, Berlin c'est dans 3 semaines, j'ai rendez-vous avec Romuald pour la grosse sortie de spécifique. Au programme 55 min de footing puis 3 X 7000 m en 29'45'' et 1'30 de récup, soit une allure comprise entre 4'10'' et 4'15'' au kilomètre et pour finir 10 min de retour au calme. Nous ferons au total 33 km en 2:35 min. Ma patte d'oie grimace un peu à la fin de cette séance. Je reste tout de même agréablement surpris par ma faculté à bien digérer l'effort prolongé sur la route, les 2/3 de la sortie furent réalisés sur cette surface. Point de courbature, cela me rassure. Mais voilà la tendinite à la patte d'oie refait son apparition contraignant le programme d'entraînement. Je ressort la glace et le baume Aroma, ainsi j'arrive à contenir cette inflammation et arrive à reprendre un entraînement normal le week-end suivant.
Là encore, au programme après 45 min de footing j'enchaîne 2 X 8000 m puis 25 min de retour au calme, je ne suis pas seul j'ai sollicité l'aide de Philippe pour m'aider à passer cette sortie. Une sortie de 2:10 pour 27 km, j'y croise Christian.
C'est le déclic, je sens que cela peu le faire. La forme est de mieux en mieux, les sensations de course sont excellentes, je vole !
Les deux dernières semaines, il est tant de diminuer progressivement la charge d'entraînement en gardant un peu de qualitatif. Je fais bien attention à ma patte d'oie, je la bichonne.
Avec Romuald,  nous programmons sur la base de loisirs une sortie de 2 X 4000 m, nous en profitons pour rendre une visite aux participants de l'Ekiden. Et nous parviendrons aussi à courir avec Christian sur 2 km. Reste plus qu'une semaine, je commence à me sentir fatigué la faute à des insomnies. Décollage imminent.
Au total 15 séances de course à pied avant le marathon pour 224 km et 4 sorties vélo (3 route et 1 VTT) pour un total de 220 km.

samedi 6 octobre 2012

RAND'ARAVIS

La chaîne des ARAVIS, vue sur la Pointe Percée, un peu plus bas le refuge Gramusset (Alt. 2162 m) perdu dans la neige, lieu de notre confortable bivouac le jeudi soir. Masqué par les nuages à droite de la Pointe Percée (Alt. 2750 m) vous pouvez trouver le Mont Blanc.

Photo prise lors de la montée de l’Aiguille Verte (Alt. 2045 m) le vendredi 15 juin après-midi, lors de notre étape au refuge Gramusset - Col de la Colombière - Lac de Lessy.
Eh oui de la randonnée, cela change un peu de la course. Voilà quelques temps qu'un projet de se type nous trotte dans la tête avec Philippe, il restait à prendre le temps de l'organiser. Au programme 4 jours de marche sur les Aravis.

Mardi 12 juin,  arrivée à Annecy le soir par le train à 22:30, nous arrivons au Camping Savoy vers 23:30 sous une pluie battante. Dans ces conditions pas question de déplier la tente. Philippe à déjà repéré les sanitaires, parfait, ce sera notre dortoir pour cette première nuit.

Le lendemain, mercredi 13 juin, "Allez en paix" ce son les mots prononcés par la propriétaire du camping quand ont lui dit se que nous voulions faire voyant les conditions météos. Ces mots vont rester présents dans nos esprits toute la journée.
Direction Bluffy pour la 1ère étape : Bluffy - Refuge de Praz de Dzeure, le bus nous y dépose, il pleut pour ne pas changer.
Que c'est bon, pas de contrainte horaire. Seul le mauvais temps bouscule notre programme de marche lors de cette 1 ère journée, associées à quelques erreurs d'orientation, pas facile de s'orienter avec une carte au 100 000 ème qui plus est dans le brouillard. Le passage au Roc de Lancrenaz nous laisse un drôle de souvenir, les pierres sont très glissantes, dans le brouillard l'atmosphère y est assez oppressante. De l'autre coté, nous sommes exposés au vent et nous commençons a avoir froid. C'est pas trop bon. Le Chalet des Nantets est fermé, il n'y a personne a part le chien et les brebis ! Nous redescendons en direction de Montremont par le col des Nantets. Durant cette journée pluvieuse la montée au Chalet des Varos nous pose encore des problèmes, de nombreuses et délicates névés à traverser. Celles-ci finirent par nous forcer à rebrousser chemin et à poser notre bivouac dans la cabane de l'Isba. Nous avons bien fait car ce sentier est par endroit assez délicat et vertigineux, alors avec 15 kg sur le dos, dans la boue, la glace et sans équipement spécifique il valait mieux s'en retourner.
Justement, là haut, au chalet des Varos que nous avons trouvé fermé, impossible de bivouaquer au sec. De plus, le brouillard recommence à faire son apparition. Nous décidons non sans mal à faire demi tour pour redescendre à la cabane d'Isba pour retrouver un endroit sec et plus chaud. Philippe dit le Mulet depuis ce moment là prit la décision de descendre du bois sec pour l'amener 600 m de dénivelé plus bas pour nous réchauffer et faire sécher nos affaires gonflées par la pluie presque incessante cette journée. Le feu qui en suivi réchauffa notre moral comme nos chaussures.
Les éclaircies du soir nous laisserons un spectacle assez ahurissant et commun en montagne, il a neigé sur la Tournette ! Nous avons donc bien fait de redescendre, ouf !
La suite fut magnifique en témoigne ce panorama, avec une météo clémente mais cependant la neige accumulée à tout juste 2000 m d'Alt. sur les sommets de notre périple nous a contraint encore à changer un peu nos plans. Pas de Tournette écartée comme pour l'Aravis Trail quelques jours après notre passage, trop de neige, pas de pointe Percées trop technique pour nous et enneigée et pas de Col du Razoir pour les mêmes raisons.

Jeudi 14 juin, Alors après une bonne nuit réparatrice dans notre cabane, nous repartons sur Thônes pour récupérer de vrais cartes topo IGN et des chaussures pour Philippe (les conditions d'hier les ont achevé). Une gaufre ainsi que les rencontres feront le reste.
C'est alors que grâce à cette gaufre, nous nous retrouvons rapidement assis dans une Clio direction les Confins. Il est 12:30. De là, nous partons pour le refuge Gramusset, une étape un peu bousculée puisque après avoir eu du retard sur le plan de marche nous nous retrouvons avec un peu d'avance. Enfin, j'ai compris qu'il ne servait à rien de suivre rigoureusement notre plan.
Cette étape depuis les Confins, nous conduis au refuge de la Bombardelaz où nous prenons notre petite collation en compagnie d'un groupe de randonneurs bien joyeux et puis nous attaquons la montée du refuge Gramusset par le chalet du Planet. Ah, oui j'oubliais, il fait un temps merveilleux. Nos organismes sont un peu fatigué, la journée d'hier a laissé des traces et nous progressons assez lentement, les nombreuses poses nous permettent de profiter du paysage. Arrive enfin le refuge après avoir effectué les 500 derniers mètres dans la neige fraîchement tombé hier. Le refuge est déjà occupé et nous partageons la nuit avec deux professionnels de la montagne qui hésitent encore à monté en haut de la  Pointe Percée. Une belle soirée se passe et nous contemplons le couché de soleil et les Bouquetins (dit Marcel) avant d'aller se coucher.

Vendredi 15 juin, Etape refuge Grammusset / Lac de Lessy, il est environ 09:00, nous quittons nos deux pros qui s'apprêtent à grimper à la pointe Percée. Il ne seront pas seul car un petit groupe d'alpiniste vient d'arriver du col des Annes. Nous les saluons et continuons notre périple, non sans une petite pensée car nous étions franchement bien dans ce refuge, avec cette sensation d'être vraiment coupée du monde. Nous redescendons direction le col de l'Oulettaz et le col des Annes ou nous profitons du Chalet pour s'offrir un petit plateau de fromage et un rafraîchissement, il est encore un peu tôt pour déjeuner. Cela nous fait vraiment du bien et nous permet de faire un peu le point sur les 2 premiers jours. C'est repartie, après une courte montée nous redescendons en direction du Chinaillon. Là en cours de descente j'arrive enfin à contacter Thierry, le copain qui doit nous rejoindre dans l'après-midi. Il m'apprend qu'il pourra nous retrouver que le samedi et qu'il nous retrouvera au Lac de Lessy avec les croissants. Ok, mais aussi il nous conseil de passer par le Col du Razoir plus tôt que par l'Aiguille Verte. Ok nous tenterons.
Nous arrivons au Col de la Colombière juste situé en contre bas du col du Razoir, après une petite pose au bistrot du Col nous attaquons la montée du Razoir et là un groupe de randonneurs après s'être renseigné sur notre parcours nous conseils d'éviter la zone car trop dangereuse en raison de l'importante couche de neige. Nous faisons demi tour, nous ne sommes pas des alpinistes et nous ne souhaitons pas prendre de risque. Donc nous redescendons encore au Chinaillon pour reprendre la direction de l'Aiguille Verte. Tout compte fait ce chemin est assez beau et nous offres un beau panorama sur les Aravis. Arrive enfin le lac de Lessy et son petit village de chalets d'été encore vide. Cela donne une ambiance particulière, un peu "Far West", manque plus le bruit du vent.
Nous plantons la tente au coeur du village au pied d'un chalet histoire de s'éloigner de la fraîcheur et de l'humidité du lac. En fait nous somme au pied de la buvette, le hasard fait bien les choses mais cela nous ne le savons pas encore. Après la corvée nous descendons au lac, nous sommes seules et nous en profitons pour faire un brin de toilette.  Et là soudainement, un bruit de moteur assourdissant, au loin nous commençons a voir un engins se rapprocher  puis nous comprenons qu'il s'agit d'un quad avec des provisions. Le quad se gare à coté de la tente, cela ne pose pas problème. Nous entamons la conversation avec le propriétaire des lieux et nous l'aidons à décharger le ravitaillement, s'en suivra une petite bière salvatrice et un dîner dont le menu est encore le même chaque jour, soupe /coquillettes.
Pour finir la soirée, nous nous installons sur un flan de colline jouxtant le village et nous profitons d'un très beau couché de soleil. Qu'il est bon de scruter l'horizon et de voir disparaître le soleil et qu'il est bon de prendre le temps de le faire. C'est beau.

Samedi 16 juin, Etape Lac de Lessy / Grand Bornand, voilà Thierry avec les croissants, il arrive en courant du Chinaillon en pleine forme et heureux de nous retrouver. Ce sera une étape assez courte. Nous quittons encore un lieu atypique à regret, mais bon c'est ainsi. Le village s'éloigne et nous apercevons bientôt le chalet de Mayse où nous faisons une courte pose. C'est reparti pour une montée par le Planet et le petit village de la Mazerie. Là, Thierry nous quitte pour aller récupérer sa voiture, il nous retrouvera au Grand Bornand. Nous, nous continuons, il nous reste une poignée de kilomètres et nous savourons ces derniers moments de libertés. Passage à la Tanaz puis aux rochers de la Forclaz, un joli lieu d'escalade et nous arrivons sur les premières maisons du Grand Bornand, la rando s'achève dans la voiture de Thierry direction un resto.
De fil en aiguille nous venons a parler de nos anniversaires, le mien c'était mardi... Et bien ont te paye un baptême de parapente, ben non les gars je veux pas mourir.
Je ne me suis pas dégonflé et j'ai décollé depuis le site du col de la Forclaz avec une arrivée à Doussard. Ouahou ! ce fut bien sympa, merci les gars !
Une belle soirée avec un plongeons dans le lac, une nuit à la belle étoile et nous revoilà pour le retour en TGV sous le soleil. Vivement la prochaine, quel dépaysement.

mardi 2 octobre 2012

Marathon de Berlin 2012




Tout juste de retour de Berlin, je vous laisse découvrir la vidéo officiel du marathon.

Quant à moi je réalise mon objectif en 02:58:03 !
Une grande joie, une belle course donc une histoire à raconter prochainement.

dimanche 3 juin 2012

Trail des Vignes dans le cadre de l'UTCO

Une journée spéciale !
Du sport, des surprises de l'émotion...
29,3 km, c'est la distance officel du trail que l'on retrouve sur le site internet de l'épreuve. 33,3 km c'est la distance que j'ai parcouru ?
Appriori un débalisage entre le 1er et 2 ème km, enfin je ne sais pas vraiment. Mais voilà nous nous sommes retrouvés une vingtaine de coureurs déboussolés, sans vraiment s'en rendre compte puisque nous nous sommes retrouvés sur un autre parcours de l'UTCO. Résultat 4 km suplémentaires, et je repars bon dernier avec 18 min de retard sur la tête de course. Mais se fut une belle journée, c'est ce qu'il faut retenir. je tacherai de revenir pour un compte rendu plus détaillé. Déjà sur la carte vous pouvez constater l'exercice de jardinage auquel nous nous sommes astreints ! Je ne sais pas combien il eu de rescapé, mais cela a du peser lourd au moment de franchir l'arrivée.

dimanche 13 mai 2012

Trail des Cerfs 2012 ... En spectateur et photos

La faute à un genou récalcitrant, qui a du mal à récupérer des foulées Cernaysiennes de dimanche dernier, je suis allé faire un tour sur le trail des cerfs, donc pas de dossard, contraint de l'abandonner. J'en profite pour prendre quelques photos dont j'aurais aimé quelles soient de meilleures factures. J'ai fais ce que je pouvais avec mon petit APN. Si vous souhaitez un original contactez moi.

dimanche 6 mai 2012

Trail des Foulées Cernaysiennes


En surplomb de l'Abbaye, photo organisation des Foulées Cernaysiennes
 Remise en selle !
Retour à la compétition près  de 2 mois après le semi de Rambouillet. C'est aussi le retour sur les chemins et sentiers, mais surtout le retour de la boue. Bien qu'ayant participé à des cross cet hiver je  n'avais pas eu l'occasion de courir dans de pareilles conditions. Les pluies de ces dernières semaines mais surtout de ces derniers jours ont détrempé nos chemins. Ce n'est pas pour me déplaire cela va rajouter un peu de piment et beaucoup de technicité à la course.
Les Vaux de Cernay, quel joli coin d'Ile de France. Le parcours y est exclusivement tracé et reprend même quelques sentiers du regretté Trail de la Vallée de Chevreuse, nous avons même le plaisir de traverser le Parc de l'Abbaye des Vaux de Cernay plus habitué aux promenades romantiques ou gastronomiques, nous avons de la chance, il ne manque qu'un peu de soleil.

Coté course, je retrouve mes camarades de SQY SPORT NATURE, je cours sous les couleurs de notre association sportive professionnelle.
400 coureurs partent en découdre sur une route descendante histoire d'arriver rapidement dans le vif du sujet dans les Vaux de Cernay, là, nous ne quitterons plus les chemins, quel plaisir.


Abbaye des Vaux de Cernay, photo Organisation des Foulées Cernaysiennes
  Ça part assez vite devant Laurent de Cernay fait le Allshot au nez et à la barbe de Sylvain Mouquet, Sylvain vigilant remonte en tête du peloton. Prudent je reste un peu en retrait, même un peu trop, mais je cherche désespérément mon souffle. Ennuyé par mon genou depuis Rambouillet je n'ai pas pu beaucoup m'entraîner et encore moins pu faire des séances de fractionnées. Sur ce début de course ça se ressent. Jef me dépasse et je reste à son contact, je m'accroche ! Nous passons l'Abbaye, je suis compté 22 ème, nous arrivons même à mi course, c'est le ravito. Toujours dans l'expectative, je ne sais pas si je dois me relever car la suite risque d'être longue, je manque d'entraînement ... de rythme. Je ne voudrai pas le payer comme à la Forestière en 2010. Mais je sens que nous allons rentrer dans la plus belle partie du parcours la plus technique et la plus vallonnée mais surtout la plus ludique. Je profite d'une portion très boueuse pour produire un effort, je ne sais pas quelle mouche m'a piquée, je produit un effort vraiment très violent, comme si j'attaquais un 400 m, passé ce passage, j'attaque une belle montée dans les rochers, en haut je peine à respirer, je suis asphyxié. Je double, je dois être dans les 15 premiers. Un peu plus loin, je me refais la cerise et repars de plus belle, les montées et descentes se succèdent, je suis dans mon jardin et j'ai du jus, j'en profite. C'est pourtant pas facile, je me rentre dedans, me fais violence comme rarement. Je grappille quelques places encore et fini par trouver un allier, Frédéric, nous allons nous relayer jusqu'à la cascade, là, je mets le turbo jusqu'à l'arrivée pour finir 10 ème en 01:05:47.
Victoire de Sylvain Mouquet en moins de 1 heure. 00:59:05. Suivi de près par Guillaume Vimenay 00:59:25 et Eric Chenailler en 01:01:13 complète le podium scratch de cette 12 ème édition.
Un bien beau petit trail, parfait pour travailler l'intensité, j'espère que je n'aurais pas trop abusé et qu'il me restera des forces pour dimanche prochain au Trail des Cerfs avec un genou en pleine forme.

mardi 1 mai 2012

St Nazaire de Ladarez - Roquebrun - Laurenque - St Nazaire de Ladarez

Sur les hauteurs de l'Ermitage de Saint Etienne, vue sur le Caroux.
Une bien belle sortie ! Dommage que le temps soit couvert, mais il faut faire avec. Il n'en demeure pas moins que ce parcours est beau et qu'il doit l'être davantage quand la météo est au beau fixe. De St Nazaire j'attaque directement l'ascension qui me conduit vers l'Ermitage St Etienne, mais je n'y monte pas tout de suite, je lui dis à tout à l'heure. Alors je redescend sur Roquebrun en passant devant l'ancienne carrière de Marbre. J'arrive à Roquebrun par le terrain de tir à l'arc, des panneaux nous rappel qu'il faut, là, être vigilant. Arrivé à Roquebrun, je remonte dans le village par le chemin qui mène au jardin méditerranéen puis me dirige sur l'église, je redescend en direction du pont et reprend la route d'Olargue. A droite, cela recommence à grimper, d'abord par une petite route desservant quelques maisons puis très vite sur un sentier qui offre de jolis points de vus sur Roquebrun. Ça grimpe sur un étroit sentier, je passe devant une ruine et m'enfonce dans une végétation de chêne liège sur un sentier qui serpente et qui monte et descend. Pour finir j'atteins le point haut de ce sentier et tombe sur un chantier forestier, je perd la trace du parcours mais grâce à mon extrait de carte, je retrouve mon chemin et arrive enfin sur Laurenque, un coin vraiment tranquille. je passe le pont et là commence une nouvelle ascension de 5 km sur un bon chemin puis sur le sentier qui monte enfin à l'Ermitage. Te voilà l'Ermite. Je ne peux profiter de la vue, je suis dans les nuage, aujourd'hui tous ce qui est au dessus de 500 m d'altitude est dans les nuages. C'est reparti pour une descente rapide, par le sentier redescendant à St Nazaire, 360 de dénivelé négatif en 11 min. La sortie se termine et mon GPS m'indique 23,8 km et 1225 m de D+.

vendredi 30 mars 2012

Ce n'était qu'un sursis

Patatras, voilà maintenant presque 3 semaines que c'est déroulé le semi-marathon de Rambouillet, il en résulte une grande satisfaction de part mon chrono. Mais voilà, cette course me laisse des traces et me rappel de vieux souvenirs pas si lointains me ramenant à la fin d'année 2009 où j'avais connu l'apparition d'une douleur assez violente sur la face interne du genou gauche. Et bien rebolote, la douleur est réapparue, plus progressivement et moins violente, heureusement.
Déjà, le vendredi, la veille de la course et le matin même du semi à l'échauffement une petite douleur se faisait ressentir me rappelant de mauvais souvenir, c'était des soubresauts de ce que l'on peu appeler le début du tendinite de la patte d'oie. Les symptômes ressemblent plus pour le moment à une petite raideur sur le tendon de la patte d'oie associée à de très légères piqures sur la face interne du genou au niveau du ménisque.
Passer le semi et 1 semaine de repos complet la douleur avait l'air de cette fait un peu oubliée mais la répétition du geste de course à pied en a rappelée la douleur. Les quelques sorties effectuées sur sol souple depuis (4 en tout en 16 jours pour 45 km) m'incitent à me poser la question, dois-je lever le pied. Évidemment oui, mais comme à chaque fois qu'une pseudo blessure arrive il est toujours délicat et très difficile de prendre cette décision. Nous avons toujours peur du désantrainement avec comme conséquence de revoir certains objectifs à la baisse ou carrément de devoir supprimer certaines épreuves et objectifs. C'est bien pour cette dernière que la décision est dur à prendre et en plus, plus on tarde à la prendre et plus on s'expose à un échec.
Pour le moment, voilà ma décision, ma dernière sortie 70 min légèrement vallonné en nature date du 27 mars, je vais donc m'octroyer une pose course à pied de 2 à 3 semaines, cette pose me permettra encore normalement de m'aligner sur le Trail de Haute Cote le 02 juin avec de l'ambition si il n'y a pas de complication. (J'appelle ambition courir à 100 % de mes capacités). le week-end prochain, il y avait normalement les trails de Crève Coeur ou du Josas, je les ai exclus il y a 8 jours voyant la récupération de mon semi assez lente. Donc d'ici la Cote d'Or, il me reste les Foulées Cernaysienne, le 6 mai et le trail des Cerfs 20 km le 13 mai, toutes deux, des courses plaisirs sans de vrais objectifs qui pourront sauter aisément si le rétablissement tarde à venir.
Il y a aussi un autre évènement qui c'est rajouté aux courses, c'est une rando sur les Aravis dans le milieu du mois de juin 4 jours de rando. Aussi, je ne peux m'empêcher de penser au Marathon de Berlin le 30 septembre 2012. Marathon dont la préparation doit normalement commencer vers la mi juillet, donc inutile de penser à performer si la préparation commence sur une blessure, pire encore le marathon risque de ne rien arranger même si je le fais cool, je vais m'expliquer.
Le retour de ce qui semble être une tendinite, car, je pense qu'il s'agit effectivement d'une tendinite de la patte d'oie. La soigné m'apparaît comme une évidence mais il faut pousser la réflexion encore plus loin, que faire pour éviter que cela ne se reproduise. Que c'est il passé en 2009, déjà cette douleur est arrivée au cours de l'effort 10 jours après le marathon de New York, tiens un marathon, tiens tiens pas un trail mais un marathon avec des semelles orthopédique en fin de vie et une préparation un peu plus routière.

Alors quels sont pour moi les facteurs d'apparitions de cette douleur :
  1. Le facteur numéro un d'apparition est la répétition d'un geste qui entraîne à la longue par de micro traumatisme, une inflammation. En cause le geste de la course à pied et plus particulièrement sur route sur sol dur qui contrairement en trail impose une gestuelle  identique, régulière et répété sur des centaines, des milliers de foulées. Le Trail a comme point fort le terrain pour lequel la foulées doit s'adapter, courir, marcher, sauter ...
  2. Facteur numéro 2, mon bilan podologique met entre autre en évidence un mauvais positionnement de mon pied gauche, mon pied gauche tourne légèrement vers l'extérieur. Vous comprendrez en faisant la cinématique que cela peu poser des problèmes à la longue. Aussi, les semelles orthopédiques que je portaient ces derniers jours après 15 mois de service et 1500 km étaient donc en fin de vie, le remplacement c'est fait après l'apparition des premières alertes et après le semi marathon. Il convient d'observer une phase de rodage à leurs remplacement. Alors les nouvelles semelles ne sont pas à incriminer.
  3. Facteur numéro 3, je n'en vois pas vraiment, où peut-être que si. Fort de mon expérience, j'aurais peut-être dû prolonger la période de repos après le semi. De 8 jours sans courir passer à 15 jours, à croire que je répète les mêmes erreurs. J'ai justement été vigilant sur ma quantité d'entraînement pas plus de trois séances de CAP par semaine pour sortir un chrono inférieur à 01:20, c'est pas mal, on ne trouve pas ça dans les manuelles ou dans les plans d'entraînements sur le net, mais on peu le faire la preuve, ceci associé à un peu de musculation et du vélo. J'essaierai de faire un post spécifique sur cette préparation qui fut propre à moi.
Un autre challenge se dresse devant moi, déjà récupérer une mobilité normale mais comment faire pour préparer un marathon, discipline pour laquelle mon corps semble maintenant allergique. Je voulais que Berlin soit mon ultime Marathon, simplement aller chercher un chrono en rapport avec mes capacités. C'est pour cette raison que j'ai quitté les sentiers en début d'année pour m'habituer au bitume, j'avais décidé que cette année soit l'année de mes records avant que l'horloge biologique ne fasse ses travaux de démolition... l'avenir le dira.

dimanche 11 mars 2012

Semi - Marathon de Rambouillet 2012

Teddy BEZANCON en termine !
Je commence ce récit par une petite anecdote :
Tout le monde ne la pas forcément remarqué mais le départ a été donné avec quelques minutes de retard, enfin pas grand chose 3 ou 4 minutes. Rien de grave. Les raisons, c'est que les organisateurs et commissaires n'arrivaient pas à remettre la main sur le pistolet pour le fameux coup de feu traditionnel, mais ce n'est pas tout car une fois retrouvé, ce pistolet faisait des siennes, il fallut plusieurs tentatives avant de délivrer la meute. Je revois encore le chien percuter, puis plus rien pas d'explosion ? A chaque reprise cela provoquait un léger hélant des coureurs assistant à cette scène. Il a fallu que cela fonctionne une fois pour qu'enfin les 2200 coureurs partent pour ce 26 ème semi - marathon de Rambouillet.
Le futur podium s'échappe !
Très vite le peloton s'étire, je suis même surpris, placé en bonne position j'assiste de loin à la bagarre sur les 2 premiers kilomètre, descendant ces kilomètres nous permette de surplomber la course, les premiers ont dû courir en un peu moins de 3'00" au kilo, quant à moi je suis en 3'38" ! Ça descend légèrement d'une vingtaine de mètre.
Sylvain MOUQUET
Voilà que nous attaquons le petit coup de cul, je suis interpellé par une ancienne connaissance, Laurent, un ancien Vététiste comme moi qui me reconnaît. Après avoir échangé quelques mots il se fait la male. La course à pied fait de belle reconversion. De retour en forêt après la petite bosse, c'est à partir de se moment là que des petits groupes vont se former, ma partie de course la plus prudente. Et oui, à partir de ce moment c'est un peu comme dans une gare quant on à la choix de prendre plusieurs trains et que l'on fait le calcul de savoir lequel de tous ces trains nous conduira le plus vite à notre gare de destination. Là, prudemment je ne fais pas d'effort superflus, je reste aux contacts des coureurs qui sont le plus proche de moi. Biensur, je suis bien obligé de faire quelques efforts car il y a toujours de très léger changement de rythme mais pour le moment rien de trop violent.
Nous sommes alors au 5 ème kilomètre 00:18'54", Romuald m'encourage, je me sens super bien je retrouve même des sensations de courses natures, je me dis que cela devrait le faire, mais il ne faut pas s'enflammer.

7 ème kilomètre, encore les 2/3, je fais parti d'un petit groupe de 4 coureurs, et je dois dire que je ne participe pas beaucoup au relais, contrairement à l'époque ou je faisais du vélo, là je compte mes forces. De toute manière la course commencera plus tard pour le moment il faut s'économiser, c'est plus facile dans la foulée d'un  autre que tout seule, je l'ai remarqué durant ces mois d'hiver à s'entraîner souvent seul de nuit à la frontale. Je suis bien content d'être accompagné alors je vais pas me priver d'un peu de compagnie.
10 kilomètre 37'48", nous ne sommes plus que trois, un coureur de l'EASQY et un coureur de St Germain en Laye et moi. Les kilomètres défilent, nous ne sommes plus que 2, reste le coureur de St Germain, un moment accompagné par un coureur de l'US Métro j'ai hésité à suivre mais il était encore tôt. La cohabitation marche bien et je commence à mettre un peu le nez à la fenêtre, c'est sans nul doute durant ces 6 kilomètres du 12 au 17 ème que je vais aller chercher mon chrono la moyenne de ces kilomètres est d'env. 3'44".
lecoureurdesbois
Le quinzième est passé en 56:36, arrive déjà le 16 ème kilomètre et je me sens euphorique, certainement le fait de savoir que je ferai un bon chrono, je ne suis pourtant pas encore sûr de sortir en moins de 01:20. Je suis dorénavant seul avec en point de mire quelques coureurs et notamment Laurent. Aller les chercher me procure une motivation supplémentaire. C'est vrai que passé ce moment d'euphorie il faut trouver une autre motivation, le chrono ne suffit pas d'autant que les jambes commencent à être un peu lourdes, et pourtant je sors un17 ème kilomètre en 3'42" ! J'ai 9 secondes d'avance sur mes meilleures estimations, c'est bon je vais le faire...
19 ème, je paye un peu ce bon moment 3'54 avec un léger vent de face et faux plat montant. Aller Guillaume reste 2 km. je récupère Laurent et le double.
Je m'arrache, un vingtième kilomètre qui pu, je ne sais pas mais ça pu, un vieux feu de plastique ou de saloperies. Eh bien quand on cherche de l'air, c'est difficile, 3'52.
Il me reste 500 m ...
Enfin je relance, il reste 1,097 km en 4'05", je passe devant ma voiture, je lance à Romuald aller chiche je m'arrête(...), puis l'arrivée est à porté de fusil, c'est parti j'accélère et ne me prive pas d'aller chercher un coureur et des secondes, j'ai bien fais car derrière je n'avais pas fais un grand trou.
Ligne d'arrivée franchie en 01:19:42 avec beaucoup de joie et de satisfaction, je suis comblé 43 ème place à la clef et pourtant j'ai vraiment douté ces derniers jours car les 3 dernières semaines de préparation ont été difficiles avec quelques petits pépins physiques.
Le podium Masculin : 1 - BEZANCON Teddy en 01:08:57; 2 - CHELFI Farid en 01:09:37; 3 - JARRY Alain en 01:09:59.
Le podium Féminin : 1 - OUBOUHOU Yamna en 01:16:07; 2 - Freitag Heidi en 01:25:21; 3 - QUITTOT Sylvie en 01:26:12


Crédit photos les organisateurs du semi-marathon de Rambouillet via Picassa






vendredi 17 février 2012

Chaussures minimalistes, la chaussure fait sa révolution.

Le fait d'avoir effectué des cross cet hiver et d'avoir fait l'acquisition d'une paire de chaussures pour cette discipline, je me suis posé une question qui me parue évidente lorsque j'ai enfilées ces chaussures.
Pourquoi inventer des chaussures minimalistes alors qu'elles existent déjà dans le commerce ?
Je pense sans trop me tromper que l'on peu considérer les pointes de cross ou d'athlétisme comme étant des chaussures minimalistes. Non ?
Elles regroupent tous les avantages procurés par les chaussures minimalistes.
Légèreté, souplesse, prés du sol... et les inconvénients, manque d'amorti, de maintien et de protection, aucune correction possible...
C'est vrai à leur pied, lors des départementaux de cross j'avais l'impression de voler. C'est sûr, il n'y a pas photo entre une Riot 3 à 400 grammes en pointure 47 et une paire de cross à moins de 250 gr ammes en pointure 46,5. Mais pour autant je me vois mal courir avec une telle paire de chaussures plus de 10 bornes et de surcroît sur un terrain dur.
J'ai souvent entendu des louanges pour la course effectuée pieds nus sur pelouse, à petite dose pour faire de la proprioception ou de la rééducation, de nombreux sportif de haut niveau pratiquent des séances pieds nus sur stade de foot par exemple, je trouve ça intéressant et c'était avant l'arrivée des chaussures minimalistes.
Alors est-ce que ça serait uniquement commercial ?
je ne répondrai pas à cette question, mais je pense que la chaussure de sport est en plein boom tout comme notre pratique. Notamment par l'afflux croissant d'adeptes avides de nouvelles sensations.
Entre retour aux sources et modernisme la chaussure minimaliste se positionne sur ces 2 aspects. Vous pouvez alors découvrir cet article sur la clinique du coureur les chaussures recommandées, plusieurs chaussures minimalistes y sont testées. Vous n'aurez que l'embarras du choix tant les modèles sont pléthoriques !
A coup sûr avec cette nouvelle pratique ce sont aussi les salles d'attentes des praticiens qui risque d'emplir, si les changements d'entraînements sont mal conduits. Mes conseils, si vous êtes tenté, allez y progressivement, le corps n'aime pas les changements d'habitudes trop brusques surtout quand celui-ci a ses petites habitudes.
Alors à vous de voir, moi je me contente pour le moment des chaussures de cross pour les cross, chaque chaussure pour son domaine de prédilection, pour le minimalisme j'attends encore, mais je reste curieux.

dimanche 5 février 2012

Foulées de Vincennes 2012 - 10 km

Nous sommes le 05 février 2012, il neige chez moi dans les Yvelines, 5 cm de neige ce sont amoncelés cette nuit et il neige encore un peu et il fait -7°C. Première réflexion, j'y vais j'y vais pas (...).
Un hiver tardif, mais nous sommes encore en hiver, alors surprise l'hiver est arrivé cette semaine. donc j'y vais, je pars en me disant je verrai bien au coin de la rue et ainsi de suite. L'objectif vous l'aurez compris s'est déjà d'atteindre la ligne de départ, il est presque 09:00 quand je pars, je ne sais pas pourquoi mais je n'ai pas réussi à partir plus tôt bien que j'avais prévu cette intempérie. N12, A12, A13, toutes les routes empruntées sont aussi blanches les unes que les autres, mais rien à faire, je tiens bon entre 40 et 50 km/h. Une voiture c'est arrêté pour chaîner ? Les miennes sont dans le coffre au cas ou, mais si je m'arrête je loupe le départ, c'est sûr. La capitale approche, je passe St Cloud et à l'autre bout du tunnel la neige commence à être moins abondante comme souvent. La météo annonce, quelques flocons sur Vincennes, plus je vais vers l'Est et plus c'est dégagé. Un tunnel sur le périf, c'est verglacé, les gars de l'équipement y sont à la pioche ! bon courage. Arrive enfin la porte de Vincennes, près d'une heure de route, ouf !
Je récupère mon dossard et je vois qu'il reste encore de nombreux dossards à distribuer. Je retrouve Benoît qui décide de ne pas prendre le départ, là, vu les conditions il faut en vouloir, il neige sur Vincennes et il fait - 5°C, assez peu mais suffisament pour rendre le parcours glissant.
Dossard 747, il y a des dossards comme ça qui inspire le respect, 747 ça siffle, c'est rapide comme un avion, c'est un dossard que l'on respecte, je n'ai pas le droit de faire dans la demi mesure.
La course, mon premier 10 km :
Malgré ce beau dossard, j'en ai pas les privilèges, encore aucune marque sur cette petite distance, alors je pars en 3 ème ligne et j'essaye de me rapprocher tant bien que mal.
La course est partie et après 5 secondes environ je passe sur le tapis. Il y a du monde beaucoup de monde, les 2 départs séparés se rejoignent assez tôt et forme un léger ralentissement, j'ai aussi l'impression que le départ pair avait un peu d'avance sur nous, une vingtaine de mètres... C'est dense et je peine à me faufiler, arrive le 1 er kilomètre, 03:55 ! houlala. Mon objectif de 03:40 au kilo est largement dépasser, 10 X 03:40 = 36:40 l'objectif idéal, 15 sec à reboucher, c'est mission impossible d'autant plus que ce n'est pas le boulevard devant moi, 2 ème kilo en 03:17 !? il y a un problème puis 3 ème kilo en 03:58 !? Visiblement, sur cette section de 2 km la marque est mal placée. Je commence à pouvoir me caler sur une allure régulière mais je double encore du monde et même des coureurs courant à 10 km/h, là ça devient dangereux. J'ai oublié de vous dire, ça glisse un peu, les appuis glissent et les virages ne sont pas pris à fond, prudence. Les kilomètres s'enchaînent à 03:40, mais je n'ai pas trop confiance aux marques kilométriques il y a trop d'irrégularités il me semble. Reste 3 kilomètres, ça sent l'écurie et c'est du chacun pour soi, le rythme s'accélère au fur et à mesure que l'arrivée approche. Bon en fait, ça passe vite 10 km. Je me grouille un peu car je ne veux pas finir au dessus de 37 min, j'accélère et je donne tout ce que peux pour faire les 200 derniers mètres à bloc, la ligne est coupée à bout de souffle. 00:36:55 temps officiel et 95 ème sur 2776 arrivants, mon record, pas de mal c'est le 1er d'autant plus qu'en rejetant un coup d'oeil sur les résultats, il y a maintenant le temps réel indiqué, et là c'est beaucoup mieux enfin pas beaucoup mais cela me rapproche de mon objectif, alors 00:36:46 et 93 ème. Cela me laisse encore une petite marge de progression avec un meilleur dossard et de meilleures conditions météo, soyons patients.
résultats sur Topchrono
Pour ma première vraie expérience chronométrée, j'ai remarqué qu'il n'était pas si facile d'aligner comme ça les kilomètres avec régularité comme à l'entraînement, ici les 200 m ne sont pas indiqués et je manque de repère et d'expérience sans compter sur la foule très présente lors des 3 ers kilomètres. A noter tout de même que la parcours est assez roulant quelques relances difficiles avec la neige mais un parcours absolument plat excepté les 50 derniers mètres en léger faux plat montant.
Prochain rendez-vous, semi de Rambouillet, place à une semaine tranquille et encore froide.

lundi 30 janvier 2012

Bugeat Corrèze Raidlight Trail 2012

Le Bugeat Corrèze Raidlight Trail vous acceuil le 29 avril et fêtera du même coup ses 3 ans, je vous le conseille tout particulièrement.



Vous aimez les petits villages typiques, vous aimez les profondes vallées, vous aimez les sentiers et parfois le hors piste sur d'épais tapis de feuilles.



Alors vous aimerez ce trail authentiquement chaleureux.



Pour vous donner un petit apperçu vous pouvez découvrir mon récit de 2011 http://lecoureurdesbois.blogspot.com/2011/04/le-bugeat-correze-raidlight-trail-2011.html








lundi 23 janvier 2012

"Ice Trail sans moi"

Inscrit, mais absent !
Le week-end dernier je me suis retrouvé un peu cloué au lit. La faute à un virus. Samedi, alors que j'entreprends un petit footing 30 min après un réveil un peu difficile, je sens alors que la forme n'est pas au rendez-vous, je ne m'affole pas de toute façon je n'ai pas fais de l'Ice Trail un objectif, le but étant d'accompagner mes collègues de club, environ 30 participants ! Durant l'après midi cela ne s'arrange pas, le nez pisse comme un robinet et je suis assez fébrile, je prend la décision de renoncer à ce rendez-vous. Je pense avoir bien fait, car la nuit qui suivit fut assez longue, ce n'est pas que j'ai mal dormi, bien au contraire, une nuit de presque 12 heures ! Cela ne m'était pas arrivé depuis longtemps. La longue nuit n'a pourtant pas suffit à me remettre d'aplomb. Maintenant, j'espère récupérer au plus vite pour ne pas manquer mon prochain rendez-vous les Foulées de Vincennes le 05 février, mon premier 10 km !

mercredi 18 janvier 2012

Pensée Philosophique

Vous allez dire de quoi parle t'il ? il est devenu fou ?
Mais peut-être allez-vous me découvrir un peu plus au travers de ce qui va suivre. Je me souviens un jour avoir écrit sur une table, alors en cours de math au lycée :

"Le mouvement de la décadence s'inscrit sur le mur de l'insouciance"

drôle de phrase écrit par un jeune adolescent du début des années 90 ? Plus le temps passe et plus cette phrase, tout droit sortie de mon imagination, gronde malheureusement de réalisme à mes yeux.

Je vous laisse donc méditer sur cette pensée personnelle...
Dimanche retour au sport sur l'Ice Trail.

dimanche 15 janvier 2012

Départementaux de Cross des Yvelines



Verneuil sur Seine base de loisirs, théâtre des départementaux 2012, il y avait bien longtemps que je ne m'étais pas aligné sur une ligne de départ d'une course dont l'objectif est de décerner un titre. La dernière fois c'était en 2002 sur le championnat départementale (FFC) de cyclisme sur route à Ussy sur Marne, mais ça va faire 10 ans, déjà !

Ce sont donc mes premiers départementaux de cross. La course a lieu cet après-midi pour les Seniors Elites et j'avoue tourner un peu en rond durant la matinée, enfin petite matinée car nous nous sommes levés un peu tard, hier soir le Cricri pendait sa crémaillère...

Sur le terrain des championnats grand beau temps, ciel azur avec une petite bise. Le terrain est assez souple avec de rares portions boueuses et par endroit encore présente la gelée matinale. Bon je décide d'enfiler les pointes, une autre 1ère ! Je retrouve quelques membres de l'EASQY dont le champion en titre et Yann avec qui nous avions partagés de bon moments lors de notre aventure sur le fameux marathon de New York. Le temps de discuter et d'apprendre qu'ici on parle de long, non non, pas de manche longue mais de pointes en 14 mm, ben moi, c'est du 9 mm j'ai pas le choix il n'y avait que ça, accrochées à mes grolles.


Paff ! l'élastique se détend, non ne rigolé pas, ça fait du bruit un élastique qui se détend.

C'est parti, je ne part pas trop vite c'est à dire moins vite que dimanche dernier ici je joue les figurants alors il ne sert à rien de mettre le nez à la fenêtre. Ma petite famille est présente et cela me réchauffe à chaque fois que je les vois, j'ai de la chance. Je suis environ 45 à 50 ème à l'issue du 1 er km, je me sens pas trop mal et décide de me replacer doucement en étant vigilant aux cassures. C'est ainsi qu'a la fin du 1er tour je me retrouve dans les 40 premiers en 10:52 au premier tour. Le parcours est assez roulant à 95 % sur de la surface en herbe, quelques bons talus essayent de nous ralentir. Le 2ème tour est bien entamer et mon groupe vole en éclat juste après le demi tour au fond du circuit, juste avant j'avais pu apprécier la foulée du futur vainqueur de la course, une partie un peu délicate car on a tendance un peu à s'y endormir, seule la rubalise nous rappel qu'ici en ce moment un titre se joue. Je me retrouve avec Nicolas et oui car il est de St Germain en Laye et visiblement ils sont nombreux donc les présentations ne sont pas nécessaires. J'assure l'essentiel du travail pour conclure se 2 ème tour, je crois que nous passons 33 et 34 ème. Je suis déjà satisfais de mon travail, j'en oublie mon temps intermédiaire. Dernier tour, avec Nicolas ça se passe bien, nous nous relayons un peu, nous sommes d'ailleurs un peu seul, juste devant nous il y a au moins 20 sec à boucher et derrière il leur faudra au moins 15 sec donc je suis assez serein pour la fin du cross. Mais voilà que je commence à avoir un peu mal au bide et aux pieds, sa chauffe on dirait. Je marque un peu le coup, 9 bornes couruent à cette allure c'est long, je suis un débutant sur les cross, Alors Nicolas me sort au train, tranquillement et la dernière butte ne fait que confirmer ce qui est en train de s'écrire, il est temps que j'arrive, j'arrive enfin quelques enjambées après Nicolas, derrière c'était encore confortable alors pas de sprint tant mieux. 33:17 et une 33 ème place je pense, Résultats des départementaux : http://bases.athle.com/asp.net/liste.aspx?frmbase=resultats&frmmode=1&frmespace=0&frmcompetition=094766


Le soleil se couche sur le plan d'eau, il est temps de rentrer. Diaporama :

dimanche 8 janvier 2012

Cross du Camp de Montlhéry - Foulées Breuilletoise

Je ne vous ai pas encore parlé de mon programme 2012, mais celui-ci commence dans un camp militaire pour le cross du camp de Montlhéry, mon 2 ème Cross de l'hiver après celui de Verrières le Buisson. Ici, il s'agit de la 1 ère organisation, il vous faudra 10 min de marche à pied pour rallier le départ depuis le parking, c'est à prévoir... mais il y a un vestiaire dans une tente militaire. Le parcours proposé comporte deux boucles différentes qui serpentent au tour d'une petite colline ce qui permet aux spectateur de voir et d'encourager leurs protégés à de nombreuses reprises. Après le coté pratique parlons du circuit, difficile très difficile, les montagnes Russes et ça vire à droite puis ça vire gauche, peu de ligne droite, pas de plat. La boucle B est plus dur et vallonnée que la Boucle A. La boue est présente mais pas trop, grâce au sous bois. j'ai opté encore une fois pour les Snova Riot, je n'ai pas osé prendre les pointes de peur de me blesser, j'ai en effet pas encore eu le temps de m'entraîner avec, les pointes auraient été un plus, je pense.
La course : je pars très rapidement car le circuit vous l'avez compris est très sinueux puis je lève le pied pour temporiser un peu, je ne peux pas continuer longtemps comme ça à 20 km/h, je rétrograde rapidement à la 10 ème puis 20 ème place. A l'issue de la Boucle A, je marque le coup alors que nous devons attaquer la boucle B, la plus vallonnée, 130 m de dénivelé positif pour les 6000 m de la course, je souffre, dans le dur proche de la rupture, les fêtes de fin d'année ne sont pas très loin. Je vais pourtant m'accrocher pour limiter la casse, le classement ne bouge guère au fil des tours mais je souffre toujours autant, ce n'est pas les grandes sensations ou le manque d'habitude d'évoluer sur ce rythme, certainement les deux. Dernier tour, je ne cherche pas à accélérer, je peine à récupérer de la terrible boucle B car toujours asphyxié à l'issue de cette boucle. La ligne d'arrivée approche et je ne me prive pas d'aller glaner une place supplémentaire dans la dernière ligne droite et talu de la course, j'atterris à la 16 ème place au scratch en 00:25:58, que se fut dur ! je peux enfin souffler, Ouf !
Résultats scratch :
http://www.fouleesbreuilletoises.fr/CROSS%20DE/Resultats.html

samedi 7 janvier 2012

Voeux 2012

Je vous souhaite à toutes et à tous une excellente année 2012, quelle vous apporte le plein de sensations et de satisfactions sportives. A fond, à fond, sur les routes, chemins et sentiers.