dimanche 14 octobre 2012

Marathon de Berlin 2012 - La préparation

Par ou commencer, le temps passe, deux semaines que la marathon s'est déroulé et j'avoue, je ne trouve pas grand chose à écrire. Alors par où commencer ?
Le début !
Petit retour en arrière, celui-ci nous amène à janvier 2012, Christian lance l'idée de faire un grand marathon, nous trouvons cette idée très intéressante. depuis quelques temps, l'idée de faire un marathon pour un chrono me trotte dans la tête , mais je ne trouvais pas assez de volonté. Pas seulement, une certaine crainte m'accompagne par peur de me mesurer au chronomètre et cela m'a jusque là, éloigné de ce terrain. Il n'y a pas de demi mesure soit c'est un échec ou une réussite, il faut donc trouver le bon objectif. Mon rêve est de passer sous la barre mythique des trois heures et je ne veux pas attendre l'âge de la retraite pour le tenter. Je saisis cette opportunité, nous sommes trois copains à nous inscrire pour le marathon de Berlin, l'un des plus grands, faisant parti des "Majors", c'est à dire des 5 plus grands marathons du monde, Boston, Londres, Berlin, New York et Chicago dans l'ordre chronologique. Notre flamme, nous rêvons tous de battre notre record ou d'inscrire une première marque.
Pour cette raison la saison 2012 fut axée sur la route afin d'habituer mon corps aux exigences de ce terrain. La saison commence par des cross, puis j'enchaîne avec la route,10 k et semi. Mais le corps montre des signes de fatigues, l'apparition ou la réapparition d'une tendinite à la patte d'oie va contraindre mon printemps et une partie de mon été. Je rappel au passage mes records, 36'46'' pour mon 1er 10 km, 01'19'42'' pour mon second semi, un hiver pleinement réussi, si ce n'est cette tendinite qui vient perturber mes plans...
Pas de panique le prochain objectif c'est Berlin et il me reste 6 mois et 3 mois avant de démarrer la préparation. Mais je vais assez mal gérer cette période, confondant un peu les objectifs.
L'objectif numéro un c'est Berlin, en deux le semi de Rambouillet, objectif intermédiaire l'UTCO, pour ce dernier je vais vouloir m'accrocher et prendre des risques à l'entraînement ne laissant pas assez de temps à la récupération de mon genou. Du coup, je vais traîner cette saloperie de tendinite tout le reste de la saison avec des degrés de gène diverse contraignant mon entraînement. Je passe aussi complètement à coté de l'UTCO, non pas à cause de la patte d'oie mais en raison d'une erreur de parcours, s'en suivra une grosse fatigue au mois de juin. Un mois de juin presque blanc pour la course à pied. Heureusement une belle randonnée dans les Alpes sauvera ce mois accueillant mes 37 printemps.

Arrive juillet, le temps est compté. L'envie de courir n'est pas vraiment présente en ce début juillet, de plus la patte d'oie me gène encore un peu. Tempi, il faut que je tante le tout pour le tout si je veux réussir mon objectif. Alors je me force à sortir de ma léthargie, enfourche mon vélo, hein Romuald ! j'espère que l'ont se retrouvera pour d'autres petites parties de manivelles. Très vite la forme revient, la coupure de juin m'a fait du bien. L'envie de courir revient peu à peu, les sensations de course aussi.
Résultat en juillet 132 km de parcourus pour 12 sorties à pied et 680 km de vélo (route et VTT) pour 10 sorties dont une sortie sur route de 120 km à 33 km/h de moy avec un "Golgotte", sans compter la salle de sport que je n'ai jamais déserté, y effectuant du renforcement musculaire.
Ça y est je suis reparti sur de bons rails, oueh !

Août, les vacances, un passage attendu mais délicat. Pas de vélo car je ne l'ai pas pris. Donc la course à pied va occuper la major partie de mes entraînements. Je me lève tôt pour éviter que ma préparation ne pèse trop sur l'emploi du temps familiale. Mais je suis embêté, les vacances nous conduisent vers des terres de trails, les routes n'y sont pas droites. Alors je ne cours pas contre nature, je m'aventure sur les sentiers de la Haute Vienne puis ceux de la Drôme et enfin ceux de l'Hérault où nous resterons deux semaines. Là, à St Nazaire de Ladarez, bien évidemment je me fais plaisir, courir ici c'est le paradis. L'eau m'accompagne tous les jours, la mer mais surtout l'Orb, je nage. Je plonge dans les Gorges d'Héric où je vais avoir mon premier vrai torticolis, 4 jours sans courir, Zut.
Je profites de ces vacances de tous ce quelles peuvent m'offrir et cela passe vite, il est temps de rentrer. Je vais retrouver mes compères, Christian et Romuald.
En août c'est 232 km de parcourus en 16 séances dont une sortie de 31 km pour 1500 m de D+ en 3:20, un peu long mais la dernière montée de 30 min m'a confirmé que j'avais toujours de l'endurance, j'étais frais !

Déjà septembre, le marathon c'est dans 30 jours. Ouh lala. mais c'est demain !
La pression monte, plus de temps à perdre pour travailler mon allure spécifique.
Nous sommes le 8 septembre, Berlin c'est dans 3 semaines, j'ai rendez-vous avec Romuald pour la grosse sortie de spécifique. Au programme 55 min de footing puis 3 X 7000 m en 29'45'' et 1'30 de récup, soit une allure comprise entre 4'10'' et 4'15'' au kilomètre et pour finir 10 min de retour au calme. Nous ferons au total 33 km en 2:35 min. Ma patte d'oie grimace un peu à la fin de cette séance. Je reste tout de même agréablement surpris par ma faculté à bien digérer l'effort prolongé sur la route, les 2/3 de la sortie furent réalisés sur cette surface. Point de courbature, cela me rassure. Mais voilà la tendinite à la patte d'oie refait son apparition contraignant le programme d'entraînement. Je ressort la glace et le baume Aroma, ainsi j'arrive à contenir cette inflammation et arrive à reprendre un entraînement normal le week-end suivant.
Là encore, au programme après 45 min de footing j'enchaîne 2 X 8000 m puis 25 min de retour au calme, je ne suis pas seul j'ai sollicité l'aide de Philippe pour m'aider à passer cette sortie. Une sortie de 2:10 pour 27 km, j'y croise Christian.
C'est le déclic, je sens que cela peu le faire. La forme est de mieux en mieux, les sensations de course sont excellentes, je vole !
Les deux dernières semaines, il est tant de diminuer progressivement la charge d'entraînement en gardant un peu de qualitatif. Je fais bien attention à ma patte d'oie, je la bichonne.
Avec Romuald,  nous programmons sur la base de loisirs une sortie de 2 X 4000 m, nous en profitons pour rendre une visite aux participants de l'Ekiden. Et nous parviendrons aussi à courir avec Christian sur 2 km. Reste plus qu'une semaine, je commence à me sentir fatigué la faute à des insomnies. Décollage imminent.
Au total 15 séances de course à pied avant le marathon pour 224 km et 4 sorties vélo (3 route et 1 VTT) pour un total de 220 km.

1 commentaire:

Eponyme a dit…

La suite, la suite ! :)