Mais me voilà tout de même au départ de ma 7 ème course de la saison à Mons la Trivalle, une petite averse vient de laisser suffisamment d'humidité pour que les rochers de notre 1ère montée soient très glissant, heureusement c'est la montée.
C'est partie je m'accroche au groupe de tête jusqu'au pont des soupirs, je dis bien je m'accroche, je ne suis pas dans un bon jour mais je me dis aussi qu'il y a une justice car après 2 semaines de débauche il est normal d'être à l'agonie. Passé le pont des soupirs la montée qui suit à de quoi faire soupirer, 3,6 km pour près de 800 m de D+. Il faut souvent crapahuter à 4 pattes sur des rochers mouillés. Il me faudra 1:10 pour atteindre le sommet, 1:10 pour faire 5 km avec notamment un passage à 50 % (300 m parcourus et 150 m D+) je n'avais encore jamais fais de grimpette aussi dur, peut-être la 6000 D sur le glacier de Bellecote. Je me dis alors, que ça va être long, car si la descente se révèle aussi technique que la montée ...), ch'u pas arrivé. Heureusement, les descentes suivantes seront techniques mais on peu courir, ouf.
A noter que l'on évolue dans un somptueux décor, ce n'est pas pour rien que les autochtones surnomme cette colline "Montagne de Lumière", mais aujourd'hui et surtout ce matin le soleil a décidé de jouer à cache cache. Mais malgré tout nous profitons de jolis points de vues. Sur le plateau un vent à décorner ... nous accueille m'obligeant à réajuster ma casquette, ce zef nous dévies parfois de nos trajectoires, attention à ne pas s'envoler.
Déjà, que j'avais fais un très sur le classement depuis longtemps (un top 20 m'aurai bien plu), voilà que je me rajoute un peu de chemin et de dénivelé avec un groupe d'une dizaine d'unité, résultat 600 m de plus à parcourir et 50 m de D+. Arrive enfin le ravito de Colombière sur Orb, je prend le temps de me ravitailler et de refaire le plein de boisson. Mon seul objectif, finir avec les moyens du bord. Arrive maintenant la seconde ascension du Caroux, je me sens mieux, je ne vais pas plus vite mais cette 2 ème grimpette me parait moins longue et pourtant c'est tout même 800 m de D+ pour 3,2 km à escalader. Je relance même très bien sur le haut lorsque que la pente se fait plus douce, mais pas pour longtemps, pas de chance des crampes dans le début de la descente vont me contraindre à faire une petite pose, un coureur sympa va me filer du sel, 5 min plus tard c'est reparti. J'essaye de prendre un maximum de plaisir en descente, je me donne à fond, j'en affole même mon cardio, bien plus qu'en montée, serait-ce le fruit du régime pratiqué pendant 2 semaines ?
Nouveau ravito, un verre et puis repart, je tiens le bon bou, la petite famille qui m'attend en bas ne va pas tarder à me voir apparaître. Encore faut-il grimper la dernière difficulté du jour après le petit hameau d'Héric, 175 m de D+ en 650 m, c'est presque facile pour le coup. Encore une fois alors que j'attaque la descente finale, je suis encore contraints à m'arrêter, encore les crampes. Décidément les transitions montées descentes sont difficiles. La 1 ère féminine passe avec beaucoup d'élégance, tout compte fait je ne regrette pas cette pose.
Mons la Trivalle arrive déjà, les 3 dernières heures ne mon vraiment pas paru longue contrairement à la 1 ère heure. Je savoure enfin l'arrivée avec mes enfants après 4:33 d'absence et une 45 ème place.
Comme je l'ai dis au micro, c'est un beau parcours, d'une technicité que je n'avais encore jamais connu en course avec un ratio dénivelé/distance très intéressant. Comme nous sommes en plein Tour de France, je qualifie ce parcours de Trail de Hors Catégorie.
les photos : Vieussan avec le Caroux en arrière plan, Gorges d'Héric et arrivée à Mons la Trivalle.
1 commentaire:
Effectivement, un beau morceau ! J'espère que tout va bien, bravo pour cette course de vacances. ;)
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