Fin de saison

Les dernières feuilles d'arbres arrachées sous la poussée d'Eole se tapissent irrémédiablement souillées par la pluie.

Bien que le vents souffle assez fort et que la pluie incessante crépite sur des flaques d'eaux débordantes depuis quelques jours, je pars parcourir une belle boucle en vallée de Chevreuse sur mon fidèle destrier, mon biclou. Ça sent la fin de saison, peu de vélo sur les routes et même peu de voitures, il faut être courageux et motivé pour affronter ces conditions, l'hiver approche et j'ai un peu l'impression de me retrouver 1 an en arrière, blessé au genou j'avais laissé filer la fin d'année sans savoir encore que se serait la même chose pour une bonne partie de la saison 2010. Cette fois, c'est encore une blessure qui me contraint à ralentir puis à arrêter carrément, au moins ma pratique de la course à pied, décision prise sous les conseils de mon kiné, qui pour augmenter les chances de guérison me conseil de suspendre ma pratique le tant du traitement. Alors quel traitement ? Ce sera des ondes de chocs pour soigner tous mes bobos, de l'aponévrosite plantaire qui ce fait toujours sentir, aux tendons d'achille et même peut-être un peu mon genou gauche, sans oublier mon tout dernier héritage des Templiers la tendinopathie du tibial postérieur au niveau de ma cheville gauche interne. En somme cela concerne presque exclusivement mon coté gauche. Est-ce normal, n'y aurait-il pas un problème de posture ?
Suis-je devenu comme cette vieille souche abandonnée au fond de l'eau, qui le temps d'un lâchage d'eaux peu reprendre son souffle. J'espère que non, alors direction le sentier de la guérison et la prochaine saison pour laquelle je compte reprendre mon souffle ...

Tendinopathie du tibial postérieur

Dans mon dernier récit sur les Templiers, je racontais que durant les 2 dernières heures de course, je souffrais d'une douleur située en dessous de la malléole gauche interne jusqu'au gros orteil. J'en ai conclu que je souffrais d'une tendinopathie du tibial postérieur. En effet, comme je le racontais, j'avais lu un article la veille des Templiers dans VO2 Run in Live sur cette pathologie. D'ailleurs au moment où je lisais cet article je me suis rappelé avoir souffert des mêmes symptômes lors de la Bouillonnante 2009, depuis plus rien, l'inflammation disparue rapidement mais je pouvais sentir parfois sur de gros entraînements une petite douleur au niveau de la malléole. Jusque là cela ne m'avais pas préoccupé, les douleurs disparaissant le jour suivant. Cette fois si l'inflammation m'a l'air de s'installer, les tiraillements ont perduré 3/4 jours après les Templiers et ma malléole était assez enflée. Mardi soir à l'entraînement lors du dernier 1/4 d'heure j'ai ressenti une petite douleur qui a perduré quelques heures après l'entraînement. Il est temps que je m'occupe de cette pathologie et d'y trouver un traitement.
J'ai retrouvé le contenu de l'article paru dans le VO2 Run in Live de Juillet/août, article écrit par Alexandre Cherpin Podologue du sport et membre de l'association MédiX-trem intervenant sur de nombreuses compétitions et notamment présent sur les Templiers. Sur ce site vous trouverez aussi beaucoup d'autres conseils ainsi que les coordonnées de podologues et Kinésithérapeutes du sport, peut-être près de chez vous. Pour voir l'article c'est par ici :
http://medi-xtrem.com/images/fichiers/tendinopathie_tibial_posterieur_cherpin_alexandre.pdf

La course des Templiers 2010 - histoire vécue

Distance entre 70 et 71 km selon le GPS

Dénivelé positif 3175 m à ma montre
Temps 9:20 et 8:59 déduction faite de tous mes arrêts !

Classement : 200 ème et 102 ème en catégorie SH.

Si vous n'aimez pas la littérature à 2 balles, les quatres lignes au-dessus vous suffiront, maintenant si vous êtes passionné comme moi de courses natures et de petites aventures je vous invite à lire la suite de l'histoire.

Millau 24 octobre 2010, Il est 6:15, Era résonne dans ma tête et hérisse le poil, je frissonne... Ça y est j'y suis, Templiers 2010 me voilà, lecoureurdesbois va prendre sa revanche, je n'en doute pas. Cela fait 2 ans que j'attends ce moment et pourtant en 2008 passé la ligne d'arrivée je m'étais dis plus jamais ça, mes camarades d'alors s'en souviennent et les photos me le rappelle. Depuis comme on dit de "l'eau a coulé sous les ponts", il y a eu d'autres courses, d'autres aventures mais aussi des blessures alors je m'aligne dans un état d'esprit de conquérant, grand Guillaume que je suis. Ces derniers jours Les Templiers me taraudent l'esprit m'empêchant de dormir convenablement, j'ai beau me persuader que j'y vais juste pour prendre du plaisir le plus longtemps possible que compte tenu de la saison pourrie écoulée il vaut mieux être raisonnable. Mais pourtant, ces derniers jours mon esprit se met à vagabonder sur des sentiers vertigineux, j'ai beau me persuader que j'y vais tranquille mais il n'y rien à faire, une autre partie de moi veut en découdre férocement. Voilà presque 2 semaines que je fais du jus et je peine toujours à retrouver un bon sommeil, je vais attendre les 2 dernières nuits dans notre gîte bien douillet de la Cavalerie pour que enfin je puisse dormir comme un bébé au coin du feu.
Alors, je reviens sur le départ, Era raisonne dans nos têtes, je ne suis pas le seul, outre les autres concurrents nous sommes 9 Chevaliers dont 1 Chevalière du Rumba (running et marathon de Bois d'Arcy) à s'aligner ici à Millau au pied du Puncho d'Agast, du Tarn et de la Dourbie.
Après quelques photos, les petites et grandes accolades chacun s'en va avalé par la masse bouillonnante. On apprend que la partie située après Peyreleau au niveau de la Corniche du Causse Noir est supprimée car trop dangereuse en raison des chemins rendus très glissants suite à la pluie tombée ces dernières heures, donc environ 20 min de moins pour les meilleurs. Cette annonce est accueillie de façon mitigée par la meute, partagé entre soulagement et déception cela dépend, pour ma part ça m'est égal, je viens de rentrer dans ma bulle au côté de Danielo mon fidèle équipier de l'Impérial Trail. Le compte à rebours a commencé, les traditionnels fumigènes crachent leur fumée faisant la marque de fabrique des Templiers, c'est parti l'armée ce met en marche puis court. Nous quittons peu à peu la clameur du public, des suiveurs et des bénévoles, à la sortie de Millau, la route s'élève progressivement dans un silence assourdissant, l'on peut compter les pas !
Juste avant Carbassas nous rattrapons Pascal avec qui nous échangeons quelques mots puis nous quittons la route pour un chemin, d'où s'élève et s'étire un serpentin lumineux, cette 1ère vraie difficulté nous conduit sur le Causse Noir et sa forêt. Danielo est à mes côtés, nous avons décidé d'unir nos forces. Quelques gouttes viennent nous rafraîchir, c'est l'apéritif. 9°C à notre arrivée ce matin à Millau il en fera guère plus cet après-midi. Nous cheminons, zigzaguons, grignotons, j'estime à ce moment là que nous sommes à peu près à la 500 ème place, les premiers sont déjà loin. Comme un régulateur de vitesse, je scrute souvent mon cardio pour ne pas me laisser entraîner dans un faux ou sur un rythme trop élevé, le piège des Templiers c'est le 1er marathon qu'il faut effectuer prudemment, très prudemment, 40 à 45 km à ronger son frein, il ne faut pas s'emballer car la course commence vraiment peu avant la Roque-Ste-Marguerite, donc patience. Le jours commence à se lever et avec Danielo nous éteignons les frontales, environ 1:40 que nous sommes parti, j'entrevois son visage... il m'a l'air bien mon Danielo, de 20 ans mon aîné il pourrait être mon Père et pourtant c'est moi le louveteau qui suis à plusieurs reprises contraint de freiner ses ardeurs. Peut-être qu'il me remerciera ? Peyreleau se fait sentir, la descente attaquée me le rappel ainsi que le petit coup de d'oeil sur mon roadbook. Attention toutefois, il convient de descendre détendu et ne pas chercher à aller trop vite, économie, économie, l'énergie coûte cher... Peyreleau frais comme des gardons, nous invitons la foule à nous encourager, bonne ambiance festive, un public de connaisseurs et de passionnés rien à voir avec le marathon de Paris, enfin de ce que j'en est vu comme spectateur dans le Bois de Boulogne, la foule y était stoïque ? Peyreleau, ravito n°1 - 23 km et 2:25 déjà dans la musette, nous retrouvons nos suiveurs(ses) qui ont tous couru la veille sur la Templière, VO2Trail et Marathon des Causses, ils sont courageux car il fait un temps de chien et les courbatures se fond sentir. Je m'attarde un peu au ravito prend le temps de manger et remplis la poche à eau, hop hop... pas trop car rien ne sert d'en à voir trop, ça pèse lourd. Nous repartons avec Danielo bien motivé, je suis accompagné d'une grande sérénité, je suis concentré même si mon sourire et mon air joyeux pouvait laisser penser le contraire, je suis dans ma bulle sûr de moi, serein, pour autant nous échangeons toujours quelques mots de temps à autre avec Danielo, à l'écoute l'un de l'autre, à ce moment nous longeons la Jonte sur un chemin la dominant, mon ventre m'envoie des signes et merde ! Danielo il faut que je m'arrête (c'est déjà la 2 ème fois), il va falloir faire avec, comme je le disais à l'instant je suis serein rien ne peu ébranler cette sérénité, non vraiment rien. Nous poursuivons notre chemin et attaquons une nouvelle ascension du Causse, cette fois si le chemin se fait sentier et les 1ers bouchons commencent à se former. Pas de panique c'était prévisible et attendu, nous sommes toujours dans la phase d'attente et d'économie, chaque pas est compté et comptera, donc point d'impatience attendons l'éclaircie. Tiens d'ailleurs, en parlant d'éclaircie, c'est que le soleil fait une timide apparition, Ahhhh ! il va chasser les nuages... Retour sur le causse nous traversons la Roujarie, rien à dire bien que mes cuisses commencent à me faire mal, 2 bouts de bois se sont formés sur les vasques externes des quadriceps pour être précis, c'est un peu tôt, je ne m'attendais pas du tout à ça, il va falloir encore une fois faire avec. Nous dépassons tout juste les 4 heures de course et nous arrivons à St André de Vézines 35 ème km. Le parcours a effectivement été escamoté car il manque 2 km par rapport au roadbook. Tiens, c'est bizarre nous sommes seuls, pas d'assistance ? nous rentrons tout de même à l'intérieur du ravito refaire les niveaux, toujours personne, bon c'est pas le tout l'ambiance et la musique sont sympa mais il va falloir partir. Merde ou sont mes chaussettes et ma nok... A peine sortie du village alors que je consulte les SMS d'encouragement le téléphone sonne. Allo ? C'est Annette alors que je croyais que c'était Elisabeth mais cela ne pouvait pas être Elisabeth car elle aussi, elle est sur la grande course, serait-ce un signe de fatigue ? non, non juste que leur voie se ressemble au téléphone. Alors que me dit Annette ? et bien elle me dit, qu'il ne pourront pas être au ravito de St André, sa tombe bien nous venons d'en partir et qu'à la Roque ste Marguerite non plus, merde ! C'est moins bien, et qu'il faut qu'ont se démerde quoi. Ouhh lala, comment je vais dire ça à Danielo... Pas de panique, au risque de vous paraître pompeux je suis serein mais Danielo ? bon aller je luis dis : Danielo il faut qu'on se démerde et peut-être qu'on les verra à l'arrivée. Est-ce qu'il a bien entendu, je ne sais pas, je lui explique qu'ils ont dû faire un détour de 60 km et qu'il ne sont pas près d'arriver. Heureusement que j'avais pris la sage décision de partir avec mes gants. Il nous reste tout au plus 6 km pour gagner la Roque-Sainte-Marguerite et sa grimpe de nouveau et nous nous cassons les dents sur un bouchon, encore un pffff ! Ça commence à devenir frustrant, je souhaite dire à Danielo quelque chose mais je me résigne, en fait je voulais lui dire vivement la Roque que l'on se défoule un peu, j'ai préféré me taire au cas ou..., je ne souhaite pas regretter des paroles trop prétentieuses. Au passage nous sommes comptés aux environs des 300 (298 à Peyreleau 330 à la sortie de St André, je sais, je sais... je me suis arrêté longtemps...) ce n'est pas mal car si nous ne faiblissons pas nous devrions améliorer ce classement. Arrive alors la fameuse descente sur la Roque Ste Marguerite, nous attaquons enfin le technique, je prends toujours le soin de regarder mon roadbook et mon fidèle cardio. J'informe Danielo des difficultés avenir, la descente se fait sans problème visiblement ce n'est pas le cas pour tout le monde alors que je m'apprête à doubler un coureur lors d'une fenêtre celui-ci se crispe et part aussitôt au tapis et glisse plusieurs mètres sur le cul, ça va pas de bobo. Nous continuons ainsi jusqu'à La Roque, ouf ! nous voilà enfin, le moment de vérité, est-ce que la préparation aura été bien conduite et suffisante, je me rappel les paroles portés hier soir lors d'une discussion pendant le dîner : Après la Roque Ste Marguerite, il nous restera 2 tours de circuit des 25 bosses, Danielo était déjà prévenu, donc pas surpris mais alors au même moment ou j'ai prononcé ces mots "2 tours des 25 bosses" les visages au tour de la table se crispèrent, pour moi c'était normal puisque à force de lire les news sur le site des Templiers et suite à la réalisation de mon roadbook, j'avais remarqué que le dénivelé et la moyenne horaire étaient semblable aux entraînements effectués sur ce site, toutes les difficultés étaient gravées dans ma mémoire, je les avais imaginées et rêvées. Après un long arrêt au ravito nous repartons avec Danielo, nous sommes encore tous les deux, 5:20 et 45 km que nous roulons notre bosse sur les sentiers de l'Aveyron. Au passage nous avons eu la joie de voire Jean-Luc, Marie-Claire, Laetitia et Sandra si ma mémoire est bonne, vous me pardonnerez si j'en oublie, la fatigue commence malgré tout à se faire sentir. Encore une fois nous attaquons une montée, celle-ci est en palier et permet quelques relances sur des sentiers devenus techniques et difficiles. ouehhh ! je lance à Danielo, comment-ça va, moi je crois que je suis un peu entamé et je doute un cour instant, certainement le contre coup du ravito. Mon esprit se remet à vagabonder et pense à des choses positives, serein je vous ai dit. Une section bien difficile pendant 1:40 nous allons parcourir 10 km pour se hisser de nouveau sur le Causse. J'ai beau regarder le paysage mais je peine à m'en souvenir, un peu comme cette brume qui nous accompagne. Mon ventre m'embête toujours. Sur le Causse après avoir escaladé les derniers faux plats en courant nous avons l'occasion de recourir franchement, je me sens bien, vraiment très bien Danielo dans ma roue, je l'entend souffler un peu fort, cela à le mérite de me freiner un peu, plus loin le terrain devient de nouveau plus accidenté et légèrement en profil montant, je reconnais Christophe que je salue, je lui demande comment ça va. Depuis peu j'ai perdu le contact avec Danielo, il est légèrement décroché, il est vrai que les bouchons imposent des changements de rythmes et que l'opportunité de doubler ne se fait pas légion surtout pour 2 coureurs qui se suivent, alors je temporise un peu prend le paysage en photo quelques coureurs au hasard et Christophe que je redouble par la suite, Christophe me gratifie de touriste, c'est vrai à ce moment je suis sur un nuage, une sensation extraordinaire, je suis en plein trip chargé à mort d'endorphines, je me retourne de temps à autre, pas de Danielo merde, que dois-je faire, tout à l'heure j'étais à sec plus d'eau il m'a dépanné à 2 reprises, je dirais que pendant 1:30 j'ai dû avaler 15 cl de boisson, c'est assez peu et j'ai peur de la payer par la suite, quelques crampes sans importances apparaissent ici et là mais toujours serein. J'attaque maintenant la descente sur Massebiau théâtre du derniers ravitaillement, celui-ci se fait entendre et passé en dessous la couche nuageuse on peu apercevoir les voitures, il y a du monde, je ne regrette pas mes gants je m'agrippe aux buis pour m'aider dans la descente mais surtout arriver entier, c'est raide et sa glisse, la pluie tombe maintenant franchement depuis 30 min, je pense à mes copains derrières qui devront affronter des conditions encore plus terribles. (...2 fois les 25 bosses...) Arrivé à Massebiau, je prends encore le temps de me ravitailler soigneusement, depuis peu une douleur à la cheville gauche vient m'embêter, j'en ai d'ailleurs lu l'article la veille sur la tendinopathies du tibial postérieur dans le mag VO2 run in live donné lors de la récupération des dossards. Je repars tranquillement et espère voir apparaître Danielo, en fait je croise Christophe qui a l'air d'être encore bien, je l'encourage et attaque la dernière ascension sur motivé, des frissons parcours mon corps je suis ému, je pense à mes proches..., je m'encourage à haute voie, allez Guillaume ... hop hop ... Je jette un coup d'oeil sur le cardio, je peux encore accélérer, rattrape et double des coureurs. A présent la pente est très forte, je grimpe à 4 pattes, musculairement je commence a coincer et je suis contraint de modérer ma vitesse, j'atteins le point haut et je chemine à flan de colline la vue est bouchée je suis dans les nuages. Arrive maintenant la grotte du Hibou où de charmantes Hôtesses m'accueillent et m'invitent même à rester un petit peu, j'ai pas le temps on m'attend en bas leur dis-je... Alors que j'attaque la descente tambours battant un bénévole assurant la sécurité m'invite lui à la prudence, je tiens pas vraiment compte de ces conseils et m'engage dans la descente à fond les manettes et en marche arrière, j'utilise la corde comme lors d'une descente en rappel et la végétation quand il n'y a pas de corde, je me fais vraiment plaisir malgré les douleurs aux cuisses et à la cheville. Hummm, mes gants je ne les regrette pas. La descente se fait plus douce et j'aborde maintenant des chemins et j'aperçois enfin Millau, de petites crampes aux mollets me contraignent à un court arrêt puis c'est reparti. Alors que la Dourbie se jette dans le Tarn je me jette sur la ligne d'arrivée, j'exulte, j'explose de joie heureux d'avoir aussi bien géré ma course et presque malheureux d'en finir.

Ce devait être un court récit et bien tout compte fait si vous avez eu la patience de tout lire je vous en remercie.
Je remercie également tout ceux qui éloignés on fait entendre leurs encouragements jusque dans les gorges les plus profondes par leurs pensées ou par leurs SMS.

Je remercie les bénévoles forts agréables et prêts à nous aider jusqu'à nous servir, les kinés, ostéos et patatipatata...

Spéciale dédicace à Danielo, alors ces 13 mintutes comment les as tu trouvé, aller Papou bonne retraite.

Bravo à Morgan qui a fait le grand écart, passer du Trail des Cerfs aux Templiers il y avait une sacrée marche, tu t'en sors bien mon gars.

Bravo aussi à Pascal, Manu, Laurent, Philippe, Elisabeth notre Chevalière de haut rang, si si ne rougis pas et Jean Pierre mon gourou.

Bravo et merci aux Finishers de la veille, Jean-Luc, Kamel, Marie-Claire, Valérie, Sandra, Anne², Annette, Laeticia, Odile et à Hyacinthe pour l'assistance encore attendue et les encouragements.

Autres récits vécus par des amis du groupe Rumba vous y trouverez également tous les résultats :

http://eponymecourstoujours.blogspot.com/2010/10/les-templiers-iere-partie.html

http://eponymecourstoujours.blogspot.com/2010/10/les-templiers-2eme-partie.html

http://www.djap.fr/blog/run/

La course des Templiers sera ma course référence 2010 sans conteste, une gestion parfaite bien que passé l'euphorie de l'arrivée je sens bien que si j'avais eu un esprit un peu plus guerrier j'aurais pu gagner un peu de temps. Notamment passer un peu moins de temps aux ravitos, 10 min aurait pu être gagné. Aussi peut-être un poil plus vite sur la section Millau / La Roque-Ste-Margurite environ 5 min. Pour finir musculairement plus frais, je pense qu'il m'a manqué un peu de travail spécifique en descente et de travail à allure marathon pour la 1ère section.

Enfin le mot de la fin, un peu de frustration causée par les bouchons, nous passons 45 km à gérer notre effort pour garder des forces sur la fin de parcours et quand on veut lacher les chevaux nous nous retrouvons trop souvent bloqué par un bouchon aussi je tire mon chapeau à ceux qui se montrent sportif qui voyant que leur allure est moins vive se poussent gentiment tandis que d'autres plus égoïstes restent planté au milieu des sentiers, c'est dommage...

Grande course des Templiers 2010

Le récit sera prochainement mis en ligne encore quelques heures de patience 2/11/2010

Encore un peu de patience je rassemble, les pièces du puzzle, je vous raconterai comment j'ai pris ma revanche sur 2008 pour réussir ce millésime 2010 d'une grande gestion, hélas bien loin, voir très loin du grand T. Lorblanchet.

Tout juste de retour de ce long week-end je vous livre de suite mon résultat en attendant la suite du récit. Alors j'ai pris la 200 ème place en 9:20 min. Pour consulter tous les résultats vous pouvez cliquer http://www.matsport.fr/masse/index.php?an=2010&code_course=TEM&menu=0&type=0&Num_Menu=7
A bientôt.
Lecoureurdesbois

Grande course des Templiers plus que 10 jours

Mon grand rendez-vous de l'année approche, que dire, c'est effectivement devenu l'objectif de l'année, le seul, l'unique, oui l'unique à moins que ce ne soit le second oui car c'est vrai avant de pouvoir prendre le départ des Templiers il faut se préparer donc en fait le 1 er objectif c'était de pouvoir recourir normalement et de retrouver se plaisir et les sensations qui fond ce pourquoi je cours. Je me souviens m'être inscris en début d'année sans trop savoir ce qu'il en serait au mois d'octobre 2010. Depuis, le chemin a été long et chaotique, un peu comme un trail et certainement comme le nouveau parcours des Templiers ou celui que j'ai pu courir en 2008, si vous souhaitez revivre mon épopée cliquez sur le lien suivant http://lecoureurdesbois.blogspot.com/2008/11/la-grande-course-des-templiers-261008.html. Et pourtant je ne suis pas encore complètement tiré d'affaire, la douleur au genou s'est réinvité courant septembre, l'aponévrose plantaire vient de refaire également son apparition depuis la semaine dernière sans parlé d'une sciatique naissante qui me gêne dés que j'entreprends des séance de qualité type VMA, douleur ressentie dans l'ischio droit. Aussi, malgré mon bon mois d'août et septembre je crains manquer un peu d'entraînement pour courir longtemps. Je n'ai pas participé à d'ultra depuis ma dernière 6000 D de juillet 2009 et ses 60 km. Reste mon expérience des Templiers 2008 où j'avais connu une terrible défaillance dans les 20 derniers kilomètres, que cela m'avais paru long et difficile.
Comme c'est un nouveau parcours au départ de Millau, l'organisation ayant abandonnée le site de Nant, j'ai utilisé le logiciel Softrun pour déduire approximativement mes temps de passages avec un objectif de 10:00. Voilà ce que cela donne :

Courir à Elancourt

Je vous présente mon parcours de préparation au dénivelé sur le site de la colline de la Revanche à Elancourt. Un circuit comportant de petites cotes aux forts pourcentages et une cote un peu plus longue de 0,97 km pour 100 m de D+, depuis le ru d'Elancourt altitude 131 m jusqu'au sommet de l'Ile de France altitude 231 m. Sommet artificiel puisque cette colline c'est élevée avec les déblais et gravats suite à la construction de la ville nouvelle de St Quentin en Yvelines. Ce vendredi, j'ai donc enchaîné 4 fois de suite cette dernière cote après avoir effectué un tour complet du circuit en guise d’échauffement, des chronos entre 5:50 et 6:20. Le dénivelé positif total du parcours est de 250 m pour 4,9 km. Pour en revenir au chrono, mon meilleur temps effectué en 5:50 à été réalisé en courant l'ensemble de la cote, ceci pour comparer avec mon second chrono en 5:55 pour lequel j'ai fais de la marche rapide dans la partie la plus pentue. Je pense que la technique de marche rapide dans le fort pourcentage s'avère payante puisqu'elle me permet de relancer une fois revenue au rythme de course. Sa ne se voit pas sur le chrono mais j'ai bien moins souffert de cette façon.
Ainsi je vous invite à vous exercer sur ce parcours dans le cadre de vos préparations trails ou à ce tirer la bourre à distance, soit sur le parcours complet ou sur la montée sèche ou les deux.
Bon courage.





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http://connect.garmin.com/activity/52160610
http://connect.garmin.com/activity/52160611

Trail des 7 Hameaux

Pour ceux qui non pas la chance de participer aux Templiers, je vous invite à venir courir le Trail des 7 Hameaux. Au programme, 2 tracés vallonés, 14 et 27 km parcourant de magnifiques sentiers dans la cadre du Parc Naturel Régional de la Haute Vallée de Chevreuse.
Pour toutes les informations concernant cette épreuve et les parcours cliquez sur le lien ci-dessous.
http://easqy.athle.org/asp.net/espaces.html/html.aspx?id=788

EKISQY - Ekiden de St Quentin-en-Yvelines

Mon long week-end s'achève par une journée ensoleillée, ça tombe bien car j'ai rendez-vous à la Base de Loisirs de St Quentin avec quelques collègues de l'agglo pour participer à la 2ème édition de l'Ekisqy. Nous alignons 2 équipes, 1 équipe masculine et 1 équipe féminine. Nous sommes accompagnés par une petite cinquantaine d'équipes. Nous prenons la seconde place au général derrière l'intouchable équipe de l'EASQY composée de Rezak Kesas, Elias Couto, Filipe Ferreira et Vincent Peigné 02:19:03, devant autant de classe, nous sommes obligés de courir pour la seconde place, constamment à la bagarre avec les clubs de Chevreuse (CICV), de Montigny (SMAC) et une autre équipe de l'EASQY pour cette fameuse place de dauphin. Après un bon relai de Eymerik, Matthieu 2ème relayeur nous permet de prendre un légère avantage, avantage conservé jusqu'à l'arrivée grace notamment à Charly, Jean-François et Romuald concluant cette matiné en 2:43:06. Pour ma part j'étais chargé de l'avant dernier relais,un 5 km couru en 18:27. L'équipe du SMAC finie sur nos talons et prend finalement la 3 ème place après avoir repris 2 places lors du dernier relai, une fin assez palpitante puisque nous conservons environ 30 secondes sur cette équipe.
Comme nous, nos collègues féminines terminent sur la seconde marche du podium devancées par l'équipe fille du CICV. tous les résultats : http://www.chronopro.net/COURSES/2010/StQuentin/CLASSEMENT%20GENERAL.pdf
Maintenant place à la récupération en attendant les Templiers dans 3 semaines...

Circuit des 25 Bosses - 2 boucles

A j- 24 des Templiers soit un peu plus de 3 semaines, c'est l'occasion de faire la dernière grosse sortie d'endurance. Au programme de cette journée et de la dernière sortie du mois de septembre, 2 boucles de ce fameux circuit des 25 bosses. Je retrouve Danielo mon fidèle équipier de l'Impérial Trail, Laurent et Jean Pierre. La météo nous réserve une journée plus tôt grise avec quelques averses, une averse nous douche à la fin du 1 er tour. La température est de 12 °. Pour finir Les conditions sont bonnes malgré les rochers mouillés, ce qui invite à la prudence. Comme nous ne sommes pas là pour faire un chrono cela ne nous dérange pas trop, sauf que lors de la seconde boucle la fatigue aidant nous commettons quelques petites erreurs techniques, rien de bien grave mais quelques glissade bien récupérés.
Le 1 er tour est bouclé en 2:43 et le 2 ème en 2:40, au total une sortie de 32 km pour 5:23 et 1 650 m de dénivelé positif bien gérée. Je peux voir également les progrès accomplis depuis le mois d'août ou nous étions venus avec Danielo faire un tour de circuit, sur les même base horaire nous étions cette fois si bien plus facile, encore tout frais à la fin du 1er tour. De bonne augure pour les Templiers surtout que du coté du genou celui-ci ne m'a pas trop gêné, j'appréhendais ce dernier gros rendez-vous et me posais la question, faut-il que je fasse l'impasse, pour finir je ne regrette pas, ouf !

L'impérial Trail de Fontainebleau

Ma reprise se poursuit, et celle-ci m'amène à L'impérial Trail où je cours avec Danielo la formule duo de ce nouveau trail.
En solo la bataille en tête de course fait rage, une belle bagarre entre Vincent Delebarre et David WAMSTER qui tournera finalement en faveur de David. Un voisin de l'épreuve (AS Rochette) qui devrait refaire parler de lui prochainement sur les Trails Franciliens et Nationaux. Déjà en vue sur le Trail de la Vallée de Chevreuse, il n'avait pu concrétiser une belle course suite à une erreur sur la fin du parcours, cette fois ci, David se rattrape de belle manière en s'adjugeant ce 1er trail de Fontainebleau. Non loin, un notre voisin de l'épreuve s'illustre, en la personne de Jean-Philippe LANFRANCHI, toujours à l'affût, auteur d'une belle course régulière Jean-Philippe monte sur la 3 ème marche du podium. Du coté des Féminines c'est Cecile LANFRANCHI qui remporte ce trail en 08:27 devant Lise GERBET et Laila ROUGAIBI.
De notre coté avec Danielo et le club de Bois d'Arcy (RUMBA) nous alignons 4 équipes sur la course Duo. Je suis chargé de prendre le 2ème relais sur le parking du Bois Rond. La course y effectue un 1 er passage, changement de relayeur pour les trio avant de parcourir la boucle du circuit des belvédères. Le second passage marque le départ du 2 ème relayeur du Duo. Danielo est à la bagarre, après 2:42 de course et 29,5 km Danielo m'offre le relais dans de bonnes conditions, c'est qu'il vient de faire du bon boulot. Je repars dans la foulée de 2 équipes trio. Puis, je pars faire un cavalier seul au travers de cette belle forêt. Le parcours est ludique et les chemins et sentiers empruntés nous permettes de bien apprécier ce parcours. Parcours que l'on peu qualifier de "Roubaisien" de part sa configuration, ici les blocs de grès remplacent les pavés grès de l'enfer du nord, donc nous allons de secteur en secteur, c'est une vrai course d'usure. Les parties roulantes permettent de récupérer des parties techniques, c'est un savoureux mélange que les jambes ne tarderont pas à haïr, enfin pour les moins entraînés et les plus fatigués, c'est un parcours piége. La technicité du parcours même s'il ne présente pas un dénivelé énorme demande beaucoup de tonicité musculaire pour ne pas subir le terrain. C'est qu'il faut crapahuter, virevolter et sauter, on s'amuse sur ce trail, on s'amuse tant qu'on à les jambes. Les jambes, il en faut mais il ne faut pas oublier de garder un oeil sur le suivi du parcours... Voilà 14 km parcouru et peu de temps après avoir passé le ravito du 41 km, lieu du 3 ème relais pour les trio, je me fais rattraper par le dernier relayeur fraîchement débarqué de l'équipe "LES P'TITS VERTS", j'essaye de garder le contact, peut-être 2 ou 3 km, il est plus frais et un peu plus facile que moi dans les parties techniques. La suite commence à devenir plus dur, même si nous ne courons pas dans la même course j'accuse un peu le coup. J'arrive au dernier ravito et en profite pour refaire le plein, grenadine et pain d'épice, hop c'est reparti, encore 11 km. Encore une fois peu de temps après le ravito le dernier relayeur de l'équipe trio "LES TROBLEAUDYTES" me rattrape, il reste alors environ 8 km. Cette aventure aura le mérite de me rebooster, après avoir hésité je décide de m'accrocher sachant que si je parviens à rester au contact de se relayeur j'étais quasiment sûr de ramener la victoire à notre équipe. Donc je m'accroche tel une sangsue, non ce ne fut pas si simple, mais je ne sais pas encore ou je suis allé chercher ces ressources pour finir plus vite, plus fort que mon début de course. Peut-être est-ce du aux sangliers croisés... ? C'est à fond que je termine dans les rues de Fontainebleau, un moment accompagné par 2 jeunes d'une cité voisine, jeunes que j'avais invité à m'accompagner jusqu'à l'arrivée, peut-être feront-ils de nouveaux adeptes ?
Ça se termine donc par une victoire en duo, où sur la ligne d'arrivée je retrouve Danielo et mes compagnons de club ainsi que les principaux acteurs du trail solo.
Plus tard nous retrouverons Philippe, Laurent et Elisabeth qui décroche avec Valérie la victoire sur le Duo Féminin.
Tous les résultats sur http://www.topchrono.biz/listing_course.php?type=tra

Les podiums relais :

Podium Duo Scratch :
1|RUMBA RANDO RUNNING Duo 6h 5'50s
2|CLOUZEAU / BELIN Duo 6h28' 2s
3|MADININA TRAILEURS Duo 6h34'11s
Podium Trio Scratch :
1|LES P'TITS VERTS Trio 5h58'28s
2|LES TROBLEAUDYTES Trio 6h 6' 0s
3|COURIR CESS VERT STDENIS2 Trio 6h39'39

A noter que seule une équipe trio nous devance.

Du coté de la forme, le matin même de la course je n'étais pas en grande condition, le souffle court, limite avec de la fièvre, le rhume lui était bien présent. Durant la course, les sensations de courses étaient particulières, une FC assez élevée durant toute la course mais j'ai pris beaucoup de plaisir sur ce parcours. Sinon mon genou ma laissé tranquille le temps de la course, à froid impossible de courir, à voir pour la suite...
Prochaine course si tout va bien ,l'Ekiden avec les collègues de travail(Marathon en relais) sur la base de loisirs de Saint Quentin en Yvelines, course organisée par L'ASPTT Yvelines.

J'ai envie de hurler !

Vendredi, au lendemain d'une magnifique sortie sur la forêt domaniale des 3 pignons au coeur du massif forestier de Fontainebleau, après avoir parcouru le circuit des 25 bosses et la variante bleue soit environ 26 km sur un parcours particulièrement technique. Ce vendredi matin je me réveil avec une douleur au genou gauche. La même douleur qui ma tant gênée tout au long de l'hiver et au début du printemps dernier. Au tant dire que j'avais un peu le moral dans les chaussettes, je ne m'imagine pas non plus courir à l'Impérial Trail 1 semaine plus tard en duo avec une tel douleur. La douleur était importante rien qu'en marchand.
De retour le soir après ma journée de boulot où j'ai passé beaucoup de temps à ressasser dans ma tête cette foutu douleur, j'ai glacé mon genou et je dois dire que que les bénéfices se sont faient ressentir très rapidement. Samedi l'amélioration se poursuivait. J'ai donc continué l'opération tout le week-end et ce soir ça va beaucoup mieux. Reste à reprendre la course à pied ... ce sera demain midi. Pour ce week-end, je me suis contenté du VTT lors du semi-marathon de la saint Gilles qu'organisait mon club du RUMBA. Comme bénévole, j'étais chargé d'accompagner la tête de course tout au long du parcours. Semi marathon remporté par Nicolas Grange en 1:12:59 devant François Devrex 1:15:17 et Cédric Leseney en 1:15:26 auteur d'une très belle fin de course. Ce fut une belle journée malgré une pluie abondante durant la 1ère demi heure de course. Les coureurs étaient heureux d'être ainsi rafraîchis, certes un peu moins sympa pour les bénévoles piétinant sous la pluie.
Vous l'avez noté prochains rendez-vous normalement à l'Impérial Trail de Fontainebleau, trail de 64 km auquel je vais participer en Duo avec Danielo dans le cadre de notre préparation aux Templiers.

Mountain bike au tour de Bois d'Arcy

Dimanche 5 septembre, voilà plusieurs dimanche que j'enchaine de belles sorties de course à pied. Ce week-end, c'est l'occasion de rompre avec les habitudes, j'ai donc programmé une grosse sortie VTT, l'envie de redécouvrir des chemins trop éloigner pour les gagner en courant mais aussi l'envie de découvrir d'autres lieux, d'autres chemins, pour reposer un peu mon ischio droit, si si je n'ai pas eu mal. Je profite de mon VTT pour faire ce que l'on appel de l'entraînement croisé, très bénéfique pour l'endurance avec une récupération plus rapide qu'en course à pied, le vélo est bien moins traumatisant.
Depuis le mois d'août, je sors mon VTT régulièrement, déjà quotidiennement pour me rendre au boulôt, je ralonge au moins 2 fois par semaines, pour des sorties entre 1:15 à 2 heures. Souvent ces sortie fond suite à une sortie de course à pied d'1 heure réalisée sur la pose déjeunée. Ce qui me fait enchainer près de 3 heures de sport en 7/8 heures de temps. Ce dimanche la distance est beaucoup plus grande puisque je vais parcourir un peu plus de 80 km sur 80 % de sentiers. Parcours à la fois, technique et ludique avec peu de chemin roulant, un parcours souvent dépaysant. Enfin bref le VTT me procure beaucoup de plaisir, je retrouve dans ce sport un certain goût du pilotage dans les parties techniques, dans la recherche de trajectoires, les sensations de vitesse sont présentes même à basse vitesse, le défi également quand on se lance dans une montée très pentu que l'on arrive a passez sur le vélo. Des sensations que l'on retrouve aussi dans le trail running, j'aime les parcours qui offrent de la technicité pour rompre avec la monotonnie. Je roule vous l'aurez deviné avec la photo sur un Specialized Stumpjumpers M5 tout équipé en Shimano XT avec fourche Rock Shox Reba SL, parfais pour ma pratique sportive typée cross country, je n'ai pas encore cédé à la mode du tout suspendu, ce sera peut-être pour le prochain vélo. Pour le moment celui-ci me donne entière satisfaction.

Course verte du "Cul d'enfer"

Frédéric Marolles en habitué des Podiums à Mondeville est récompensé par sa fidélidté à l'épreuve en s'imposant en 1:24:07, suivi d'assez près par Yannick Anrosse en 1:24:20. Annico Machado complète le podium en 1:25:32, que des habitués.
De mon coté, c'est le retour à la compétition. Après un échauffement d'une trentaine de minutes, je retrouve Jean-François sur la ligne de départ. Le soleil nous accompagne par une température d'environ 15 °C. Les conditions sont idéales. Je décide de me placer volontairement en retrait pour ne pas me faire emporter par la fougue. Je tiens à rester fidèle à ma ligne de conduite. C'est à dire ne pas courir à fond pour récupérer rapidement et poursuivre ma préparation pour les Templiers et surtout ne pas me blesser. Je repense à la Forestière, où, pas assez préparé à la compétition j'avais voulu suivre un rythme trop élevé. Cette fois si je suis en meilleur condition ayant même repris l'entraînement en fractionné depuis la début août, ce que je n'avais plus fait depuis le mois d'octobre 2009 !
Me voilà parti, je laisse filer Jean-François après l'avoir légèrement devancé lors du 1er kilomètre, je me méfis des duels entre copains... Les sensations sont assez bonnes, toujours plus facile quand on est en dedans, cela me permet de prendre du plaisir malgré une douleur ressentie au niveau de l'ischio droit. Le parcours est assez ludique même si celui-ci demeure assez roulant avantageant les coureurs sur route. Le circuit emprunte majoritairement des chemins type Singletrack d'ou l'importance de partir bien placé. Je passe les 10 km en 45:30 soit environ 1 min de plus qu'il y a 3 ans mais je force moins. Je fini même par bavarder avec Thomas dossard 445, un coureur qui a fait la 6000 D tout comme moi en 2008, cela nous permet de passer rapidement la partie la plus monotone du parcours. Je me présente avec lui au pied de la dernière difficulté, je suis assez surpris de doubler pas loin de 10 coureurs dans cette bosse, 21 km ça commence à être long, pour ma part je suis encore assez frais et me sens capable de prolonger le plaisir encore quelques kilomètres. Il nous reste alors 2 km, je retrouve Jean-François en point de mire qui peine un peu sur la fin de parcours. Je fini sur ses talons, bien content de mes sensations et un peu embête par cette douleur à l'ischio. Je réalise un chrono de 1:39:12 et prend la 68 ème place sur 677 classés, je mets 1min20 de plus qu'en 2007 tout en ayant beaucoup moins forcé. Reste à soigner cette cuisse, je vais aller voir l'osthéo. Sur l'aire d'arrivée, l'UTMB est au centre des discutions, tout le monde connaît un copain sur cet ultra ce qui alimente la polémique.

Entre Marne et Morin

Voici le parcours que j'ai parcouru ce week-end à la Ferté-sous-Jouarre en Seine et Marne sur la terre briarde de mes origines. J'ai du parfois faire appel à mes vieux souvenir pour retrouver de si de là les chemins par lesquels je m'étais promis de passer. j'ai donc réussi à parcourir le tracé concocté dans ma petite tête. Hélas pas dans sa totalité car trop gourmand en temps, j'en avais pourtant les jambes. Donc ce sera une autre fois. J'ai qu'en même parcouru près de 28 km pour un dénivelé positif de 725 m.
Avec ce parcours je poursuis ma préparation pour les Templiers et le week-end prochain sera marqué par ma reprise à la compétition au "Cul d'enfer". Si si, c'est une course, ce n'est pas le nom d'un film X. Le Cul d'enfer c'est à Mondeville dans l'Essonne, la course compte pour le challenge des courses vertes du département et comporte quelques coups de cul, d'où le nom.
C'est un trail un peu allégé, c'est pourquoi elle est appelée course verte. La distance à parcourir est d'environ 21,5 km. J'avais fais 26 ème en 2007 en 1:36 environ 600 partant. Je n'ivais pas dans l'optique de battre mon record mais pour poursuivre ma préparation. Je ne souhaite pas rééditer la mauvaise aventure du mois de mai.(double tendinite, aponévrose). La suite de mon programme devrait me faire aller à l'ImpérialTrail en Forêt de Fontainnbleau, pour un tout nouveau Trail que je dois faire en Duo.

juillet, la vrai reprise ?

Juillet c'est les vacances, dans l'hérault et son arrière pays, non loin des Monts de L'Espinouse, de Roquebrun, de la vallée et gorges de L'Orb. Nous sommes à Saint Nazaire de Ladarez charmant petit village aux portes du Parc naturel régional du Haut Languedoc. Une terre vallonnée riche en chemins et sentiers sillonnant les forêts de châtaigners, les vignes et le maquis, lieux qui furent en partie le terrain de jeu de l'Occitane 6666. Donc un terrain propice à la pratique du Trail. En ce mois de Juillet il fait chaud, voir très chaud et il vaut mieux se lever tôt pour éviter les coûts de chaleur.
J'ai trouvé un terrain de jeux idéal pour reprendre l'entraînement un peu plus sérieusement renouent avec le dénivelé. Des sorties entre 400 et 900 m de dénivelé positif avec notamment une sortie à 2:30. Ce n'est pas très rapide mais j'ai eu parfois du mal à trouver mon chemin, jouant parfois le sanglier dans le Maquis. Il ne faut pas confondre sentier et traces d'animaux ce qui est parfois très délicat tant la végétation est dense.
Ces 2 semaines sont passées très vite. Petit regret concernant le trail du caroux que j'aurai bien aimer courir. Ce sera peut-être pour l'année prochaine.

D'ici là, il faut que je m'entraîne, c'est assez bien parti, la forme revient avec de nouvelles ambitions. Un moral regonflé à bloc même si je psychose très rapidement dés qu'une douleur fait son apparition. J'en suis déjà à presque 9 mois de galère, c'est long.
Au moment ou j'écris ces lignes je n'ai presque plus de tendinites à mes tendons d'Achille. Mon genou gauche me chatouille un peu par moment mais il encaisse sans trop broncher les entraînements, notamment tout récemment le parcours des 25 bosses en forêt de Fontainnebleau. Je touche du bois et j'espère bien être présent au départ des Templiers.

Trophée des entreprises

je reviens sur cette belle épreuve conviviale co-organisé par mes collègues du service des sports. Cette épreuve me permet de partager un agréable moment avec des collègues et amis de l'agglo et de retrouver les joies du Raid Multisport. Enfin ici c'est une version compact avec 16 km répartis de la façon suivante : 1 km de canoë puis à tour de rôle 3 km de VTT puis 3 km de course à pied en orientation avec 10 balises à trouver puis 3 km de Run & Bike. A ce petit jeu nous nous débrouillons bien, surpris aussi par notre nouvelle recrue nommée Benoit qui fera parfaitement l'affaire. En effet notre ami Francis ayant déclaré forfait suite à une blessure au genou contractée lors de l'entraînement de Rugby du Mardi. C'est que notre Francis joue les phases finales du Championnat de France de Rugby de Fédérale 3 avec l'équipe de Chevreuse. Ils viennent de parvenir en quart, un bon petit niveau déjà.
Après un départ en ligne sur nos canoës, un petit peu chaotique, c'est que ça fait du monde et que l'on sent bien qu'il y a de vrai débutant donc c'est un peu les autos tamponneuses mais on finit par se sortir de la nasse pas sans mal car en accostant je vais prendre un canoë adverse sur la tête, aaglouglouglou. Un peu sonné nous repartons à l'abordage pour notre relais VTT. Mon relais est très appuyé en compagnie d'une ex championne de France de Duathlon nous doublons 4 ou 5 équipes puis Benoit prend un relais à peine plus élevé que le miens 20 sec. Je confirme c'est une très bonne recrue puis viens le tour de Christian... Dans le rouge le Christian, tellement dans le rouge qu'il en a la tête qui tourne. Nous sommes contraint de calmer le jeux et nous repartons tout doucement pour la CO. Petit à petit Christian reprend ses esprits et la CO se passe comme sur des roulettes, peut-être aurais-je pu faire mieux dans l'enfilade des balises, mais c'est tout bon. puis vient le Run & Bike, Benoit et Christian se partageant les relais. Nous franchissons la ligne d'arrivée en 1:01:30sec à un peu moins de 10 min des premiers soit une amélioration par rapport à l'an dernier. 70 équipes au total et la concurrence est de plus en plus dense. Chacun représente son entreprise et on sent bien qu'il y a de vrai compétiteur, presque toutes les équipes se piquent au jeu de la compétition. Les vainqueurs une équipe mixte représentant le collège Youri Gagarine de Trappes. Bravo !
Du coté des tendons ça tire encore un peu, mais bon au moment ou j'écris ces lignes il semble qu'il n'y est pas d'agravation et même je dirai une légère amélioration. Il y a plus qu'à continuer. Reprise de l'entrainement cette semaine en CAP, je regarde vers les Templiers. J'espère vraiment pouvoir y courir.

Génération Trail

Je vous invite à découvrir le 2ème numéro de Génération Trail sur le lien suivant http://www.generation-trail-magazine.com/. Ce magazine complètement gratuit retrace quelques belles épreuves, vous trouverez aussi des interviews des test matos...
Bonne lecture.

Contraint à jeter l'éponge...

Le Lozère trail se sera sans moi, contraint à jeter l'éponge suite à l'apparition d'une tendinite aux 2 tendons d'Achille 3 jours après la Forestière. Encore une désillusion et tout aussi perdant puisque la gêne que j'endure depuis cet hiver au niveau du genou gauche c'est accentuée, sensation de raideur, c'est une sensation assez particulière qui fait pensée à une tendinite de la patte d'oie d'après mon podologue. Par exemple, si je joue au foot, étant gaucher, lors d'un intérieur gauche très légèrement appuyé je rescens une douleur vive sur la face interne du genou. Diagnostic difficile à émettre cet hiver tant il y avait de douleurs parasites au niveau du genou. D'ailleurs est-ce que l'IRM pratiquée début mars pouvait mettre en évidence cette pathologie. Toujours est-il que je commence à avoir le moral dans les chaussettes.
La perspective d'une vrai reprise s'éloigne emportant mes rêves de reparcourir et découvrir la nature qui nous entoure.
Je me raccroche à une hypothétique reprise compétitive en septembre/octobre avec en point de mire les Templiers. Ce sera difficile sans un gros travail et des kilomètres accumulés au printemps et en été. Je ronge mon frein, enfin pas trop qu'en même car il me faut de la gomme sur les patins. Patins que tacherai d'user un petit peu ce week-end. Les tendons étant un peu moins sollicités sur le vélo qu'à la course à pied je vais tout de même faire une tentative sur le vélo.
J'ai fait l'erreur de courir en compétition sans avoir préalablement préparer mon corps au rythme de la compétition. Ceci associé à un sol souple (beaucoup de sable), la visite chez un ostéo 4 jours avant, la prise d'antibiotique récente, 1ère utilisation des nouvelles semelles en course sont autant de facteurs déclenchant d'une tendinite. Bien que des tendinites aux tendons d'Achille j'en ai eu par dizaine voir beaucoup plus depuis mon adolescence sans comprendre pourquoi, j'ai apprit à grandir avec comme mon Père avant moi. Notre Hypercholestérolémie familiale peut-être aussi une cause ainsi que le traitement associé par statine. Mais bon je ne cherche pas trop de ce coté là. C'est vrai que depuis 3 ans je ne me souviens pas avoir trop souffert de mes tendons, la dernière crise remonte à la 6000 D 2009 montrant ainsi effectivement que les tendons n'aiment pas trop les changements brusques même si je m'étais bien entraîné, chez moi les cotes sont courtes contrairement en milieu montagnard donc je met ça sur le compte d'un changement de rythme "d'entraînement" trop brutale. Je me méfiais du genou mais à aucun moment j'ai pensé que les tendons d'Achille me joueraient un tour.

La Forestière

St Léger en Yvelines au milieu de la Forêt de Rambouillet, acceuil une très jolie course nature. Je retrouve de nombreuses connaissances du Rumba et de l'ASRtrail. Après une longue absence des sentiers et des sous bois, je m'aperçois alors qu'en 3 années de pratique je commence à connaître un peu de monde. Aujourd'hui ce sont 2 Bresson qui épingle un dossard le Père et la fille et le fils à très envie mais encore un peu petit, patience. Je rejoins Christian pour l'échauffement, Rémy et Romuald. J'invite Christian à se faufiler sur la ligne de départ pour rejoindre Michel qui devrait faire un bon partenaire sur cette course. C'est partie pour les grands, je m'extirpe doucement du peloton partant assez prudemment lors du 1er kilomètre, très vite l'envie d'en découdre revient je vais revenir sur les talons de Daniel (Rumba), Rémy (ASRTrail) et Romuald (AS Pierrfitte) mais là je souffre un peu trop et mon ischio gauche me fait souffrir(allez savoir pourquoi j'ai eu une grosse crampe durant la nuit précédente), je ralenti et retrouve d'autre connaissance le temps de bavarder un petit peu et de boire un verre au ravito c'est reparti, je me refais la fraise et au sommet de la dernière difficulté je décide de relancer l'allure du groupe les 3 derniers km avalés en 10:45.
Pas le temps de souffler, il faut partir à l'échauffement pour Marine après 10 min de footing nous regagnons l'arche de départ. Marine est tendu et je vais l'accompagner lors des 500 premiers mètres pour qu'elle parte prudemment. Je vais la retrouver à l'arrivée où j'ai pu voir passer Alexandre gagner la course des enfants devant Edouard, Marine arrive quelques instant plustard avec un grand sourire.
Elle sera récompensée d'en sa catégorie en montant sur la deuxième marche du podium toute surprise...
Pour ma part du mieux sur le front des blessures avec un genou gauche qui n'a pas bronché durant l'épreuve, juste une légère douleur diffuse en soirée. Les douleurs musculaire à mettre sur le compte de la visite chez l'ostéo de mercredi, je pense que c'est temporaire. Prochaine étape le Lozère Trail dans 2 semaines version 22 km, il vaut mieux rester raisonnable.
Coté course victoire de Pascal Ruiz (Rambouillet Sport) en 43:59 devant Karim Areski et Anis Chefira.

Les petits pépins s'accumulent

La semaine dernière alors que je venais de passer 10 jours à enfin m'entraîner normalement je me retrouve cloué au lit pendant 2 jours avec plus de 39 °C de fièvre, je claque des dents ! 15 ans que je n'avais pas eu pareil fièvre. C'est une pharyngite associé à une vilaine bactérie qui me vaut la prise d'antibiotique. C'est pas la forme en plus j'ai beaucoup de mal à m'alimenter tant c'est douloureux. Bon aller, je vais retrouver le chemin de l'entraînement d'ici peu et participer à ma 1ère compétition de la saison, vous me verrez à la Forestière à St Léger en Yvelines en petite forme mais je tacherai si possible d'accompagner quelques amis. Ma fille sera de la partie aussi dans la course des enfants et elle a déjà participé Samedi dernier au challenge Christian Lagoutte à Fontenay le Fleury sur la distance de 1 km. Là ce sera un peu plus long sur 2 km et pour son âge un départ très prudent s'imposera pour ses 7 ans.
J'espère enfin lancer ma saison. The coureurdesbois is comeback !

Marathon de Paris 2010

Un petit tour dans le Bois de boulogne entre le 36 et 38 ème km de ce MDP 2010, peu de monde sur le bord de la route cela contraste beaucoup par rapport à Central Park où l'ambiance ressemble à une étape du tour de France type Alpes d'Huez. Ma petite famille et moi y allons de bon coeur pour redonner peps et tonus, nous aurons réussi plusieurs fois à remettre sur rail et au trot des coureurs un peu cramés. Nous sommes donc venus en famille encourager les amis et coureurs venus user leurs semelles sur le pavé Parisien. Les conditions étaient idéales pour faire une belle performance, un soleil généreux, une température au tour de 10 °c, seul le vent aura pu ralentir les moins téméraires.
Vous trouverez quelques clichés sur le lien suivant. Bravo et félicitations à tous.
Lecoureurdesbois.
http://picasaweb.google.com/Gbress78/PhotosDuMarathonDeParis2010ParLeCDB#

Résultats de l'IRM

Les habitués savent que depuis plusieurs mois que je me plains d'une douleur au genou gauche, après un peu d'hésitation dû à une constante amélioration, j'ai tout de même fait pratiquer l'IRM. L'amélioration de la situation n'était pas assez rapide à mon goût. Je traîne cette douleur depuis le 12 novembre 2009 et m'empêche de reprendre un entraînement plus intensif et du coup me fixer de vrais objectifs. Je me contente alors, depuis 1,5 mois, de 2 footings par semaine que j'espace au minimum de 2 jours sous peine de courir sur la douleur. Certains me dirons de quoi se plaint-il, il peu déjà courir(...) oui mais il me manque quelque chose et les footings commencent à m'ennuyer. A titre de comparaison c'est un peu comme si vous rouliez en Porsche et que celle-ci serait bridée à 100 km/h, attention cela ne veut pas dire que je me compare à une Porsche mais bon j'aime bien courir à mon maximum que ce soit en montée, en descente ou sur le plat, j'aime les défis, j'aime caresser mes limites, peut-être suis-je allé trop loin ? ... je veux tout simplement retrouver une pratique sportive du trail tel que je la pratiquais avant le 12 novembre. C'est dans cet objectif que je fais l'IRM, est-ce que je vais avoir des réponses à mes questions ?
En conclusion du rapport de l'IRM il est noté : "Absence de lésion méniscale, ligamentaire ou osseuse visible sur cet examen. Discrète infiltration de la graisse du Hoffa pouvant traduire une hoffite ?
Absence de formation kystique.
En somme que des bonnes nouvelles mais visiblement je ne suis pas au bout des investigations. Pourquoi ce point d'interrogation !? Je vais me rapprocher de mon médecin du sport et je devrais en savoir plus. Mais je n'ai pas attendu curieux de voir ce que "Hoffa" voulait dire j'ai profité d'internet pour tanter de trouver des réponses à peu près fiable, en voici quelques unes :

http://www.genou.com/synoviale/hoffa/hoffa.htm

http://pe.sfrnet.org/ModuleConsultationPoster/consultationPoster.aspx?intIdPoster=1974

En conclusion, je pense qu'il faut que je reste encore sage quelques mois, l'amélioration avec la disparition des symptômes d'inflamation qu'en je ne fais pas de sport m'encourage dans ce sens là. Je vais donc en discuter avec le docteur. Affaire à suivre...

Championnat de France de Trial à Maisse

Dimanche 28 mars a eu lieu la 1ère manche du championnat de France de trial, très belle discipline technique où le pilote doit franchir à 2 reprises le parcours agrémenté de 15 zones. Bien évidemment le pilote doit poser un minimum de pied à terre. Les règles on quelque peu changées en ce début de saison puisque cette manche inaugurait une nouveauté. En effet le temps impartit pour parcourir la zone est de 1min. Ce fut donc l'occasion de venir se promener en famille sur les bords des rochers savourer ce spectacle gratuit. L'occasion aussi de retrouver des connaissances trialistiques et d'encourager Kévin en catégorie OPEN. Pour la petite histoire bien qu'il nous ais fallu pas mal crapahuter entre les rochers et les sentiers pour contempler tout ce beau monde il y avait aussi le même jour la course du lièvre et de la tortue, là il fallait changer de crampon et avoir des jambes ce que je n’ai plus trop en ce moment, donc place au trial, d'ailleurs, ce spectacle me donne envie de casser ma tirelire…

Hors stade, séance photos

La semaine dernière grace à des amis photographes amateurs j'ai pu me mettre pour l'espace de 2 heures dans la peau d'une star. J'ai donc été sollicité pour faire le modèle. Un peu à ma surprise pour le grand timide que je suis, je me suis très vite pris au jeu dont voici quelques clichés :

L'anecdote du dimanche matin

Dans la foulée, j'en profite pour partagé sur ce blog mon beau parcours réalisé ce dimanche matin sous un ciel nuageux avec un vent de Nord-ouest à 20 km/h. Je décide de faire un tour du coté du Mantois en empruntant les vallées du Gally et de la Mauldre et pour finir j'emprunte des routes de la forêt de Rambouillet et de la vallée de Chevreuse. Cette sorties remplace le semi de Rambouillet que j'aurais dû courir si mon genou me l'avait permis. Enfin, les paysages changes passant des champs au forêt et petites vallées ce parcours offre de nombreuses petites cotes. Je roule seul, croise une multitude de cyclistes et me retrouve au niveau du salon du cheval au Perray vaste étendu de chapiteaux tendus sur des prairies en rase campagne irrigué par des étendues de parking, belle aberration pour ma part ! je continue m'a route, passe les vaux de Cernay et à la croisée de la route de Senlisse après avoir croisé quelques membres du RUMBA faisant une Rando dans les Vaux de Cernay je me retrouve flanqué dans ma roue d'un cycliste, nous passons Dampierre où ce préfigure la renommée cote des 17 tournants, il est toujours dans ma roue, pas de relais et nous dépassons une C5 grise garé sur le coté, et là, ils échangent quelques mots, je comprend ... "les 17 tournants à gauche"... Donc je continue et entame l'ascension, il me semble qu'il est toujours dans ma roue sauf sur la fin où j'accélère, 3min27 pour l'ascension. La C5 est garée en haut, c'est bizarre ?... Puis 2 km plus loin la voiture me double doucement, collé derrière elle, le cycliste de tout à l'heure !? C'est clair, c'est plus facile à l'abri derrière une voiture à 40 km/h. quelques secondes passent et je me dis que j'ai peut-être une chance de la rattraper dans la cote de Port royal, j'arrive en bas dans le 1er virage avec 35 " de retard, j'avoue ne plus trop y croire mais je vais tout de même parvenir à le rattraper avec mon 50X19 et à le déposer comme dans les plus belles chevauchées Alpine du Tour de France, je ne me retourne même pas remettant les pendules à l'heure car blessé dans mon orgueil. Voilà je me suis fais mon petit film, cela m'a permis au moins de me dépasser un peu en cette fin de matinée.
environ 110 km et 895 m de D+ en 03:48. Le tracé sous estime légèrement la distance car de nombreux virages sont coupés sur le tracé.

Après quelques mois de silence

coucou, me revoilou. De retour sur le blog après quelques mois de silence, je tente de sortir de mon hibernation pour vous donner quleques nouvelles.
Toujours à la peine à cause de mon genou gauche, j'ai d'ailleurs du mal à me considérer comme blessé, et oui mais qu'attend-il pour faire les examens nécessaires, me direz-vous. C'est fait, j'ai une prescription pour une IRM depuis la fin janvier mais j'attendais de reprendre l'entraînement, comme la douleur persiste je me suis décidé, ce sera le 29 mars prochain. J'ai effectivement repris un entraînement régulier en course à pied depuis un peu plus de 2 semaines, reprise retardé par une blessure à une cote, quelle idée d'aller faire du Judo. Donc, je totalise 7 sorties de 40 à 60 min, mais voilà j'ai toujours une sensation voir une légère douleur coté face interne du genou, situé sur une région osseuse si je puis dire, entre le ménisque et le tibia. Le lendemain une petite douleur diffuse et parfois des petits tiraillements ressentis lors de la marche. Il y a du mieux depuis le 15 novembre, c'est vrai mais dans mon approche compétitive ce n'est pas satisfaisant et puis planifier une saison dans ces conditions ce n'est pas facile, difficile de s'inscrire à un trail ne sachant pas quand on sera rétablie.
Coté course j'ai pris le risque de m'inscrire sur 2 trails, le Lozère Trail le 23 mai pour le quel je pourrai choisir ma distance au passage du 14 ème km, soit partir pour le circuit de 22 ou le 45 km. Après une autre échéance un peu plus lointaine ce sera les Templiers nouvelle version. L'IRM m'arrêtera peut-être dans mon élan, je tacherai de vous tenir informé.
Alors en attendant de reprendre le trail, je pratique assidûment le cyclisme, vélo de route et le VTT. Du coup j'ai même retrouvé de bonnes sensations sur le vélo qu'il y avait longtemps que je n'avais pas ressentis.

Sinon, quelques petits changement en début d'année. J'ai abandonné mon traditionnel cahier pour un carnet d'entraînement via le site http://moncarnet.org/ . Un outil bien intéressant sur lequel vous pouvez suivre mes activités sportives. En effet sur ce Blog je ne traite que très rarement de mes entraînements alors si vous êtes curieux vous pouvez jeter un coup d'oeil, voir même partager nos circuits d'entraînements et comparer nos chronos avec http://www.openrunner.com/ , j'en suis qu'au début.
Coté matériel, pour 2010 j'envisage l'achat d'une montre GPS tel que la Garmin 310 HR idéal au tour du poignet pour courir ou sur le cintre du vélo. Aussi, j'ai obtenu un partenariat avec la boutique Rando Running Guyancourt qui me fournit une tenu complète ASCICS Floquée aux couleurs de sa boutique http://www.randorunning.com/.